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La défense des cultures : La lutte biologique    

Les laboratoires de recherches étudient depuis de nombreuses années et fixent des méthodes d'intervention naturelle, biologiques, dans la définition exacte du terme : qui a trait à la vie, pour la respecter, selon ses normes.

La lutte intégrée

Son but, qui est déjà louable, est de traiter le moins possible. Il convient de mesurer l'attaque parasitaire, de prévoir les dégâts pour les chiffrer ; connaissant le coût du traitement et les pertes de récolte, établir la solution pour éviter de le faire.

C'est, en fait, ce que nous avons indiqué ici-même dans l'introduction à ce chapitre : laisser la part de l'ennemi qui fait partie des équilibres naturels, le surveiller et n'intervenir que s'il exagère.

Les élevages de parasites

Les ennemis de nos ennemis sont nos amis, dit la coccinelle. Ces parasites de parasites sont élevés et distribués sur les cultures qui en ont besoin. 

Bien entendu il faut alors éviter de répandre des insecticides de synthèse qui vont les tuer ; on se demande alors pourquoi on les aurait mis à cet endroit. Evitons de détruire coccinelles, abeilles et oiseaux par des traitements chimiques. 

Les maladies inoculées

Outre ces élevages, il y a d'autres recherches toujours axées sur l'ennemi de l'ennemi. Ici, l'ennemi est un ou plusieurs bacilles qui attaquent le papillon de la pyrale du maïs. 

L'utilisation de la méthode est complexe et demande des observations précises sur les vols etc... le produit fabriqué aux USA est utilisé chez nous. Les pyrales deviennent malades et sont incapables de se reproduire ; c'est une véritable  guerre bactériologique contre un ennemi précis. 

D'autres produits sont utilisés efficacement, notamment contre les chenilles et qui sont épandus par avion (il serait d'ailleurs difficile de faire autrement).

Le piégeage sexuel

Il y a lieu de séparer l'hormone femelle qui attire les mâles, de la reproduire synthétiquement au laboratoire et de la placer dans les pièges au moment du premier vol. Les mâles sont ainsi détruits et les femelles ne sont plus fécondées.

D'autres substances perturbantes de la multiplication sexuelle sont essayées.

(A suivre) Prochain article : La production biologique du plant de pomme de terre.

Bibliographie :

Cours de jardinage biologique "Vie et   Action " par Agrobios 

www.vieetaction.org