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Infos
Le chou, un aliment trop méprisé
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Le chou appartient à la famille des crucifères
et il y en a pour tous les goûts: chou vert, chou
blanc, chou frisé (Milan), chou rouge, chou de
Bruxelles, chou-fleur, chou-fleur violet, brocoli, chou-navet,
chou-rave, chou-chinois, chou-maritime. Beaucoup
de gens considèrent les diverses espèces
de choux comme des aliments secondaires, assez peu nutritifs
et souvent de digestion difficile. Il n'en est rien
s'ils sont correctement cultivés et logiquement
préparés.
Propriétés
Les choux valent les autres légumes
tant au point de vue des hydrates de carbones (sucres,
fibres) et des protides que de l'assimilation. C'est
un légume peu calorique. Les choux sont des minéralisants
remarquables: calcium, potassium, fer, magnésium,
oligo-éléments (comme l'iode, le cuivre
et le manganèse, deux catalyseurs indispensables
dans l'action des vitamines du groupe B et des enzymes
d'oxydation), souffre (utile pour la santé) et
ses essences volatiles mais pas plus que dans l'oignon,
l'ail, le poireau ou le pissenlit, ce qui lui donne
une saveur particulière pas toujours appréciée.
Le souffre associé aux fibres entraîne
parfois des intolérances intestinales lorsqu'il
est cuit (le mode de cuisson pourra modifier cet effet
indésirable). Ils sont aussi riches en vitamines
C, A, E, P, PP, K et B (B1, B2, B3, B5, B6, B9 que l'on
pourrait presque appeler "groupe anticancéreux).
Mode d'utilisation
Il est donc conseillé de consommer
les choux crus à l'exception du choux vert qui
est meilleur cuit. Pour la cuisson, et pour une
meilleure digestibilité, d'abord le faire "blanchir",
c'est-à-dire le faire bouillir quelques instants
dans un grand volume d'eau non couverte. Les dérivés
soufrés vont être en partie éliminés.
Egoutter le chou puis le faire cuire à la vapeur.
Les petits choux verts, jeunes et tendres ont moins
de fibres et de ce fait sont plus digestes.
Quand le chou intervient moins comme
une nourriture que comme composant de régimes
particuliers et pour qu'il garde toutes ses propriétés
thérapeutiques,il est préférable
de le consommer en jus frais non cuit car la cuisson,
même bien réalisée détériorerait
plus ou moins ses propriétés.
Pour faire le jus de chou, récolter
des choux de qualité biologique. Les laver soigneusement
à l'eau non chlorée. Plonger leurs feuilles
pendant une dizaine de secondes seulement dans une eau
peu minéralisée, chauffée à
40°. Recommencer 3 fois cette opération.
Hacher et presser pour en extraire le jus que l'on boit
aussitôt.
Un autre mode d'utilisation très
digeste: la choucroute.
Les ferments contenus dans ce chou fermenté lui
confèrent des propriétés antiseptiques
pour l'intestin et permettent une très bonne
tolérance. Ce qui est moins digeste, c'est la
charcuterie et le vin blanc qui l'accompagnent. Penser
également à la consommer crue. Attention,
la choucroute est salée.
Indications thérapeutiques
Le jus Grâce
à ses chlorophylles purifiantes, à son
pouvoir vitaminique, à ses sels minéraux
et à sa pauvreté en cellulose, il calme
les muqueuses entériques, rétablit la
flore intestinale de symbiose et accroît le nombre
des hématies (plutôt le chou blanc). Voilà
pourquoi il est conseillé dans les anémies,
les infections, la paresse des côlons, les maladies
de la peau, etc... Toujours bien toléré,
même par ceux qui supportent mal les choux cuits,
il contribue à cicatriser les ulcères
gastriques, les plaies intestinales, à protéger
et à régénérer le tube digestif
irrité par des erreurs alimentaire. Riche en
inuline et pauvre en hydrate de carbone, il convient
aux diabétiques. Ses bienfaits dans le rhumatisme
sont nets parce qu'il intensifie le nettoyage des humeurs
et favorise l'émission d'urine. D'où son
usage dans les ascites (épanchement de sérosité
dans la cavité péritonéale).
Parce qu'il possède des catalyseurs d'oxydation
(fer, cuivre, manganèse, etc.) et des vitamines
B, des chlorophylles, des vitamines C et du calcium,
il contribue à la lutte contre les affections
pulmonaires, tuberculose comprise. Pour son iode
organique, il est conseillé dans les régimes
de l'insuffisance thyroïdienne. Donc à prendre
avec modération si vous souffrez d'hyperthyroïdie.
Reconstituant du sang, dynamisant de la rate, il est
aussi un reminéralisant de choix, un recalcifiant
énergique. D'où l'intérêt
de le faire boire aux anémiés, aux opérés,
aux convalescents, aux grippés, aux enfants dont
la formation est pénible. Dans tous ces cas,
il est conseillé de mélanger, à
parties égales, aux jus de carottes, de navets
et de betterave rouge pour que chacun des constituants
apporte ses oligo-éléments propres et
complète ceux de ses associés. Ce complexe
est remarquable dans la chlorose, la fragilité
osseuse, la tuberculose, la colite ulcéreuse,
etc... Les choux sont bourrés de substances
que l'on sait maintenant exercer une action anticancéreuse
(indoles, flavonoïdes, phénols). Que
les études soient faites en Grèce, en
Israël, au Japon, aux USA, en Norvège, tous
les résultats concordent: tous les choux exercent
une formidable action préventive notamment sur
le cancer du côlon, le la prostate, de l'utérus,
des poumons, de la bouche, du larynx, du pharynx ou
de l'estomac.
Usage externe On utilise
avec succès les feuilles de choux en usage externe,
sous forme de cataplasme. Après les avoir
stérilisées par immersion dans l'eau tiède,
les appliquer sur les points douloureux dans les bronchites,
les brûlures, les dartres, les entorses, les froissement
de muscles les ganglions enflés, les gerçures
de sein, la goutte, les furoncles, les panaris, les
phlegmons, les plaies suppurantes (changer les feuilles
fréquemment), la métrite hémorragiques
(application sur les reins et le bas ventre), les névralgies
faciales, la paralysie des membres, la pleurésie
purulente, la rougeole (application à la cheville,
aux poignets, au front et à la nuque), l'urticaire,
le zona, etc...
Ce rappel très sommaire des utilisations
classiques des choux montre qu'on a tort de ne pas les
apprécier davantage et de ne pas les faire entrer
plus souvent dans les menus du bien portant comme de
l'affaibli. De plus, il convient de se souvenir que
par leur composition saline et leur groupe de vitamines,
ils favorisent la cicatrisation solide et rapide des
plaies extérieures et intérieures. D'où
leur importance dans le régime des grands opérés,
des ulcéreux, des cancéreux et des tuberculeux.
Extraits des livres :
"Votre santé par
la diététique et l'alimentation saine"
d'André Passebecq
"Cours d'alimentation
de santé" d'André Passebecq
"Dictionnaire pratique
de la diététique" du Dr Eric
Ménat
"Se soigner par l'alimentation"
du Dr Paule Nathan.
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