Naturosanté: le portail de la santé au naturel  
Le Portail de la Santé au Naturel
 
Pour recevoir gratuitement les nouvelles de Naturosanté, donnez votre adresse e-mail:   
 
Stages
 
Votre propre annonce de stage?
Cliquez ici
 
Produits
  Un produit naturel Etonnant !
Ultra riche,
Source de Bien Être.




 
  

Jardinage biologique   La défense des cultures : Connaître nos auxiliaires 

Pour la version imprimable, cliquez ici

1 - Les auxiliaires animaux

a - Protéger les oiseaux

Le respect de la nature commence par la protection des oiseaux : dans un jardin bien installé, ils trouvent leur logement dans des nichoirs.

Si les fruits (cerises, figues, tomates, raisins) sont piqués, c'est parce que les oiseaux ont soif sinon ils mangent les larves et les insectes. Donner à boire aux oiseaux et mieux, installer des baignoires dans le jardin ; ils prendront l'habitude de venir nombreux et de faire leur repas de vermine.

A l'heure actuelle, les filets de nylon protègent parfaitement les récoltes et l'ensachage des raisins et autres fruits mettent ceux-ci à l'abri de toutes les attaques de ce genre.

En fin de compte, et par respect de la vie naturelle, acceptions de payer la dîme (le dixième) de nos récoltes à tous les animaux dits sauvages qui sont nos auxiliaires.

Installer des nichoirs, garder ou planter des haies, nourrir en hiver (grains), interdire la chasse et le piégeage.

b - Protéger les animaux terrestres

Il ne s'agit pas seulement des oiseaux ; protégeons aussi les animaux terrestres :

  • si nous avons de l'eau : batraciens et reptiles : crapauds, grenouilles, lézards, couleuvres, orvets
  • si nous avons un tas de pierres, des haies, des bosquets : les reptiles plus le hérisson.

Outre la consommation d'insectes, il convient de rappeler que les oiseaux, rapaces et surtout nocturnes se nourrissent de rongeurs et autres qui font des dégâts à nos cultures.

Chaque destruction de haie et de bosquet perturbe l'équilibre naturel en enlevant aux oiseaux leur habitat et leur nourriture ce qui les fait partir ailleurs pour chercher un lieu à leur convenance, lieu qui manque de plus en plus.

Ces massacres dus à l'homme sont la cause du "printemps silencieux" etde la multiplication des taupes, mulots, musaraignes, en plusde insectes et autres prédateurs.

  • les mulots sont gênés par les bouteilles vides (en verre) fixées sur les planches de légumes. Il se crée ainsi une certaine musique, en cas de vent. Les mulots s'en vont.
  • le hérisson : vide les escargots mais se nourrit aussi de grenouilles et serpents. Comme on l'élève facilement, il faut choisir entre lui et les autres.

Il est rare que, dans l'équilibre naturel, se trouve un élément entièrement favorable ou totalement néfaste. la taupe est un exemple de cette dualité. Le hérisson également : protégé et domestiqué, il est actuellement victime du trafic routier auquel il paye un lourd tribu de morts.

  • Les chiens et chats sont des anormaux domestiques qui ont l'avantage, puisque ous avons un jardin, de n'être pas exclusivement des animaux d'appartement.

Nous devons savoir que le chat, chasseur patient et silencieux, attaque les oiseaux, grimpe dans les arbres et saccage les nids où il dévore les petits. Pour protéger les oiseaux, évitons le chat.

Par contre le chien ratier n'a aucun de ces inconvénients, seulement celui de faire du bruit quand il découvre un ennemi.

  • les grenouilles, crapauds et serpents n'ont pas les moeurs "inversées" du hérisson pour ce qui est de l'alimentation : ils mangent les insectes, les larves et les limaces.

Ces animaux à sang froid sont les premières victimes de la pollution des eaux (mares, étangs) et de ce fait ils se font de plus en plus rares. Les pluies de grenouilles n'existent plus, car il en faut des quantités pour créer le phénomène.

c - Protéger les insectes

Certains sont carnivores et se nourrissent de chenilles et de mouches telles sont les sauterelles (la grande sauterelle verte).

D'autres sont inoffensifs, tels les cétoines et la plupart des coléoptères, mais parmi ceux-ci, le carabe doré est un puissant insectivore à protéger.

Tout le monde sait que la mante religieuse est une bestiole uniquement carnivore, y compris pour son mâle.

Bien que n'étant pas de insectes, les araignées ont leur place au jardin, et les toiles sont autant de pièges.

Surtout, protégeons les bataillons des ennemis de nos ennemis qui travaillent pour nous, tels que les coccinelles et les fourmis contre les pucerons, mais à conditions que ces amis ne deviennent pas envahissantes. 

 

2 - Les plantes pièges

a - La répulsion

  1. Les capucines semées au pied des arbres fruitiers chassent les pucerons.
  2. Les tomates repoussent les altisses (puces de terre). Placer dans leur voisinage toutes les crucifère : choux, navets, radis ; sinon quelques pieds en supplément dans les cultures.
  3. Le romarin et la sauge chassent la piéride du choux. Le meilleur emplacement pour ces condiments, est la bordure par le travers au début et à la fin de chaque planche.
  4. Le chanvre repousse les courtilières et les doryphores.
  5. L'épurge médicinale (Euphorbia Latiris) ou  herbe aux taupes. L'expérience de beaucoup de jardiniers est concluante, quelques pieds installés dans le jardin chassent les taupes. C'est une plante bisannuelle qui atteint de 0,80 à 1.20 m de hauteur. Les feuilles sont allongées, bleuâtres formant sur les tiges 4 rangées verticales. Comme toutes les euphorbes, elles portent des capsules renfermant chacune une graine. Elles ont aussi un lait qui est vésicant et qui probablement irrite l'animal quand il coupe la racine pour faire ses galeries souterraines. L'action contre les taupes est pourtant niée par certains expérimentateurs. Des précautions doivent être prises :
  • les graines sont difficiles à faire germer. Faire tremper et semer abondamment. Sinon se procurer des plants. Dans certaines campagnes on en trouve         partout.
  • L'action taupifuge se manifeste seulement un mois après la plantation, quand la plan te est bien installée et plus rapidement s'il pleut.
  • Une seule plante protège un cercle de 5 à 10 m , suivant le terrain. Il faut donc faire ses propres essais.
  • Les racines des artichauts sont attaquées par les taupes et les rats. Ils doivent être protégés par l'herbe aux taupes ainsi que les fèves et les pois.

N'oublions pas que la taupe est insectivore et que par conséquent, il faut faire le compte entre ce qu'elle abîme et ce qu'elle protège, et il vaut mieux alors la chasser que la tuer car sa voracité est prodigieuse ; elle arrive à consommer son propre poids d'insectes et de vers dans la journée.

Il y a d'autres moyens de chasser la taupe en évitant surtout les instruments de torture que sont les pièges. On emploie également des appâts produisant de la fumée, du carbure ou de la naphtaline dans les galeries

b - L'attraction

  1. Les pommes de terre et les épinards sont facilement envahis par les vers blancs (hannetons). Faire un couvert avec des fanes de pommes de terre et des épinards mélangés ou non. Laisser quelques jours. les vers blancs sont montés sous le couvert. Enlever le couvert et laisser le repas aux oiseaux et aux poules. les ennemis des hannetons sont d'abord tous les oiseaux. Les mammifères aussi sont gros consommateurs de vers blancs : chauves-souris, mulots, hérissons, blaireaux et surtout taupes.
  2. Les asperges plantées sur la ligne, entre les arbres à pépins (pommes et poires) attirent les carpocapses qui préfèrent se réfugier dans leurs touffes. Ces asperges ne doivent pas être ramassées mais produire tout de suite la plante normale car les insectes attaquent les fruits dès le bourgeon.
  3. Les choux rouges pour les pucerons des arbres fruitiers. Les repiquer au pied des arbres. Ces choux ne seront d'aucune valeur pour la consommation car ils ont attiré et retenu les pucerons.
  4. Les camomilles pour lutter contre les pucerons noirs des fèves. Préparation : infusion de 5 fleurs, ajouter dans 10 litres d'eau.

L'invasion des pucerons noirs a lieu entre la 4e et la 8e feuille, après, l'attaque cesse sans doute à cause du goût qui doit changer à ce niveau de croissance:

  • Semer en lignes assez espacées pour permettre une bonne aération et une activation de la croissance en période d'attaque
  • Dans un arrosoir, ajouter de l'argile à l'infusion de camomille. Arroser copieusement pour activer la croissance
  • Après la 8e feuille, l'attaque du puceron cesse.

(A suivre : la lutte contre les prédateurs)

Bibliographie :

Cours de jardinage biologique "Vie et   Action " par Agrobios 

Pour la version imprimable, cliquez ici

  
Rubriques
 

Accueil

Services
-Creéz votre page sur Naturosanté
- Les pages des membres de Naturosanté
- Annuaire des praticiens de médecines alternatives
- Archives lettre d'information
- Annoncer un stage

Boutiques
-Audiocaments en téléchargement
- Naturosanté Boutique

Infos
- Troubles de santé
- Alimentation
- Bien-être - Beauté
- Hygiène
- Psychologie
- Recettes diététiques
- Jardinage biologique
- Livres
- Livres audio
- Disques
- DVD
- Jeux

Chroniques
- Homeophyto.com
- Daniel André
- arc-energie - Michel
  Larroche

- Michele Freud
- Sylvie Mioso
- L'Ayurvda, L'Art d'Etre
D. S. GUINOT

- Lymphoénergie

Evènements
- Stages
- Salons, concerts, conférences, ateliers

Dossiers
Sujets d'actualité

Magazines
Magazines au numéro

Echanges
- Coups de gueule
- Témoignages

Recherche:


Catégories
Naturosanté

 
 
 
 

Inscription dans l'annuaire des praticiens de médecines alternatives      Proposer un site

  Annoncer un stage     Annoncer un évènement     Liens     Nous contacter      Notice légale     Qui sommes-nous ?

Boutique bio    Annuaire    Infos    Recettes diététiques    Alimentation biologique    Médecines douces    Dossiers    Chroniques

Copyright © 2000-2012 Naturosanté