La maladie de Charcot
Deux
maladies neuromusculaires sont souvent confondues car leurs symptômes
sont similaires au début de la maladie.
1. Descriptions cliniques et symptômes :
2. Origine : stress et hyper activité :
3. Prendre soin du mental pour guérir le
corps :
4. La nutrition : un impératif :
a. Tempérament de la personne :
b. Influence de la digestion :
c. Estomac, foie et intestins : 3 éléments
essentiels ;
5. Conseils alimentaires :
6. Exemples pour les trois repas de la journée :
a. Notions essentielles à mémoriser :
b. Matin :
c. Midi :
d. Soir :
e. Les compléments alimentaires :
8. Exercices physiques :
9. Est-il possible de remédier à la fragilité ?
10. Conclusion :
11. Annexe : information sur l’Aspartame :
1. Descriptifs cliniques et symptômes :
Elle
est due à un défaut de myéline et des nerfs périphériques
qui ne jouent plus correctement leurs rôles d’isolant de l’axone. Il en
résulte une baisse de vitesse dans la propagation de l’influx nerveux.
Certains muscles moins innervés, s’affaiblissent alors.
2. Origine : stress et hyper activité :
Toutes
ces personnes ont subi dans leur vie récente un violent stress, la disparition
d’un être cher, un événement violent ou l’accumulation d’un
énorme stress oppressif.
Il
semble que cela concerne aussi les personnes ayant franchi un surpassement de
leur capacité à l’effort, étant allées de ce fait
très au-dessus de leurs limites et ce, de façon répétitive.
A
chaque fois, le malade subit intensément la situation ou l’acte, le conduisant
à une sévère dépression ou à une fatigue
intellectuelle profonde, au cours de laquelle, il va perdre sa joie de vivre
et s’enfoncer dans une sorte de léthargie. Quand il en sortira, ce ne
sera que très profondément affecté. Quelques mois plus
tard, la maladie se déclenchera.
Si
l’on considère la rapidité de l’évolution de cette maladie,
on ne peut s’empêcher de faire le rapprochement avec la violence du choc
à l’origine et la perte de l’envie de vivre du malade, pour qui la vie
devient un dégoût. Aussi l’entourage va devoir tout tenter pour
apporter joie et réconfort afin de contrebalancer l’effet violent et
traumatisant, responsable du déclenchement de la maladie. Il est important
que le malade retrouve goût à la vie et surtout l’envie de se battre,
car tout espoir n’est pas perdu.
Pour certains, ce sera l'abattement. Pour d'autres, à
l'inverse, s'installera progressivement une phase de découragement, puis
de révolte et enfin une volonté à vouloir vaincre la maladie.
3.Prendre soin du mental pour guérir
le corps :
Comme dans l'ensemble des maladies lourdes, ce sont les esprits ou caractères
forts qui ont le plus de chance de s'en sortir. Le mental est le meilleur médicament
du corps, suivi de l'hygiène de vie qui repose elle-même sur une
bonne hygiène alimentaire et physique, et surtout.. l'amour.
Stephan Stangaciu, un apithérapeute roumain, disait dans une de ses conférences :
"N'oubliez pas l'amour, donnez-vous beaucoup d'amour et donnez de l'amour
aux autres".
Donner de l’amour autour de soi ne fatigue pas. Au contraire,
cela procure un bonheur et une légèreté d’esprit qui freine
l’esprit d’abattement susceptible de s’installer. Spontanément, on ne
se concentre plus uniquement sur
ses propres problèmes et on trouve cet idéal porteur dont nous
avons tout besoin pour donner du sens à notre vie.
A cette vérité, on peut ajouter: Ne rien
attendre en retour pour n’être jamais déçu. Si par miracle,
un jour, une personne renvoie l'ascenseur, jaillissent en vous des larmes de
plaisir, de joie et de bonheur. Le système de fonctionnement de notre
société et l'amour mercantile de l'argent, des richesses et par
la même façon, d'un certain pouvoir, trompe l'humain et le détourne
des valeurs simples et pourtant, oh combien bénéfique pour l'âme
! Combien de personnes dépourvues de tout savent donner, ne serait-ce
qu'un sourire amical sincère ?
Pour les personnes en couple, préserver l'amour
est un dur combat, mais comment la personne seule peut-elle parler d'amour si
son conjoint l'a abandonné, si elle est veuve ou célibataire ?
Le secret de la vie repose dans ce cas sur l'amour du prochain. Une personne
diminuée physiquement par la maladie peut apporter beaucoup d'amour à
des personnes qui souffrent d'une autre manière qu'elle, souvent dans
le silence et l'isolement.
La joie et la patience sont deux autres qualités à cultiver, même
si la maladie rappelle tous les jours à l'ordre.
Se fixer un nouvel objectif de vie ! Si la maladie risque
de briser la vie, réagir sans tarder. Peut-être cela devra passer
par l’abandon de certains projets : « Adieu veaux, vaches, cochons,
couvées.. » Dirait La Fontaine, mais qu'importe ou plus exactement,
qu'y a-t-il de plus important que de préserver et renforcer l'amour,
y compris du couple ?
4.La nutrition : un impératif :
La nutrition est un élément clé
pour lutter contre la fatigue, ainsi que pour les problèmes de phonation,
de crampes et de douleurs.
L’alimentation
et la nutrition jouent un rôle capital pour les biens portants, à
plus forte raison chez les personnes atteintes de maladies neurodégénératrices
comme la sclérose latérale amyotrophique.
a.Tempérament de la personne :
Un des facteurs
aggravant est le tempérament, qui lui aussi peut être influencé
et modifié au fil des ans.
Le tempérament
d’une personne jeune, dynamique, évoluera obligatoirement parce qu’elle
sera obligée de s’adapter aux évènements que lui réserve
la vie, ce qui veut dire que l’on peut modifier petit à petit sa façon
d’être et sa gestion de la vie.
Rien n’est
fixe, tout est mouvement. Vous pouvez aller dans le sens que votre corps réclame
si vous l’écoutez ou dans les sens qui vous plaisent, ou que vous avez
toujours suivi.
En fait, c’est
un peu comme une voiture. Elle a besoin d’un entretien régulier pour
pouvoir rouler les jours où vous en avez besoin. Si le moteur ne fonctionne
pas bien, il ne tombe pas encore en panne, mais il fume. Avec le temps, il fumera
de plus en plus et encrassera tous les circuits d’échappement jusqu’au
jour où c’est un grand feu qui se déclare. Les
pompiers viennent, éteignent le feu, et tout semble rétabli, du
moins en apparence. En réalité le feu continue à couver
et il brûle tout l’intérieur. Tout à coup, tout s’écroule,
car les structures internes n’existent plus, tout à brûlé
sans que personne n’ait pu mesurer le danger.
Pour une personne,
c’est pareil. Il faut comprendre
que nous devons entretenir notre corps du mieux que nous pouvons pendant que
nous allons bien. Lorsque nous ne sommes pas bien, la capacité d’utiliser
ce que nous apportons chaque jour est très faible. Si nous n’en tenons
pas compte, nous nous mettons en indigestion et nous aggravons notre problème.
Nous chargeons notre corps de toxines, qui s’accumuleront dans les muscles et
dans les centres nerveux
Ces toxines
empoisonneront ces centres, et les détruiront petit à petit.
Lorsque nous
n’allons pas bien, nous ne savons plus ce que nous devons faire pour aller mieux,
nous ne sommes plus objectifs et nous n’avons plus la force de réagir
immédiatement, le système nerveux déprime.
A ce moment
là apparaît la maladie.
b.Influence
de la digestion :
La santé,
en général, dépend de la digestion des aliments, c’est
le carburant de notre moteur : plus la capacité d’assimilation de
la muqueuse intestinale est importante, mieux l’on digère et meilleur
sera l’état général.
Lorsque la
muqueuse est de bonne qualité, les déchets alimentaires ne deviennent
pas toxiques et ne l’attaquent pas. Par contre si cette muqueuse est agressée,
elle devient poreuse et laisse passer dans le sang les toxines, qui entraînent
un empoisonnement général.
Ces toxiques
s’accumuleront à des endroits donnés, suivant les tempéraments,
et, à la longue, détruiront des cellules.
Si ce sont
des cellules nerveuses, celles ci désorganiseront les commandes et les
fonctions qui dépendaient d’elles. Nous comprenons mieux pourquoi des
maladies neuromusculaires peuvent alors s’installer.
J’ai constaté
maintes et maintes fois que tous les malades atteints de maladies dégénératives,
de Charcot, Charcot Marie, de Parkinson, de polyarthrite, de Sclérose
en plaque, étaient gênés, pendant les années précédentes
le déclenchement de leur maladie, par des problèmes digestifs
qui se traduisaient par des fatigues chroniques, des réactions allergiques
(nez qui coule ou nez bouché, douleurs articulaires itinérantes,
eczéma, fragilité du système nerveux, angines à
répétition, crampes musculaires, douleurs, déprime).
Ces personnes
n’éprouvent pas forcément de difficultés digestives telles
que nous les connaissons. Apparemment tout passe bien, mais les manifestations
se traduisent autrement, par exemple des douleurs ou raideurs articulaires,
des crampes ou des problèmes de peau, ou simplement des difficultés
à garder le moral.
Toutes les
personnes, en général, croient que leurs problèmes de santé
leur arrivent sans qu’ils y puissent quelque chose. Rares sont les gens qui
comprennent que nous construisons notre santé pendant toute notre vie.
Certes, le facteur héréditaire n’est pas modifiable, mais nous
pouvons l’aggraver en persévérant dans les habitudes qui ont amené
ce
problème au fil des générations
ou stopper, au maximum, le processus en vivant un mode vie adéquat.
c.Estomac,
foie et intestins : 3 éléments essentiels :
Chaque fois
que vous ne digérez pas bien, que vous avez mangé plus que vous
ne pouvez digérer, que vous êtes fatigué, votre estomac,
foie, intestins fonctionnent au ralenti et perturbent d’autres organes. Par
exemple, lorsque l’estomac a des difficultés à digérer(la
fatigue, le stress bloquent ses sucs digestifs), le foie et les intestins ne
peuvent pas non plus faire leur travail et c’est souvent les poumons qui sont
en difficultés (souffle court, mal à inspirer) pour les maladies
neuromusculaires. Ce qui se traduit par un manque d’oxygène sanguin,
suivi immédiatement par un manque de concentration et une perte de force
musculaire.
Si vous laissez
cette situation s’installer, ce que vous êtes en train de perdre sera
définitivement perdu, alors que, si vous réagissez immédiatement
en rétablissant vos fonctions digestives le plus rapidement possible,
vous retrouverez votre vitalité d’avant les problèmes digestifs.
La preuve en
est que souvent les personnes me disent : « Lorsque je
ne mange pas ? Je me sens bien. Pourquoi faut-il manger ? »
Après
beaucoup de recherches et d’analyses, la médecine découvrira de
quelle maladie vous souffrez. Ce n’est pas si simple : les symptômes
sont diffus, beaucoup de maladies sont possibles avec les mêmes symptômes.
On se focalise
sur les conséquences de la maladie, mais pas suffisamment en amont, sur
certains organes comme le foie, l’estomac, les intestins qui peuvent être,
en grande partie, responsables de la fatigue chronique. En médecine chinoise,
nous apprenons qu’il n’y a pas de plus grosse fatigue que
la fatigue venant d’un foie surchargé.
A ce sujet, le Dr C. Kousmine (cf.Sauvez
votre Corps) faisait remarquer que, lorsqu'un
trop plein de substances toxiques agit en débordement de la capacité
de neutralisation du foie, il est rejeté dans les intestins. La
muqueuse intestinale devient alors altérable, poreuse, ouvrant ainsi
une baie géante à l'intoxication de l'organisme, qui doit alors
lutter énergiquement.
Généralement les personnes atteintes de
maladies neuro-musculaires ont eu, dans le passé, des manifestations
allergiques, comme l’eczéma, le rhume des foins, l’asthme.
Après
maintes recherches et essais , voici ce qu’il en résulte :
1. Les poussées ou crises, que ce soit douleur, paralysie,
fatigue ou aphonie, sont généralement liées à des
problèmes digestifs qui provoquent des effets secondaires, un peu comme
des allergies, mais dont les effets, pour une erreur commise, peuvent durer
d’un à trois mois.
2. Les aliments mal tolérés sont : les
acidifiants, dont l’alcool, le vinaigre, la moutarde, le sucre, le chocolat,
tous les produits laitiers, le gluten, les viandes.
3. Tous ces aliments créent une réaction acide qui
attaque la gaine de myéline protégeant le système nerveux,
et qui est déjà très fragilisé dans les maladies
neuro musculaires.
4. Les malades Charcot, ou les malades neuromusculaires
en général, ont toujours des difficultés digestives. Les
sucs digestifs sont toujours insuffisants ; la réaction chimique
n’est donc pas suffisante pour transformer et rendre utilisables, pour l’organisme,
les aliments ingérés.
5. De plus ces malades éprouvent un besoin irrésistible
de manger : plus la digestion est défectueuse, plus grand est le
besoin de manger, comme un appel de vide, ce qui fatigue encore plus le système
nerveux. Ceci est dû à la muqueuse enflammée, qui a besoin
d’un contact, comme une pommade pour être soulagée. C’est le cerveau
qui déclenche la libération des sucs digestifs. Donc, si les organes
digestifs sont surchargés et irrités, les nutriments ne pourront
jamais être rendus utilisables pour nourrir le système nerveux,
et celui-ci, par retour, ne sera pas efficace pour commander le déversement
de sucs digestifs suffisants pour digérer les aliments de la sphère
viscérale. Ces aliments deviendront obligatoirement toxiques et se conduiront
comme des poisons dans l’organisme. Ces poisons attaqueront la partie la plus
vulnérable de l’organisme, notamment le système nerveux pour les
maladies neuromusculaires.
6. Ces mêmes poisons produiront des toxines dans les
intestins qui les enverront dans tout l’organisme, ils s’accumuleront dans les
tissus, d’où les douleurs, qui occasionnent de la fatigue et une diminution
des forces musculaires.
5. Conseils alimentaires :
Il
est conseillé de résister, coûte que coûte, au besoin
de manger sans faim, de grignoter, même si ce sont de bonnes choses comme
des fruits. Mangez les à des repas de fruits, mais pas sans arrêt,
sinon vous sollicitez sans cesse votre système nerveux inutilement.
Il
faut que vous vous habituiez à avoir constamment une petite sensation
de faim car, lorsque vous n’avez plus faim, vous êtes déjà
en trop plein.
Vous
ne le sentez pas tout de suite, il faut bien une demi-heure après le
repas, pour que vous puissiez commencer à voir que vous avez, encore
une fois, trop mangé.
Boire
un peu de tisane chaude après le repas augmente la production d’enzymes
nécessaire à la digestion.
Chez
le neuro-arthritique, la sensation de satiété met du temps à
être perçue, il faut bien une demi-heure, voire plus. Passé
ce délai, la sensation de faim disparaît et la digestion se met
en route seulement à ce moment là.
Une
heure à une heure trente après le repas, vous pouvez avoir très
soif, si vous buvez à ce moment là, vous diluez les sucs digestifs,
vous ralentissez la digestion. La soif, à ce moment, vous dit que le
foie entre en action et qu’il peine à exécuter le travail digestif
demandé. C’est pour cela qu’il faut toujours surveiller le foie et ne
pas le mettre en surcharge, car vous ne comprendrez pas pourquoi, tout à
coup, vous commencez de nouveau à avoir des douleurs ou des crampes musculaires
ou de la fatigue.
Attention !
Lorsque vous mangez vite ou que vous ne réfléchissez pas à
ce que vous mangez, la sensation de satiété sera encore plus longue
à se manifester. Alors, prenez garde à bien mastiquer.
Pour
les personnes luttant pour perdre du poids, un conseil : ne mangez plus
rien après le repas de midi, buvez lorsque vous avez soif, mais ne mangez
plus, ce sont les repas de l’après-midi et du soir qui chargent l’organisme
et seront stockés, particulièrement pour les maladies neuro musculaires.
Pendant
le repas de famille du soir, éloignez-vous, occupez-vous ailleurs, n’essayez
pas de vous mettre à table avec tout le monde.
Si
votre mobilité se réduit, vous ne pouvez pas utiliser trop de
calories, ce dont vous avez le plus besoin se sont des vitamines, des minéraux,
des acides gras poly-insaturés, donc des légumes, des fruits,
des oléagineux. L’apport et la qualité de l’huile sont primordiaux,
en tant qu’anti-oxydant qui protège et nourrit les conductions nerveuses
et la gaine de myéline.
Supprimez
toute huile chauffée, toute margarine ; ce sont des destructeurs
de la qualité de la muqueuse intestinale et de la gaine de myéline
du système nerveux. La muqueuse intestinale deviendra poreuse et la gaine
de myéline disparaîtra petit à petit. Or c’est elle qui
permet d’isoler les nerfs orthosympathiques, c’est elle qui assure la conduction
et la qualité des informations nerveuses.
En
prenant des anti-oxydants, des vitamines naturelles, des minéraux assimilables,
du pollen frais, vous augmenterez la capacité de défense du système
immunitaire.
Mastiquez
longuement, n’avalez jamais sans vérifier si tous les aliments sont bien
réduits en purée dans votre bouche. En effet, le but de la mastication
est de réduire les aliments en purée le plus finement possible,
de manière à augmenter leur imprégnation par la salive
et ensuite par tous les sucs digestifs, sinon la digestion aura du mal à
être efficace, et produira fermentations et toxines.
Les
minéraux, les vitamines, les acides gras poly-insaturés sont emprisonnés
dans les fibres des aliments. Ils seront libérés par la mastication
qui meule les fibres.
Les morceaux d’aliments qui arrivent dans l’estomac et qui
sont insuffisamment broyés créent des fermentations, des inflammations
de toutes les muqueuses digestives.
Supprimer tabac et alcool, principaux pourvoyeurs de cancers, de la sphère orale en particulier.
Supprimez le glutamate (E 620 à E 625) et l’aspartame
car ce sont des poisons du système nerveux, des acidifiants de tous les
liquides du corps, des toxiques très puissants, présents un peu
partout dans notre alimentation moderne. Faites particulièrement attention
aux plats et produits finis (pâtes, sachets pour soupes, pâtes à
tarte, conserves, produits lyophilisés, etc.).
- Révisez votre alimentation en diminuant ou, mieux, en bannissant les
sucres et la viande, les produits laitiers responsables de fermentations intestinales,
sources d’auto empoisonnement.
- Neutralisez l’acidité (équilibre acido-basique), facteur principal
de perturbation électrique dans la bouche, cause d’intoxication aux métaux
lourds d’origine dentaire (plus il y a d’acidité, plus les métaux
lourds forment des précipités et se fixent dans les tissus). Le
stress est un des plus grands pourvoyeurs d’acidité. Manger vite, sans
réfléchir à ce que vous mangez, empêchera la transformation
chimique des aliments : le cerveau ne peut pas commander aux organes de
déverser, en quantité suffisante, les enzymes digestives. Des
acides de fermentation se forment et acidifient tous les intestins et le sang.
Pour
favoriser et économiser la production de la myéline autour de
la gaine des nerfs, les aliments utiles sont les acides gras poly-insaturés.
Utilisez une huile de bonne qualité, mais surtout non chauffés,
et des oléagineux, en quantité raisonnable, sinon ils surchargent
le foie.
Evitez
les aliments acidifiants, notamment les plus acides :produits animales
et sucre.
6.Exemples pour les trois repas de la journée :
a.Notions essentielles à mémoriser :
Il
est difficile de garder toujours une règle de vie sans écart,
mais il faut savoir que les personnes atteintes de maladies dégénératives
se remettent très difficilement de ces écarts, il leur faut beaucoup
de temps. Un écart se paie souvent très cher.
Ainsi, pour un repas contenant du sucre rajouté,
la remise à niveau peut prendre de sept à vingt et un jours, pour
un seul repas.
b.Petit déjeuner :
Ce
repas important conditionne la digestion de la journée. Se mettre en
indigestion le matin coupe les forces, et provoque des douleurs pour toute la
journée.
Les
tempéraments neuro-arthritiques supportent très mal les farineux,
surtout le matin à jeun. Ils ont de la difficulté à basifier
leur bol alimentaire, car leur système nerveux produit beaucoup d’acides.
Le matin, leur commandes neuronales sont ralenties par rapport à toute
la masse viscérale, elle est encore en sommeil et prend du temps pour
se mettre en route.
Donc,
s’ils absorbent immédiatement des farineux, ceux-ci auront tendance à
fermenter et produiront une indigestion.
Le
meilleur choix est de commencer à boire un verre d’eau tiède en
se levant, puis de passer à la salle de bain, et de manger seulement
ensuite.
Le
plus facile à assimiler le matin pour un neuro-arthritique, sont les
légumes, non les fruits.
Vous
mangez ces légumes sous la forme souhaitée.
Cela
peut être un jus de légumes tiédi : il ne faut pas
refroidir l’estomac. Pas un jus de tomates, la tomate est acide et un peu lourde
pour le foie, le matin, à jeun.
Cela
peut être une salade de carottes (que vous pouvez tiédir)ou d’autres
légumes râpés très fins ou mixés, de manière
à arriver dans l’estomac en purée fine et non pas en morceaux
qui risquent d’être agressifs pour la muqueuse
Les
légumes crus le matin sont beaucoup mieux tolérés et apportent
plus d’énergie pour les neuro-arthritique.
Cela
peut être une soupe de légumes, préférables aux farineux
ou aux excitants.
Le
neuro-arthritique a besoin de plus de protéines, donc vous pouvez compléter
les légumes avec des légumineuses comme lentilles, haricots, soja,
pois chiche, haricots azukis (haricot japonais), galette de sarrasin. Vous pouvez
aussi manger un Ĺ“uf ou du poisson, si cela vous convient.
Le
neuro-arthritique a besoin de beaucoup de légumes crus, mais il faut
qu’ils soient réduits en purée ou mixés.
Les
légumes crus apportent plus de vitalité, ce sont des aliments
vivants. Choisissez-les de bonne qualité, pour avoir un plus grand apport
de vitamines, de minéraux, ainsi que d’enzymes.
Ne
mangez pas glacé, faites tiédir tout ce qui sort du réfrigérateur.
Commencez
votre repas de midi par des légumes crus.
Puis
faites un légume cuit, une légumineuse (lentilles, haricots, azukis,
pois chiche) qui constitue l’apport protéique dont vous aurez besoin.
Le neuro-arthritique a besoin de beaucoup de protéines, et les protéines
végétales sont plus faciles à digérer. Ce qui ne
veut pas dire qu’il ne faut pas de protéines animales du tout. Le poisson
est généralement bien supporté.
Mais
évitez de manger des protéines animales au petit déjeuné
et à midi. La meilleur chose à faire est d'intervertir les protéines
animales et végétales sur les repas du matin et du midi.
Ceci n’est pas une règle, simplement une suggestion
pour les personnes qui auraient faim en mangeant uniquement des légumes
le matin.
Tout
cela peut se traduire ainsi :
Légumes
crus en entrée
Légumes
cuits + pommes de terre + poisson
Légumes
crus en entrée
Légumes
cuits + céréales sans gluten (riz complet, millet, quinoa, sarrasin,
amarante) + légumineuse
Les céréales ne doivent pas dépasser
¼ de la ration totale.
Oubliez
tout dessert, toujours trop sucré.
Mangez
léger.
Une
soupe ou un légume cuit ou les deux plus un peu de céréales
sans gluten. C’est le soir que les céréales, en petites quantités,
se digèrent le mieux pour les neuro-arthritiques.
Le
repas du soir, lors d’une activité réduite, charge facilement
l’organisme qui stocke le trop plein inutile tout de suite. Le neuro-arthritique
a des difficultés à réutiliser les réserves stockées ;
il aura des problèmes énormes à perdre du poids, surtout
en vieillissant, le cerveau ne commandant pas la libération des stocks.
Donc,
soyez très vigilants pour le repas du soir : il est souvent plus
facile de ne pas se mettre à table que de dire : « Juste
un peu », les neuro-arthritiques ne peuvent pas gérer un peu
le soir.
C’est
alors qu’ils ont besoin du soutien de leur famille, il ne faut surtout pas qu’elle
mette la pression pour qu’ils fassent comme tout le monde.
Le
combat avec soi-même est déjà assez difficile.
Il
vaut mieux ne pas avoir à la maison tout ce qui ne correspond pas à
la personne malade, il serait souhaitable que tout le monde participe et mange
le plus rapprochant possible de la personne atteinte, la famille ne se portera
que mieux. Il ne sert à rien de dire, « vous expliquez, il
comprendra ». Cela ne suffit pas en tant qu’accompagnement, il faut
que tout le monde joue le jeu.
Au
niveau émotionnel, il est impossible de se battre sur tous les fronts.
Le
digestif, l’émotionnel et le nerveux se donnent des messages aller-retour
sans arrêt. Si l’un ne va pas, l’autre ne pourra pas aller. La médecine
chinoise dit : «Qui est mal dans son ventre est mal dans sa tête »
et vice-versa. La constipation ou la diarrhée illustrent à merveille
cette théorie.
De même pour les apports en minéraux, vitamines
et autres compléments alimentaires : ils doivent être apportés
régulièrement et quotidiennement pour être efficaces et
utilisables à long terme. Méfiez-vous des vitamines synthétiques
et des minéraux à leurs états bruts, c’est à dire
qui n’ont pas étés rendus assimilables par les plantes. Les apports
synthétiques auront des effets rapides mais avec des effets secondaires
à long terme.
Surtout
restez optimiste, regardez la réalité en face, restez le plus
autonome possible, ne baisser jamais les bras. Ce que l’on ne peut faire un
jour, pourra être fait un autre jour.
Chaque
matin il faut être content de ce que l’on peut faire. En bref, il faut
vivre pleinement le moment présent.
Les
neuro-arthritiques ont besoin de plus de protéines, mais il faut que
ces protéines soient assimilables par son organisme fatigable.
Les
protéines les plus facilement dégradables sont les protéines
végétales. Le poisson est généralement bien toléré
contrairement aux fruits de mer.
Il
faut faire le maximum pour ne pas fatiguer l’état général
par une digestion laborieuse, sinon l’énergie nécessaire sera
prise sur la force générale disponible et, à ce moment
là, les forces musculaires seront diminuées ; la fatigue
s’installera et les douleurs augmenteront.
e.Les
compléments alimentaires :
Les
compléments alimentaires sont nécessaires car des carences dues
à une assimilation déficiente se sont installées pendant
des années, voire toute une vie, et il faut augmenter les apports journaliers
en vitamines, minéraux, acides gras poly-insaturés.
Il
n’y a pas de remède miracle ; chaque être, avec son tempérament,
son code génétique, assimile les nutriments à sa façon ;
c’est pour cela qu’il vaut mieux être conseillé par un thérapeute
expérimenté.
Voici
quelques produits de base qui aident à augmenter l’assimilation et sont
riches en nutriments bio disponibles.
Le
« Pianto » apporte les minéraux, les acides aminés
indispensables, difficilement utilisables dans l’alimentation. C’est en plus
un rééquilibrant et un draineur hépatique, il active les
échanges cellulaires, donc il augmente l’immunité . Le Bio St
Joseph qui l’accompagne corrige l’assimilation là où elle fait
défaut. Ce sont des apports nécessaires pour compléter
notre alimentation carencée.
« Lactospectrum »,
du laboratoire « le Stum », a une action spécifique
sur les intestins en agissant sur la flore et sur la qualité de la muqueuse.
« Vectoméga »,
du laboratoire « Le Stum », agit sur la qualité
de la gaine de myéline.
« Pollen
frais Perci du Sert », (le pollen sec n’est pas suffisamment efficace)
il agit en tant qu’enzymes sur la bio disponibilité des aliments.
« Ultraclear
PH », du laboratoire « Bio Nutrics », agit
en tant qu’ anti-inflammatoire cellulaire.
« Immubalance »,
du laboratoire « Bio Nutrics », est un anti-inflammatoire
cellulaire, il relance le système immunitaire, il complète « ultraclear
PH ».
Toutes
les vitamines, notamment la vitamine C, peuvent provoquer des effets secondaires
si elles ne sont pas naturelles, mais la vitamine C naturelle combat les inflammations,
augmente la résistance du système immunitaire, réduit les
douleurs et aide à lutter contre le stress.
« Green
Magma » est du jus d’herbe d’orge, un aliment particulièrement
nourrissant par son apport en vitamines, minéraux, enzymes, acides aminés,
antioxydants. C’est un aliment de choix pour nourrir et fortifier le système
immunitaire et la résistance nerveuse.
Les
gaines germées qui sont des revitalisants énormes sous forme alimentaire,
des apports énormes en vitamines, minéraux assimilables et enzymes.
Ce sont des aliments de premier ordre, à la portée de tous les
budgets pour revivifier les organismes déficients. Ce sont les graines
germées qui ont été utilisés pendant les périodes
de restriction pour garder les animaux en bonne santé malgré le
peu de nourriture.
7. Conseils pour le mental :
Vous voici maintenant au pied du mur, dans une situation
que vous n'aviez certainement pas imaginée " dans le pire"..
Cette épreuve est une véritable occasion pour démontrer
la sincérité de votre amour envers tous ceux qui sont autour de
vous. Ne vous laissez pas accabler par les sentiments négatifs mais,
au contraire, dominez-les, car qui peut supporter un esprit abattu ? Le malade
doit retrouver un cœur calme et ne pas cultiver le ressentiment. Il faut savoir
tourner la page à un moment de son existence, c'est peut-être le
moment de le faire !
Sachez que toute chose arrive pour une raison précise,
même la maladie. Il y a une leçon à tirer de tout. Généralement
nous ne connaissons la raison que bien plus tard. Apprendre à faire confiance
aux énergies qui sont au-dessus de nous, elles sont là pour nous
aider. L’homme ne peut pas vivre uniquement dans le matériel, il doit
apprendre à faire confiance aux énergies divines. Dans ce domaine,
chacun est seul et libre de penser, de faire confiance ou de ne pas faire confiance,
de se confier ou de ne pas se confier à un être divin. Nous ne
sommes jamais seuls sauf si nous le voulons. Le fait de le savoir est rassurant :
quoi qu’il nous arrive, nous pouvons être persuadés que nous arriverons
à nous en sortir, à condition que nous fassions entièrement
notre part. Puisque les êtres humains ne peuvent pas nous aider, faisons
confiance aux forces divines qui ne demandent que cela. Il n’y a pas besoin
d’avoir un intermédiaire humain pour se confier à elles, elles
sont en chacun de nous, simplement mises en veilleuse par le matérialisme
de notre société, qui permet de vivre quotidiennement.
Chaque matin, chaque jour, vous devez, non pas ce qui
ne va pas, mais au contraire, tout ce que vous pouvez faire et ce que vous devez
faire, pour entretenir au mieux votre état général. N’oubliez
pas que c’est pendant que vous allez bien qu’il faut tout faire pour que tout
continue à bien fonctionner, quand rien ne va plus, c’est très
long à récupérer pour toutes les maladies dégénératives.
Il y a des paliers, et lorsqu’il y a une rechute, on descend un palier, qui
lui, ne se remonte plus.
Il ne faut jamais baisser les bras :on ne sait jamais
quand on a descendu un palier, on ne peut le savoir qu’avec du recul. C’est
pour cette raison qu’il faut absolument gérer le quotidien et, à
chaque instant, se faire la guerre à soi-même pour ne pas se laisser
aller à la facilité. C’est un combat de tous les instants, tant
au niveau mental, qu’énergétique ou alimentaire. Il faut toujours
être conscient de ce dont notre organisme a besoin à un moment
précis, à ce que nous devons faire maintenant pour que demain
et les jours suivants nous puissions aller bien. Ce que nous faisons mal aujourd’hui
se verra seulement dans dix jours ou un mois. Notre corps peut être comparé
à un très grand navire, ou à un très grand avion.
Lorsqu’on commande une manĹ“uvre, rien ne se passe immédiatement, il lui
faut du temps et de la distance pour que, tout d’un coup, nous voyions apparaître
le résultat de ce que nous avons commandé, souvent nous avons
déjà oublié ce que nous avions commandé et nous
ne savons plus pourquoi nous avons telle ou telle réaction. C’est pour
cela qu’il est très important de nous obliger à avoir des règles
de vie qui correspondent à notre état de santé.
Parfois, c'est le conjoint du malade qui est plus fort
moralement et c'est lui qui aide les membres de la famille à garder le
moral. Il serait bon également d'établir les nouvelles priorités,
lors d'une discussion familiale par exemple. Quand il y a des enfants, cela
peut non seulement perturber leur croissance, mais surtout attrister profondément
leur esprit. Il faut leur donner l'idée de ce qu'endure le parent malade,
et à ce que la situation va engendrer de sacrifices, bien que les assurances
sociales ou volontaires comblent une partie du manque à gagner pour le
foyer, peut-être celui-ci devra réduire la voilure ?
L'amour au foyer dépend en grande partie de l'état d'esprit de
chacun. Gardez toujours en mémoire que rien ne nous est dû. Tout
ce que nous avons, nous l’avons reçu, le bien mais aussi le mal. Il faut
faire des efforts, des sacrifices et, si chacun y met du sien, toute la famille
s’harmonisera dans un nouvel échange et une nouvelle relation s’installera.
Le manque de communication est souvent une porte fermée entre les conjoints.
Malheureusement, certains malades baissent les bras petits
à petit, acceptant leur sort comme si l'espoir de vaincre n'était
qu'un miroir aux alouettes.
Il faut garder coûte que coûte cette rage
de vaincre envers et contre tout.
Les malades neuromusculaires sont toujours des battants
qui ont besoin d’aller de l’avant, profitez de ce trait de caractère
pour ne pas vous laisser abattre facilement. Il y a toujours une solution à
vos problèmes, pas forcément là où vous la cherchez.
Restez ouvert à toute solution.
Il est très important de maintenir un idéal porteur. Certes, le
plus difficile est de lutter contre l'isolement, la perte d'amis qui s'éloignent
petit à petit ou desquels le malade s'éloigne afin de ne pas montrer
l'image d'une personne diminuée physiquement.
Tout ce que vous pouvez faire tout de suite, faites-le ;
vous ne savez jamais ce que demain vous réservera. Il faut garder un
objectif pour que, le soir venu, vous puissiez avoir le sentiment de ne pas
avoir vécu pour rien.
Le conjoint va devoir également lutter pour ne pas laisser son amour
tiédir puis refroidir, voire, dans les cas extrêmes, envisager
une double vie ou un divorce. Le caractère du malade va tendre vers le
bas et, s'il n'en est pas conscient, cela peut rendre la vie de son conjoint
insoutenable.
8. Exercices physiques :
Le stress étant la principale composante de cette maladie, il est bon
d'apprendre quotidiennement à l'évacuer, tout au moins, à
le gérer. Apprenez à vivre le moment présent, attendez
d’être au lendemain pour voir comment vous serez et comment vous pourrez
affronter la nouvelle journée.
Quand le malade est déjà dans un handicap moteur important (ou
même débutant), notamment au niveau des membres inférieurs,
la seule vraie contrainte de la thérapie résidera dans l’exercice
physique, mais sans fatigue. La balnéo semble donner de bons résultats.
Alors, si vous avez un centre près de chez vous, n’hésitez pas
à y aller autant de fois que vous pouvez. Il semble qu’un bon rythme
serait de trois fois par semaine. Cela pourrait être suffisant, sans pour
autant se fatiguer avec des contraintes journalières. Quand les muscles
restent trop longtemps sans effort, ils ne peuvent plus s'oxygéner correctement
ce qui provoque, entre autres facteurs, une atrophie musculaire qui contribuera
en grande partie à accroître l'immobilité.
Il est important de s’oxygéner suffisamment, d’aller
dehors, au grand air, tous les jours. Le rôle des poumons est capital
pour oxygéner le sang. L’oxygène est le charbon pour les muscles,
il augmente la capacité du cerveau. Toutes les fonctions sont diminuées
lorsque l’oxygène sanguin diminue : la fatigue augmente, la capacité
digestive diminue, les risques de chute sont plus fréquents.
Le « bol d’air Jacquier » aide
à augmenter la quantité d’oxygène respirée, puis
véhiculée par l’hémoglobine des globules rouges jusqu’aux
cellules et à y favoriser sa disponibilité, ce qui revient à
améliorer l’assimilation de l’oxygène, sous une forme naissante,
très assimilable, et permet donc d’augmenter la vitalité. L’effort
nécessite de l’oxygène, ce que fournit le « bol d’air
Jacquier ».
La fatigue est une conséquence logique de la sclérose
latérale, n’oubliez pas que la digestion, notamment le foie, aggrave
cette fatigue. Le pire est que, même après un bon sommeil, cet
état coupe la joie de vivre. Vous ralentissez dans les tâches quotidiennes,
réduisez la capacité de réflexion et surtout empêchez
de mener une vie normale. C’est pour cela qu’il faut faire attention à
la façon de gérer votre santé au quotidien, profitez des
moments où vous allez bien pour instaurer des habitudes qui vous permettent
d’aller plus loin et de préserver au maximum tout ce qui va bien.
Tout d'abord, il est impératif de s'accorder plusieurs
coupures dans la journée. Il n'est pas nécessaire de "se
forcer à dormir", mais s'étendre quelques minutes sans rien
faire, ni lire, ni regarder la télévision, uniquement du repos
! Le cerveau doit pouvoir être mis au repos sans qu'une activité
quelconque vienne le perturber ou lui imposer un travail.
D'autre part, ces périodes de repos ne doivent pas excéder dix
à quinze minutes, car alors, il entrerait dans une phase de sommeil,
ce qui n'est pas le but recherché. Il est préférable de
s'accorder deux ou trois courtes pauses dans la journée plutôt
qu'une grande.
La fatigue peut être aussi la résultante d'un état dépressif.
On ne soulignera jamais assez la nécessité d'une prise en charge
par un encadrement psychothérapeutique compétent, particulièrement
lorsque le malade a tendance à voir le mauvais côté des
choses.
Lorsque vous êtes dans un jour de bonne forme,
l’organisme en profite pour mettre de l’énergie en réserve pour
les jours où vous êtes dans l’incapacité de faire des réserves.
Ce sont les jours de pleine forme qui sont souvent préjudiciables aux
malades.
En effet, ils veulent vite rattraper le temps perdu et
se dépensent sans compter. A ce moment, ils sont de beaucoup au-dessus
de leur capacité de gestion de leurs forces et, au lieu de s’économiser
pour pouvoir stocker des réserves, ils tirent tant sur les réserves
de la machine, qu’au lieu de mettre en réserve, ils épuisent encore
ce qui est déjà stocké.
Après cela, ils mettent dix jours à récupérer
une fatigue qui n’est, en fait, qu’une surconsommation d’énergie.
Il est important, les jours de pleine forme, de ne pas
dépenser plus d’énergie que les autres jours pour que l’organisme
puisse faire des réserves.
Il faut apprendre à gérer son énergie avec sagesse, d’après ses possibilités propres et ne pas surestimer ses forces.
10. Conclusion :
Que
peut faire la personne atteinte de ces troubles ?
Actuellement
le corps médical cherche désespérément à
soigner une maladie, à faire disparaître un symptôme ne serait-il
pas plus judicieux d’essayer de comprendre ce que l’organisme veut dire ?
Quelque
chose ne fonctionne pas, le système nerveux n’est pas assez nourri, il
ne peut pas protéger sa gaine de myéline.
Que
faire ? Apporter plus de myéline ? Il faut qu’il puisse utiliser
et mettre en place déjà ce qu’il a.
La
médecine chinoise, tout comme les docteurs Kousmine et Seignalet, nous
l’apprenne, ce sont les intestins qui permettent d’apporter et de rendre utilisable
tout ce dont le système nerveux a besoin pour fonctionner mais aussi
pour mettre un peu de surplus en réserve.
Ainsi
les émotions tordent les entrailles donc les intestins s’acidifient et
le processus d’acidité commence.
A
ce moment, vous pouvez donner toutes les vitamines que vous voulez, l’organisme
les brûlera, mais ils n’apporteront aucun bénéfice, car
ils seront inutilisables.
Plus
longtemps cette carence s’installera, plus la maladie s’accentuera.
Il
faut donc à tout prix rééquilibrer la flore intestinale,
et essayer de comprendre ce que nous sommes en devoir de faire pour aider les
intestins à mieux assimiler, c’est à dire pouvoir transformer
chimiquement les aliments au moyen des enzymes intestinales et les rendre utilisables
par les cellules.
Le
fait est que toutes les personnes atteintes de maladies neuromusculaires, et,
en fait, de toutes les maladies de dégénérescence, ont
des problèmes intestinaux qui se traduisent par différents symptômes
au départ (rhumes à répétition, douleurs, baisses
de moral, fatigue, problèmes de peau, etc.). Ces problèmes d’assimilation
fatiguent le système nerveux central en le carençant, en affaiblissant
la gaine de myéline, ce qui se traduit par une diminution du passage
des influx nerveux dans les neurones.
Pendant
longtemps on ne voit rien, tout continue à tourner, le système
nerveux est régi par la loi du tout ou rien. C’est-à-dire que,
aussi longtemps que d’influx nerveux arrive à passer suffisamment d’un
neurone à l’autre, on ne voit rien, tout semble correct ; mais il
y a un seuil en dessous duquel l’info ne passe plus ; alors tout s’arrête
de fonctionner quoi que l’on fasse, et il est très
difficile, voir impossible de relancer le processus.
Assimiler
ne veut pas dire : être dispensé de constipation ou de diarrhée.
Les
intestins sont régis par le système nerveux parasympathique c’est-à-dire
le système nerveux non myélinisé. C’est un système
qui agit sans que nous le commandions de façon volontaire. Il fonctionne
tout seul. Il régit tous les organes digestifs. C’est ce système
nerveux et le système hormonal qui règlent l’assimilation des
aliments et la mise en réserve du trop plein de nutriments ainsi que
l’élimination des toxines.
Il
a des réactions à distance et dans le temps. Par exemple, si vous
chargez le foie, tout va bien sur le moment, mais, quelque temps, après
vous aurez mal à la tête, à la nuque, aux articulations,
sans comprendre pourquoi ces symptômes apparaissent.
Faites très attention à votre alimentation
quotidienne,
n’oubliez pas que ce que vous négligez
aujourd’hui ne se verra que dans trois jours voir une semaine ou dix jours,
lorsque vous aurez déjà oublié vos écarts. A ce
moment vous ne comprendrez plus pour
quelle raison des douleurs ou autres symptômes seront plus aigus.
Prenez régulièrement des compléments
alimentaires, des vitamines, des minéraux, des oligos-éléments,
qui revitalisent la membrane cellulaire, et qui augmentent la résistance
immunitaire.
Mangez des aliments qui cicatrisent, restaurent la flore
et la muqueuse intestinale.
Faites tout ce que vous pouvez pour que chaque jour soit
un jour meilleur et non pire, ne vous laissez jamais décourager, même
si les apparences sont contre vous.
Gardez le moral envers et contre tout, on ne sait jamais
tout ce que l’on peut encore récupérer ou améliorer. Soyez
toujours content.
Chaque matin lorsque vous vous levez, ne cherchez pas
à savoir tout ce que vous ne pouvez pas faire, mais au contraire, voyez
tout ce que vous pouvez faire avec ce que vous avez encore.
Forcez-vous à sortir,
à prendre l’air, faire de l’exercice, vous intéresser aux autres,
voir comment vous, vous pouvez aider les autres, comprendre leurs problèmes,
leur faire part de votre expérience, si cela les intéresse, bref
participer à la vie pleinement.
11. Annexe : information sur l’Aspartame :
Si
vous en consommez (Nutra Sweet, Equal, Spoonful, etc.) et que vous souffrez
de symptômes fibromyalgiques, de spasmes, de lancements, d'engourdissements
dans les jambes, de crampes, vertiges, nausées, maux de tête, acouphènes,
douleurs articulaires, dépressions, crises d'angoisse, discours incohérent,
vision trouble ou pertes de mémoire, vous avez probablement la maladie
de l'Aspartame.
N. Markle a
fait remarquer que les personnes qui souffraient de fibromyalgie, de spasmes,
de douleurs lancinantes, d'engourdissements des jambes, de maux de tête,
d'acouphènes, de douleurs articulaires, de dépression, de crises
d'anxiété, de troubles de mémoire étaient peut-être
atteintes de la maladie de l'Aspartame.
Les premières plaintes ont concerné des cas de cécité.
Avec l'Aspartame, le méthanol se transforme en formaldéhyde dans
la rétine. Le formaldéhyde figure dans la même classe de
produits que le cyanure et l'arsenic: des poisons mortels !
L'Aspartame
modifie la chimie du cerveau. C'est ce qui explique le caractère sévère
des crises qui surviennent. L'Aspartame serait susceptible d'engendrer des malformations
fœtales.
L'Aspartame
serait particulièrement meurtrier pour les diabétiques. Les rétinopathies
que les médecins découvrent chez ces personnes seraient causées
par l'Aspartame. L'Aspartame perturbe la régulation du sucre, provoquant
de nombreux comas.
Chaque
fois que vous voyez un produit de commerce classique mentionné « sans
sucre », c’est un produit contenant de l’Aspartame, à moins
qu’il soit garanti sans Aspartame.
Le
glutamate ou acide glutamique est un acide aminé (1) neurotransmetteur omniprésent
dans le cerveau, il y joue un rôle majeur de transmission / amplification
des messages (hormones ou influx nerveux) entre neurones. Le glutamate monosodique (GMS ou E621), additif et molécule
de synthèse utilisée comme exhausteur de goût est présent
dans de nombreuses préparations industrielles et peut causer (lors de
consommation excessive) des dommages physiologiques importants. il serait aussi
impliqué dans de nombreuses maladies dégénératives
du cerveau(Alzheimer) ainsi que dans la mort cellulaire...
Dès
1969, John
Olney, neurophysiologiste de l'université Washington, constata que le glutamate pouvant
passer dans le sang (contrairement à ce que l’on croyait jusque-là),
il provoque des dégâts foudroyants dans l’hypothalamus, petite glande du cerveau contrôlant le système neuro-hormonal.
1) Lorsque le glutamate venu du sang et irriguant le cerveau
atteint les neurones, ceux-ci laissent soudain entrer massivement calcium, sodium
et eau bien au-delà de leurs possibilités physiologiques, provoquant
une brutale
dépolarisation du neurone, qui en meurt.
2) Les neurones en mourant relâchent massivement le glutamate qu'ils contiennent. Relargué dans le milieu extracellulaire, celui-ci va exciter d'autres neurones, qui meurent
à leur tour, et ainsi de
suite, par phénomène de
cascade.
"Les doses de glutamate que l’on trouve dans les
pots pour bébés ou les soupes toutes préparées sont
suffisantes, [..], pour détruire les neurones du cerveau [..]."
On
a pu lire récemment dans une revue française, le Panorama médical que "les doses de glutamate ingérées par
les enfants sont parfois si élevées, qu'administrées oralement à un jeune animal
elles
entraînent la destruction pure et simple du système nerveux central". Un enfant de dix
kilogrammes ingère dans un sachet de soupe instantanée entre mille et mille trois cents milligrammes de glutamate,
soit une quantité bien supérieure à celle que l'on trouve
naturellement dans le cerveau et identique à celle qui tue les noyaux cérébraux des cobayes.
L'ASPARTAME
PEUT ÊTRE TROUVÉ DANS : les
petits-déjeuners instantanés, les rafraîchisseurs d'haleine
(rince-bouche), les céréales, les gommes à mâcher
sans sucre, les mélanges au cacao, les boissons au café, les desserts
réfrigérés, les desserts gélatineux, les boissons
à base de jus de fruits, les laxatifs, les multivitamines pour adulte
et pour enfants, les boissons au lait, les médicaments et suppléments
nutritifs, les mélanges mixés, les boissons non alcoolisées,
les édulcorants de table, les boissons au thé, les thés
et
cafés instantanés, les mousses et crèmes décoratives,
les glaçages, les yaourts (yogourts)
L'Aspartame a été trouvé dans des produits alors qu'il n'était pas mentionné sur la liste des ingrédients figurant sur l'emballage. On doit faire particulièrement attention aux produits pharmaceutiques et aux suppléments nutritionnels. Même quelques suppléments fabriqués par des fabricants connus tel que Twinlabs contiennent de l'aspartame.
L'information présentée ici n'est que la pointe de l'iceberg car il y a énormément d’information négative au sujet l'aspartame. Afin que le lecteur puisse obtenir de plus amples informations, voici quelques sources que vous pourrez consulter.
OUVRAGES
“Blaylock”, Russell L., “Excitotoxins : The Taste That Kills” (Health Press, Santa Fe, New Mexico, |1994) un des meilleurs ouvrages disponibles
sur les excitotoxines, il vaut le coup d'être lu ! *H.J. Roberts, M.D., aspartame (NutraSweet), “Is it Safe?” Disponible par le réseau de l'aspartame Consumer
Safety. Sweet'ner Dearest, disponible par le réseau de l'aspartame Consumer
Safety. *Mary Nash Stoddard, The Deadly Deception, disponible par le réseau
de l'aspartame Consumer Safety. *Barbara Mullarkey, Editeur, Bittersweet
aspartame - A Diet Délusion, disponible par le réseau de l'aspartame
Consumer Safety. *The aspartame Consumer Safety Network, The aspartame
consumer Safety Network Synopsis. *Dennis Remington, M.D. et Barbara Huga, R.D., The
Bitter Truth About Artificial Sweetners, disponible par le réseau de
l'aspartame Consumer Safety.
ASPARTAME CONSUMER SAFETY NETWORK P.O. Box 780634
Dallas, Texas 75378, USA Tél.: (214) 352-4268
Pour
obtenir plus de renseignements (disponible en anglais seulement), mettez juste
dans la ligne "sujet" de votre courriel : "Please send me help
et envoyez-le à Betty Martini <Mission-Possible-USA@Altavista.net>
la fondatrice de Mission Possible Internationale.
Mais surtout visitez http://www.dorway.com qui contient plus de 500 pages web sur l’aspartame.
Vous y découvrirez aussi des hyperliens avec 29 autres sites touchant
le sujet.
Visitez aussi le FAQ.
REFERENCES:
(1) Department of Health and Human Services, Rapport sur les effets contraires du système de surveillance des effets contraires, ( 25 et 28 février 1994).
Article écrit par
Mme Litzler Bosc Marie Antoinette
Naturopathe conseillère en alimentation (vingt-cinq ans d’expérience)
Spécialiste des intolérances alimentaires
Bio énergéticienne
Diplômée en phyto-aromathérapie
Membre du registre des praticiens de santé
naturopathe de France
Membre de FENAHAMN et OMNES