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La chronique d'Homeophyto.com
J'arrête de fumer
Tous les mois, retrouvez un article écrit par notre partenaire homeophyto.com, le mensuel de l'homéopathie, de la phytothérapie et des médecines douces en ligne.
Le tabac, NICOTINA TABACUM est l’une des drogues les plus répandues. Le tabac fut introduit en France en 1650, offert à Marie de Médicis par Nicot de Villemin, ambassadeur du Portugal.
Les effets nocifs du tabac sont actuellement bien connus, aussi bien pour l’utilisateur que pour son entourage.
Le sevrage est difficile, car le tabac est une drogue que certains prétendent douce !!! Elle serait certainement à classer parmi les drogues dures. Elle engendre une accoutumance difficile à vaincre.
Arrêter n’est pas difficile en soi ; c’est même déconcertant de facilité. Se désintoxiquer de la nicotine est assez rapide, quelques jours au plus. L’intérêt des substituts à la nicotine est assez limité et ne fait que différer cette désintoxication. Plus difficile sera d’apprendre à se débarrasser du geste et de l’habitude.
Il faut apprendre à ne plus être fumeur, se priver du rituel et du semblant d’assurance qu’apporte la cigarette et c’est cela le plus difficile. Toute l’image corporelle et sociale s’en trouve modifiée ; apprendre à être différent, apprendre à être soi-même. La nicotine est par ailleurs un dopant intellectuel apportant une énergie artificielle, tout comme la caféine à laquelle elle est souvent associée. Le fumeur qui arrête se sentira donc un peu fatigué, un peu mou au début du sevrage.
Et comme pour toute drogue, l’arrêt doit être complet et DÉFINITIF. Pas même une toute petite lors d’une soirée ou lorsque l’on vous en offre une gentiment. La rechute est lente et insidieuse, mais généralement inexorable. Le tabac, c’est tout ou rien, il n’y a pas de milieu.
Le fumeur est un toxicomane au même titre que l’héroïnomane, et cette toxicomanie est à considérer comme une maladie à part entière. C’est ce que nous devons enseigner à nos enfants, d’autant plus que ce fléau gagne les collèges de façon galopante.
L’homéopathie peut aider dans cette démarche, à condition que la motivation soit forte et réelle.
La personne qui se décide a tout intérêt à se faire accompagner, soit par un médecin, soit par des proches. Il ne faut jamais culpabiliser le fumeur car la confiance est la clé de la réussite.
Ou petits conseils pour bien s’y préparer.
1. La veille du jour J, jetez tout ce qui s’apparente à du tabac à votre domicile, sur votre lieu de travail, dans votre véhicule.
2. Préparez-vous à éviter durant une dizaine de jours au moins vos amis fumeurs ; tous les prétextes seront les bons, surtout la vérité : j’arrête de fumer, et si je viens, il y aura toujours un rigolo qui m’agitera une cigarette sous le nez.
3. Préparez-vous également à éviter les endroits où l’on fume beaucoup ; trop tentant.
4. Prenez le temps d’annoncer à tous vos amis, famille et relations proches que vous avez arrêté de fumer, même si cela ne fait que 10 minutes. Cela vous forcera à tenir vos engagements avec vous-même.
5. Procurez-vous un agenda ou carnet de bord dans lequel vous tiendrez une sorte de journal. Vous pourrez y noter les moments où vous avez failli craquer, le nombre de fois où vous avez eu à prendre des granules, les endroits à éviter. Notez également le nombre de jours SANS ! Il faut bien s’auto-congratuler un peu !
6. Préparez de quoi vous occuper pour les dix jours à venir. L’ex-fumeur s’ennuie à mourir. En effet, on réalise quand on arrête qu’une foule d’occupations étaient motivées par le désir de cigarette : la pause café, la petite ballade dans le jardin, … Le planning doit être serré pour vous éviter le désoeuvrement, et ce dont on va parler : le grignotage. Et si vraiment vous n’avez rien à faire, tenez votre journal.
7. LE GRIGNOTAGE ! Heureusement, l’homéopathie est là. Si vous avez pris le temps de lire nos autres sujets, vous aurez repéré le remède ANACARDIUM ORIENTALE. Il est là entre autres pour cela. Pas question de basculer d’une toxicomanie vers une autre, celle de la nourriture, et généralement de la mauvaise (sucreries et autres toxiques).
8. Il est normal de prendre un à deux kilos quand on arrête de fumer. En fait, la cigarette augmente le métabolisme et par là même, les dépenses énergétiques. De plus, ce léger surpoids ne sera guère visible car réparti harmonieusement. Ce qui fait généralement dire aux amis que l’on rencontre : « tu as bonne mine ; c’est depuis que tu as arrêté de fumer ?
9. On peut limiter cette petite prise de poids par le sport. Bonne résolution qui va souvent avec celle d’arrêter de fumer. Prévoyez donc pour ces premiers jours une séance piscine avec une copine ou les enfants, pour les citadins, garez-vous un peu plus loin que d’habitude de votre lieu de travail, faites votre shopping à pieds…
10. Et surtout préparez vos remèdes homéopathiques à l’avance. Achetez votre KIT de manière à ne jamais en manquer (ça vous rappelle quelque chose ?) tout particulièrement ANACARDIUM ORIENTALE qu’il faudra toujours avoir sur soi les premiers temps.
Lectures complémentaires:
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