Naturosanté: le portail de la santé au naturel
Le Portail de la Santé au Naturel
www.naturosante.com


Pathologie du vieillissement (os, articulations)    

Le vieillissement (ou sénescence) osseux et articulaire englobe l'ensemble des modifications de forme, de physiologie, d'histologie et biochimie présentées par chaque individu adulte au cours de son existence.

Cette "évolution progressive", (ou involution) est un processus souterrain insidieux, qui débute parfois très précocement, mais généralement à la fin de l'adolescence, vers l'âge de 20 ans.

Elle est en rapport avec le métabolisme général et renforcée par les activités et efforts mécaniques auxquels sont soumises les structures, notamment les surfaces articulaires.

Plus la structure de l'os a été forte dès l'enfance, mieux elle résiste à l'âge mûr.

Chaque personne connaît une vitesse et un taux de vieillissement propres et inégalement répartis selon les tissus. Le liquide synovial lui-même et la membrane synoviale peuvent connaître une sénescence plus ou moins rapide. Il en résulte des limitations locomotrices et plus ou moins précoces, localisées qui peuvent être stationnaires ou sont susceptibles de régresser lorsque certains facteurs de santé sont mis en oeuvre. Il serait erroné de prétendre que le vieillissement osseux et articulaire rapide est une fatalité et qu'il ne puisse être réduit ou même se réparer naturellement.

Défenses immunitaires et vieillissement osseux

Une articulation doit-elle "obligatoirement" s'altérer ? Les os doivent-ils "obligatoirement" se déminéraliser, se déformer ? L'ostéoporose est-elle inéluctable ? La personne âgée doit-elle "obligatoirement" subir une fracture du col du fémur ?

Dans quelles conditions les structures osseuses peuvent-elles garder leur intégrité ou, tout au moins, ne subir que des altérations légères ? Les défenses immunitaires de l'individu interviennent ici en tout premier lieu.

Déminéralisation et ostéoporose

Dans les pays économiquement avancés, l'alimentation depuis la naissance prépare le lit de l'ostéoporose et de maints autres troubles. Le déficit immunitaire est causé par :

Les conséquences en sont multiples et redoutables, à bref ou long terme : caries dentaires, ostéomalacie (os "tendres"), rachitisme et toute une série de troubles dérivant du catarrhe (inflammation de la muqueuse avec émission de mucus) et indiquant la sous-minéralisation.

Il s'agit là de manifestations dégénératives, avec douleurs, gonflements, transpiration excessive (nocturne, notamment).

Entrent aussi dans la catégorie de rhumatismes dits dégénaratifs, des états caractérisant des affections aiguës ou chroniques invalidantes et des altérations de structures articulaires et périarticulaires. Ces pathologies peuvent être dépourvues de signes cliniques et biologiques inflammatoires, tels que les arthroses, les détériorations structurales de disques intervertébraux, les altérations de tendons, capsules, insertions aponévrotiques, gaines synoviales et bourses séreuses ; une ou plusieurs articulations peuvent être impliquées dans ce processus.

Les micro-cristaux peuvent se former dans une ou plusieurs cavités synoviales, par exemple dans les chondrocalcinoses et la goutte (ou hyperuricémie).

Ainsi apparaissent des inflammations aiguës ou chroniques souvent douloureuses.

Des formes microbiennes et virales à germes (BK, virus ...) sont aussi à l'origine de  manifestations aiguës ou chroniques, mono ou polyarticulaires.

Arthropathies d'origines diverses

Une grande variété d'arthropathies a été l'objet de classification variées, selon les origines : endocrinienne, hématopoïétique, vasculaire, neurologique, mucosique, parasitaire, traumatique ...

Unité de causes profondes

Les "causes" lointaines et immédiates sont souvent semblables, avec des variations dues aux conditions personnelles d'existence, compte tenu des "tendances morbides" ou idiosyncrasies et, bien entendu, de certains facteurs dits héréditaires.

Il en résulte une certaine unité des approches et des soins, en évitant autant que possible les solutions palliatives qui visent à refouler des symptômes.

Une étude multifactorielle est entreprise dans chaque cas par le praticien, qui s'intéressera aux aspects multiples de la personnalité et des habitudes du patient : le biotope (milieu de vie), qui intervient dans de nombreux problèmes de structure, les traumatismes physiques, les stress, l'alimentation etc.

Dangers des médications et mesures symptomatiques

Les antalgiques et les anti-inflammatoires (corticoïdes et AINS) sont appréciés par maints praticiens et patients car ils soulagent rapidement les douleurs, apportant confort mais fausse sécurité.

Leurs effets secondaires peuvent être redoutables : altération des défenses immunitaires, corrosion osseuse, dégradation des cartilages (par exemple, formation de kystes dans le cartilage articulaire), "mise à mort" des articulations, qui se soudent, s'immobilisent et doivent être parfois (ou souvent) remplacées par des prothèses.

Le patient voit ses performances physiques s'effondrer, jusqu'à la paralysie, avec déformations osseuses plus ou moins graves.

Extrait de la revue "vie et action" n°234 avec l'accord d'André Passebecq.

(dans un prochain article : "comment les os et articulations peuvent se régénérer"