|
|
Recettes
Le
pain
Pour la version imprimable,
cliquez ici
C'est le
levain qui donnera naissance au pain. Sa préparation
est donc capitale, d'autant plus que son action de fermentation
transforme l'acide phytique très agressif, issu
du son, en phytates neutres. Pour faire un bon levain,
il faut:
4 cuillères à
soupe de farine
1 cuillère à
soupe d'huile d'olive
1 cuillère à
café de miel
1 petite pincée
de gros sel marin non raffiné
De l'eau non javellisée,
non ozonée, de préférence peu
minéralisée comme par exemple Volvic
ou Mont Roucous, en quantité suffisante pour
faire une pâte de la consistance d'un mastic
frais.
On ne retrouvera ni le goût de
l'huile l'olive, ni le goût du miel dans le pain.
Si l'un des constituants n'est pas orthobiologique,
la pâte ne lève pas et il n'y a donc pas
de levain (il faut noter que l'existence ou non de fermentation
permet de tester les qualités orthobiologiques
d'une huile, d'une farine, d'un miel). Cette pâte,
qui occupe la moitié d'un bol, devient levain
en 48 heures. Pendant la période de non utilisation,
il faut entretenir le levain en le nourrissant d'un
peu de farine et d'eau de Volvic tous les deux jours
et en laissant reposer dans un endroit sombre.
Pour un pain destiné à
la consommation de 3 personnes pendant une semaine,
il faut :
1 kg de farine C110
2 cuillères à
soupe de levain pris sous la croûte
20 à 40 g de gros
sel marin selon le goût, non raffiné
et non sali
650 g d'eau de Volvic tiède
(40° max)
1 moule
1 tamis
1 torchon propre
1 lame de rasoir
Un peu de farine dans une
tasse.
Préparation du pain :
Tamiser la farine pour bien
l'aérer.
Faire un creux de bonne dimension
au milieu du tas de farine.
Faire tiédir l'eau
déjà salée (pas dans une casserole
en aluminium).
Si le sel a été sali pour lui donner
un aspect plus gris que nature, les souillures apparaîtront
au fond de la casserole.
Mettre 2 bonnes cuillères
à soupe de levain dans le creux.
Verser peu à peu l'eau
tiède (au delà de 40°, les ferments
sont tués par la chaleur) sur le levain pour
le délayer progressivement et incorporer
lentement la farine en tournant avec une cuillère
en bois de préférence.
Lorsque toute l'eau a été
utilisée, pétrir vigoureusement à
la main, étirer la pâte souvent, la
replier et pétrir avec force des deux mains
en tous sens. La main transmet quelque chose à
la pâte, de sorte que votre pain n'aura jamais
tout à fait le même goût que
le pain du voisin, même si vous avez utilisé
l'un et l'autre les mêmes produits. Le maître
boulanger d'autrefois refusait les apprentis qui
avaient une "mauvaise main". Si la
pâte colle trop fortement à la table,
ajouter prudemment de la farine. Si la pâte
est un peu trop ferme, la couper en nombreux morceaux,
la mouiller, la pétrir et recommencer jusqu'à
ce que la pâte colle un peu aux doigts et
à la table. La pâte est à point
quand elle "remonte" après que
l'on y ait enfoncé le doigt.
Le moule est nécessaire
parce que la fermentation au levain est lente et
produit moins de gaz que la levure habituelle. De
plus, la farine complète est assez "lourde"
à lever. De ce fait, la pâte tend à
se répandre ; il faut donc la contenir
latéralement pour l'obliger à s'élever.
Lorsque la pâte est mise dans le moule, on
l'entaille profondément avec une lame de
rasoir (dégraissée) et on farine les
lèvres pour l'empêcher de se refermer.
Il faut veiller à ce que le moule ne colle
pas afin de pouvoir démouler sans abîmer
le pain en fin de cuisson.
Le moule est recouvert du
torchon propre et abandonné dans un endroit
chaud jusqu'à ce que la pâte ait atteint
2 ou 3 fois son volume initial soit de 24 à
36 heures.
Chauffer le four au plus chaud
pendant 20 mn. Si vous utilisez un four à
gaz, remplir complètement la lèche
frite d'eau. Elle sera bouillante quand vous enfournerez
la pâte levée et la vapeur qui s'en
échappera gardera votre pain craquant. La
combustion du gaz dans une enceinte non close crée
un mouvement d'air qui tend à dessécher
exagérément les aliments.
Enfourner en posant délicatement
le moule sur la grille du four. Tout choc ferait
retomber la pâte.
Cuire de 70 à 90 mn
en baissant régulièrement l'intensité
de la flamme ou des résistances. Souvenez-vous
que le vrai pain cuisait dans des fours de pierre
brûlants en train de se refroidir lentement.
Le pain est cuit lorsqu'il
est brun et que la lame d'un couteau en ressort
nette.
Sitôt sorti du four,
démouler le pain aussi vite que possible
et le laisser refroidir à l'air libre sur
la grille du four surélevée afin que
le cœur du pain puisse éliminer son humidité.
Mais pendant plusieurs heures, toute la maison sentira
bon le pain chaud.
Recette extraite du livre "Votre
santé par la diététique et l'alimentation
saine" d'André Passebecq
Des questions ? N'hésitez
pas à nous
contacter !
Pour la version imprimable, cliquez
ici
|
|
|
|