Les vitamines
C'est seulement au début
du XXème siècle que des chercheurs
découvrirent, après de nombreuses expériences,
que l'alimentation n'était pas seulement un mélange
de protides, lipides, glucides, minéraux et d'eau.
Des animaux alimentés exclusivement avec ces
nutriments obtenus par synthèse souffrent de
graves troubles avant de mourir ; or, ces troubles disparaissent
totalement par une alimentation comportant les mêmes
quantités de nutriments, mais d'origine naturelle,
qui apporte ainsi des éléments vitaux
jusque-là non décelés. L'un des
premiers qui fut isolé avait la constitution
chimique d'une amine et conférait à l'alimentation
sa vitalité : ainsi est né le mot vitamine
(il s'agissait de la thiamine, appelée vitamine
B1). En réalité beaucoup de vitamines
ne comportent pas de fonction amine ni d'azote mais
la terminologie demeure, où domine la notion
de vie.
Les vitamines ne sont pas des aliments, car si nous nous nourrissions uniquement de vitamines à l'état pur, nous ne pourrions pas survivre. De même, si nous consommions une nourriture totalement dépourvue de vitamines, nous ne pourrions pas non plus vivre longtemps. Les vitamines se mêlent à de nombreuses réactions chimiques dans notre corps. Elles permettent, suivant les cas, d'assimiler les protéines, de fixer le calcium dans les os, de participer à la formation des anticorps, à l'oxygénation de nos cellules, etc.
En principe, une alimentation équilibrée, comportant une large ration de nourriture crue, apporte en quantité suffisante et en proportions correctes les vitamines dont nous avons besoin. Vous trouverez ci-après les sources vitaminiques mais il faut éviter de se polariser sur ce problème, de consulter à chaque instant le tableau des vitamines pour savoir si la ration est suffisamment riche en tel ou tel facteur. Les indications ci-dessous peuvent servir de référence générale afin d'éviter qu'un facteur manque totalement : quant à l'importance même de la ration, elle ne peut être déterminée scientifiquement : les données de laboratoire relatives aux vitamines sont chaque jour remises en cause.
Les vitamines sont subdivisées en 2 groupes selon leur solubilité:
Définition des vitamines, les sources alimentaires, leur rôle et les situations dans lesquelles il est particulièrement important de veiller à leur apport.
Vitamine A
:
Elle provient essentiellement de nourriture
d'origine animale (foie, lait, beurre cru, oeufs). La
plupart des végétaux contiennent des substances
qui seront transformées dans nos intestins en
vitamine A. La plus connue est le carotène qui
est aussi appelée pro-vitamine A.
Source
de pro-vitamine A : algues rouges (nori), fruits et
légumes vert foncé, orange ou jaune. Vous
pouvez consommer autant de pro-vitamine A que vous le
désirez, par contre ne faites pas d'abus de vitamine
A. A forte dose, elle est toxique.
Elle intervient
dans la croissance, la santé de la muqueuse et
de la peau, la circulation, l'eczéma, le psoriasis,
l'hypertension, les troubles de la vue et de vue déficiente
dans l'obscurité. Elle est conseillée
à toutes les personnes qui travaillent à
la lumière artificielle (néon) ou exercent
un travail fatigant pour les yeux (informatique). Elle
est également recommandée aux fumeurs
ou fumeurs passifs ainsi qu'aux ex-fumeurs. La pro-vitamine
A a des vertus anticancéreuses (la carotte par
exemple).
Vitamine B1
ou thiamine :
Elle se trouve dans les graines
ou céréales complètes (blé,
riz, etc.), les céréales germées,
les légumineuses, la levure de bière,
le foie de veau, les noix et les cacahuètes.
La thiamine maintient le tonus nerveux, elle permet
de bien assimiler les hydrates de carbone. Si vous consommez
du sucre raffiné ou de l'alcool, qui ne contiennent
ni l'un ni l'autre de la vitamine B1, votre organisme
devra chercher ailleurs cette vitamine dont il a besoin
pour les métaboliser. L'alcool ne se contente
pas de mobiliser la vitamine B1 pour être digéré,
il empêche en plus notre organisme d'assimiler
cette vitamine. Les alcooliques présentent souvent
des carence en thiamine. Une forte carences en vitamine
B1 est plus connue sous le nom de béri-béri
(paralysie nerveuse). Elle provoque aussi des troubles
digestifs.
Vitamine B2
ou riboflavine :
Elle se trouve dans les mêmes
produits que la vitamine B1.
La vitamine B2 intervient
dans le processus d'oxydation cellulaire (respiration).
Elle est également essentielle pour bien digérer
les hydrates de carbone, mais aussi pour profiter au
maximum des protéines et des corps gras. L'organisme
a besoin de cette vitamine pour produire et réparer
les tissus et les membranes du corps. Elle aide à
mieux supporter le stress.
Sa carence entraîne
un arrêt de la croissance, des troubles de la
peau et des muqueuses.
Vitamine B3
ou PP ou niacine ou nicotinamide :
Elle se trouve
surtout dans la levure de bière, les champignons,
les céréales complètes et les légumineuses.
La vitamine B3 permet à l'organisme de mieux
supporter le stress physiologique causé par une
intervention chirurgicale ou un accident. La niacine
dilate les vaisseaux sanguins et fait baisser le taux
de triglycérides et de cholestérol du
sang.
Une surconsommation de la vitamine B3 ou
PP entraîne la dilatation des vaisseaux, des démangeaisons,
la tachycardie, l'hypotension, la syncope et l'atteinte
du foie.
Vitamine B4
ou adénine:
Elle se trouve dans toutes
les nourritures riches en protéines, la levure
de bière et le thé.
C'est la vitamine
des globules blancs. Les carences en vitamine B4 sont
rares et généralement causées par
certains médicaments comme les sulfamides.
Vitamine B5
ou acide pantothénique :
Elle se trouve
dans le foie, les champignons, le poisson, la gelée
royale, le jaune d'oeuf, les céréales
complètes, la levure de bière.
La
vitamine B5 permet à l'organisme de bien assimiler
les hydrates de carbone, les corps gras et les protéines.
La vitamine B5 joue un rôle dans la production
de certaines hormones et de substances qui régularisent
l'activité des nerfs. Elle agit comme un antioxydant
et se révèle fort utile pour combattre
le vieillissement, elle permet de neutraliser bon nombre
de polluants et de toxiques dans les tissus. L'aspirine,
la pilule anticontraceptive, les antibiotiques, le café
et l'alcool risquent de contrarier une bonne assimilation
de la vitamine B5.
Vitamine B6
ou pyridoxine :
Elle se trouve dans la levure
de bière, le maïs, les céréales
complètes, le soja, la pomme de terre, les noix,
le chou, le germe de blé, le suc de canne complet,
le lait, le jaune d'oeuf.
La vitamine B6 active
le métabolisme des graisses et des substances
protidiques. Elle est essentielle au fonctionnement
du système nerveux, elle permet aux nerfs de
bien transmettre leur influx. C'est un diurétique
qui permet d'éliminer l'eau et les toxines solubles
dans l'eau. Elle participe à la production des
anticorps et des globules rouges. La rate et le thymus
ont besoin de vitamine B6.
Sa carence entraîne
des troubles d'irritation cutanée et une surcharge
graisseuse du foie.
Vitamine B7
:
Elle se trouve dans la levure de bière,
les choux et le germe de blé.
La vitamine
B7 participe au métabolisme des graisses et à
la synthèse de la lécithine qui permet
d'abaisser un taux de cholestérol trop élevé.
Vitamine B8
ou H ou biotine :
Elle se trouve dans la levure
de bière, le chou-fleur, les cacahuètes,
les pois secs, les champignons.
La vitamine B8 est
très indiquée en cas de problèmes
de peau (peau sèche et terne, acné, certaines
formes d'eczéma et chute de cheveux). Surveiller
son apport en cas de prise prolongée d'antibiotiques,
de prise de pilule anticonceptionnelle et en cas de
consommation excessive d'alcool.
Sa carence entraîne
une altération de la peau (dermatose avec séborrhée),
l'atrophie des papilles de la langue, l'asthénie
psychique.
Vitamine B9
ou acide folique :
Elle se trouve dans la levure
de bière, les épinards, les amandes, les
fraises, les framboises et les groseilles. Comme cette
vitamine résiste mal à la chaleur, à
la lumière et à l'oxygène, il est
préférable de manger les fruits et les
légumes qui la contiennent très frais
et crus.
La vitamine B9 participe à la synthèse
des protéines, de l'acide nucléique et
des globules rouges. De nombreux facteurs peuvent réduire
la synthèse de la vitamine B9 dans les intestins
ou son assimilation (entre autres : les barbituriques,
certaines hormones, les antibiotiques, l'aspirine, l'alcool,
..).
Une consommation trop importante de vitamine
B9 provoque de l'irritalilité, des insomnies,
des convulsions.
Vitamine B10
:
Elle se trouve dans le germe de blé,
la levure de bière, les choux, la banane, la
tomate, les haricots.
La vitamine B10 associée
à la vitamine B5, B8 et B9 combat l'apparition
des cheveux gris. On l'utilise surtout en dermatologie
pour soigner le psoriasis, pour protéger les
peaux sensibles aux coups de soleil, contre l'eczéma
sec. La pilule anticonceptionnelle, l'alcool, les sulfamides
nuisent à la bonne utilisation de la vitamine
B10 contenue dans les aliments.
Vitamine B11
:
Elle est largement présente dans les
aliments d'origine animale et quasi absente des végétaux.
L'organisme synthétise une part importante de
vitamine B11 à condition qu'il dispose de suffisamment
de vitamines C, B3 et B6, de fer et de 2 acides aminés
essentiels qui sont la lysine et la méthionine.
Elle est nécessaire en cas de maigreur excessive,
d'atrophie musculaire, de sécrétions déficientes
des sucs gastriques et pancréatiques, en cas
d'obésité, de maladies cardiaques, chez
les sportifs en compétition.
Vitamine B12
ou cobalamine :
Elle se trouve dans le foie
d'animal, le poisson, les oeufs, le lait, mais pratiquement
absente des végétaux sauf dans les algues,
les pousses et germes des graines germées. Les
légumes verts, les fruits rouges et notamment
l'abricot, en contiennent également, du moins
sous une forme un peu "semblable".
La
vitamine B12 intervient dans le développement
des globules rouges du sang.
Une carence de vitamine
B12 entraîne une anémie grave, pernicieuse.
Chez l'homme c'est l'anémie de Biermer.
Même si elle est généralement bien
tolérée, sa surconsommation stimule la
prolifération des cellules (accélère
l'évolution d'un cancer existant).
Vitamines B13,
B14, B15 :
La vitamine B13 que l'on
trouve dans le lait, les yaourts et les racines des
végétaux protège les cellules hépatiques,
facilite l'élimination de l'acide urique et permet
à la flore intestinale de bien se développer.
On ne connaît pas actuellement de carence
de vitamine B13.
La vitamine B14 est peu étudiée
et donc peu connue à ce jour. Elle est surtout
présente dans les ailes d'insectes et la chair
de crabe.
La vitamine B15 qui se trouve dans le
riz complet, les graines de sésame, de citrouille
et la levure de bière, favorise l'oxygénation
et la respiration des cellules ; elle empêche
l'accumulation des graisses dans le foie.
Vitamine C
ou acide ascorbique :
Elle se trouve dans la
plupart des fruits, surtout l'orange et le citron (il
faut préférer les fruits doux de saison),
les kiwis, les fraises, le cynorhodon, l'argousier,
l'acérola, dans les légumes comme le persil,
l'oseille, le poivron, la carotte, le cresson, le chou
de bruxelle le chou fleur, les épinards, la mâche.
La vitamine C intervient comme tonique cellulaire et
dans les processus d'oxydo-réduction. Elle est
indispensable à la formation du collagène,
au métabolisme de la tyrosine, au bon fonctionnement
des glandes (surrénales, ovaires, hypophyse).
Elle permet de fixer le fer, de le stocker dans le foie
et participe à la synthèse des anticorps.
C'est un antioxydant qui neutralise les radicaux libres
et qui, selon de nombreux chercheurs, sont un facteur
important de vieillissement. Elle freine aussi la formation
des nitrosamines. Ces substances cancéreuses
peuvent se former dans l'organisme à partir des
nitrates. Elle contribue à faire baisser le taux
du mauvais cholestérol (LDL) qui se dépose
sur la paroi des vaisseaux sanguins et des artères
et engendre une augmentation du bon cholestérol
(HDL) qui protège les artères. La vitamine
C est aussi nécessaire pour avoir des dents et
des gencives saines. La vitamine C n'est pas stockée
par l'organisme et comme de nombreux agents la détruisent
(oestrogènes des pilules anticonceptionnelles,
le tabac, l'alcool), il est nécessaire d'assurer
un bon apport quotidien. Ceci étant, il ne faut
pas en abuser en cas de prise d'aspirine, car la vitamine
C bloque son élimination par les reins, et en
cas de traitement contenant des anticoagulants. Elle
est anti-infectieuse. Elle a un effet protecteur pour
les autres vitamines.
Sa carence entraîne
des troubles de croissance ainsi que le scorbut avec
altération des os et des dents. Elle est indispensable
aux nourrissons privés du lait maternel. Il faut
leur donner des jus de fruits doux chaque jour en quantité
modérée.
Vitamine D
ou calciférol :
Elle se trouve dans le
lait, les oeufs, les huiles de poisson, le foie de veau,
le beurre. Ces aliments apportent des stérols
qui se transforment en vitamine D sous l'action des
rayons ultraviolets du soleil.
La vitamine D est
antirachitique et régularise l'équilibre
phospho-calcique. Prise simultanément avec le
calcium, elle réduit les risques de cancer du
côlon et permet de conserver une pression artérielle
équilibrée et constante.
Chez l'enfant,
une carence en vitamine D se traduit par le rachitisme,
chez l'adulte, quelques symptômes traduisent ce
manque (amollissement des os, déformations et
fractures).
Afin d'éviter une maladie courante
chez les femmes ménopausées, l'ostéoporose,
il ne faut surtout pas en absorber sans avis médical.
Comme la vitamine A, de trop fortes doses de vitamine
D causent des troubles très graves : dépôt
anormal de calcaire dans les vaisseaux sanguins, le
foie, les poumons, les reins et l'estomac, soif inhabituelle,
diarrhée, démangeaisons. Si vous pensez
manquer de vitamine D, mieux vaut manger des aliments
riches en vitamine D plutôt que d'avaler des comprimés.
Vitamine E
ou tocophérol :
Elle se trouve principalement
dans l'huile de germe de blé et de maïs,
dans la salade verte, le persil, les épinards
et les pois, dans l'huile de première pression
à froid d'arachide, d'olive, de soja, de tournesol,
l'huile de foie de morue, les légumineuses, le
soja, le jaune d'oeuf, les noix, les céréales
complètes, les fruits et une algue: la spiruline.
La vitamine E a une action sur la fertilité.
Elle favorise la formation d'ovules et de spermatozoïdes.
Elle est également utile dans le processus cardio-vasculaire.
C'est un anti-coagulant, elle fluidifie le sang. Elle
joue un rôle dans la formation de nombreux tissus
et participe à celle des globules rouges. Elle
provoque une baisse du mauvais cholestérol (LDL)
et une hausse du bon cholestérol (HDL). Elle
a des propriétés antioxydantes, et de
ce fait une des meilleures armes contre les radicaux
libres, dangereuses substances cancérigènes.
Elle protège les vitamines A et F et les hormones
hypophysaires d'une destruction par oxydation. Elle
crée une synergie antioxydante entre les vitamines
A, C et E.
Sa carence entraîne des troubles
des ovaires, de l'utérus, du testicule ainsi
que des troubles musculaires et cardio-vasculaires.
Elle est utile dans les avortements à répétition
et l'arrêt du développement des glandes
sexuelles.
Vitamine F
ou acides gras insaturés poly-essentiels :
Elle se trouve dans les acides gras non saturés
(linoléique, arachidonique) comme les huiles
de première pression à froid (HPPF) de
soja, noix, sésame, tournesol, carthame, l'huile
de germe de blé, l'huile de foie de morue, l'huile
de flétan, les poissons, les fruits oléagineux.
La vitamine F intervient dans le métabolisme
des cellules et la santé de la peau. C'est un
régulateur du métabolisme des lipides
(protection contre les maladies athéromateuses).
Sa carence entraîne des troubles cutanés
avec irrations. Elle est indiquée dans les eczémas,
notamment chez l'enfant.
Vitamine J
ou choline :
Elle se trouve dans le jaune d'oeuf,
le germe de blé, le soja, les pois et haricots
secs, les flocons d'avoine, l'orge, les choux de Bruxelles,
toutes les graines germées et les pousses.
La vitamine J est la vitamine de la mémoire.
Elle facile la transmission de l'influx nerveux et lutte
contre l'excès de cholestérol.
Les
carences sont très rares. L'organisme est en
mesure de produire de la choline à partir d'un
acide aminé, la méthionine, et des vitamines
B9 et B12.
Vitamine K
ou phylloquinone :
Elle se trouve dans les épinards
frais, les tomates, les pois frais, les pommes de terre,
la fraise, les choux.
La vitamine K a une action
sur la coagulation du sang. Elle intervient dans le
métabolisme du fer. Elle est anti-hémorragique,
elle active la synthèse par le foie des facteurs
de coagulation (syndrome hémorragique chez le
nouveau né par insuffisance de flore intestinale
et immaturité du foie). Elle est produite par
la flore bactérienne de l'intestin. Son administration
est contre-indiquée en cas d'hypertension.
L'abus de vitamine K provoque une altération
du foie et des globules rouges.
Vitamine P
ou pigments bio-flavonoïdes ou rutine anthocyanes :
Le complexe vitaminique P se compose de nombreux
pigments colorant fruits et légumes et se répartissant
en 2 catégories : les flavonoïdes proprement
dits de couleur jaune, orange, rouge orangée
et les anthocyanes de couleur rouge, bleue et violette.
Elle se trouve dans les fruits rouges et baies sauvages,
les agrumes, les abricots, les cerises, les myrtilles,
la papaye, les piments, le sarrasin, la laitue, le seigle,
l'amande, le chou brocoli, le chou rouge, le melon,
la tomate, le poivron.
La vitamine P a une action
essentiellement sur la perméabilité des
cellules. Elle permet à la vitamine PP (acide
nicotinique) d'être plus active. Elle a une action
anti-hémorragique, stimule la circulation sanguine
et fortifie les vaisseaux capillaires. Elle est anti-oxydante
et renforce l'action de la vitamine C, qui est nécessaire,
par exemple, à la guérison du syndrome
hémorragique du scorbut.
Sa carence ralentit
les phénomènes cellulaires (circulation
et métabolisme), provoque saignement des gencives,
ecchymoses multiples.
Vitamine U
:
Elle se trouve dans les choux.
La vitamine
U intervient dans la santé des muqueuses digestives
et autres. Elle participe à la synthèse
des protéines et favorise les cicatrisations.
Toutes les vitamines sont très
fragiles et sont sensibles à la chaleur (les
vitamines B1, B2, B4, B5, B6, B9, H, I sont détruites
à une température de 120°, les vitamines
C et PP sont détruites à 60°). Beaucoup
s'oxydent à l'air et à la lumière.
Donc, pour que les aliments conservent un maximum de
vitamines, évitez de les faire chauffer à
trop haute température, préférez
des fruits et légumes frais et crus. Evitez de
les exposer à la lumière après
avoir été récoltés, les
conserver au frais et à l'abri de la lumière
mais en règle générale, évitez
de les stocker.
Bibliographie :
Votre santé par la diététique et l'alimentation saine" d'André Passebecq
L'encyclopédie de l'alimentation biologique et de l'équilibre nutritionnel" du Docteur Le Goff.
Le dictionnaire pratique de la diététique du Dr Eric Ménat