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Troubles urinaires masculins Pour la version imprimable,
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De quoi s’agit-il ? L’hypertrophie bénigne de la prostate, (HBP en abrégé), souvent appelée adénome
prostatique, ou hyperplasie bénigne de la prostate, est la tumeur la
plus fréquemment répandue parmi les hommes de 50 à 60 ans
(Environ 80%). On ne décèle souvent son existence qu’à
travers certains troubles urinaires ou lors d’une mesure de PSA. Symptômes : Ce sont ce que les médecins appellent
les «Tuba», c'est-à-dire les troubles urinaires du bas appareil :
Besoins fréquents de se lever la nuit pour uriner. (Cela s’appelle la Nycturie). (Finis les sommeils réparateurs, et bonjour
les fatigues dans la journée) ! Quantité d’urine peu abondante à chaque
miction, difficultés à uriner, besoins irrésistibles qui
surviennent brutalement, mictions fréquentes (pollakiurie), urine résiduelle sous forme de gouttes retardataires
en fin de miction, qui parfois finissent dans les sous vêtements !
Dans les cas extrêmes, le jet atterrit sur les chaussures ! Dans
tous les cas, il reste, dans la vessie, un reliquat d’urine qui s’infecte et
peut engendrer divers troubles de l’urètre et même des problèmes
rénaux. Attention : Les mictions nocturnes fréquentes peuvent
signaler un problème sans rapport avec la prostate. Il peut s’agir, par
exemple, d’hypertension artérielle ou de diabète, voire les deux
en même temps. Dans le doute, demandez à votre thérapeute
de prendre votre tension et de contrôler votre hémoglobine glyquée. Autre symptôme : Un taux élevé de PSA. Le PSA, ou : « Prostate Specific Antigen » (Antigène spécifique de la prostate) se mesure par une simple analyse sanguine dans n’importe quel laboratoire.
Il suffit de consulter un médecin qui établira une ordonnance
pour cela. C'est le test le plus parlant pour dépister le cancer de la
prostate mais aussi pour diagnostiquer une hypertrophie bénigne de cet
organe. A partir de 50 ans, cette simple prise de sang devrait être pratiquée
tous les ans. Elle peut sauver la vie. Normes : De 49 à 59 ans : Maximum 2,95 ng/ml De 59 à 69 ans : Maximum 3,20 ng/ml. De 69 à 99 ans : Maximum 3,70 ng/ml. NB : L'augmentation du chiffre de PSA ne trahit pas systématiquement
l’existence d'un cancer de la prostate. Un chiffre supérieur aux valeurs
indiquées ci-dessus, et même jusqu’à 10 ng/ml, correspond
le plus souvent à une hypertrophie bénigne de la prostate plutôt
qu’à un cancer. Les troubles mictionnels (difficultés à
uriner, mictions fréquentes), ne sont d’ailleurs pas en soi un signe
de cancer strict mais plutôt de HBP). Examen médicaux pratiqués : Si le taux de PSA, est élevé, le médecin optera
pour un toucher rectal pour contrôler tactilement le volume et la consistance
de la prostate, mais on peut préférer une échographie pelvienne
effectuée au niveau du pubis en laboratoire, intervention strictement
indolore, rapide et non humiliante ! L’échographie indiquera si
l’adénome (grosse prostate) est bénin ou cancéreux. S’il
est non cancéreux, le traitement pour HBP sera mis en route. Qu’est-ce que la prostate ? C’est un organe de la taille d’une châtaigne
qui enveloppe l’urètre, c'est-à-dire le « tube »
qui véhicule l’urine à partir de la vessie jusqu’au méat
urinaire (orifice extérieur). Si la prostate gonfle, ce canal se retrouve trop serré
pour laisser passer l’urine d’une manière aisée et complète
; en outre, la vessie ne se vidant jamais complètement, elle se remplit à nouveau rapidement, d’où les envies fréquentes. Causes : Cette hypertrophie (gonflement) est censée
être occasionnée par un dérivatif de la testostérone
appelé « dihydrotestostérone », une forme
« liée » de testostérone. Plus on vieillit,
plus la testostérone « libre », (celle de notre
jeunesse), se convertit en dihydrotestostérone par le biais d’une enzyme
appelé 5 alpha-réductase. Un niveau élevé de dihydrotestostérone
est également à l’origine de la calvitie, alors qu’on accuse un
excès de testostérone. Bien entendu, certaines mauvaises habitudes
de vie participent à cette pathologie : Longues positions assises
au bureau, dans la voiture, fauteuil et même bicyclette. La prostate est sous l’influence de la testostérone
« liée » (dihydrotestostérone) ; mais qu’est-ce que la testostérone ? C’est une hormone androgène (de l’homme), mais la femme en secrète un peu elle aussi.
Elle sert à une quantité de choses, et participe notamment à
la sthénicité musculaire, au dynamisme, à la combativité
et surtout, c’est l’hormone du désir. (Chez les deux sexes). Dans notre jeunesse, cette hormone se trouve à
l’état libre, mais avec l’âge, la testostérone ne baisse
pas systématiquement de niveau, comme on le croit, mais elle se transforme,
à des degrés divers, en dihydrotestostérone. La « bonne »
testostérone est la testostérone « libre »,
celle de notre jeunesse, et non pas la testostérone liée (la dihydrotestostérone)
celle de la vieillesse qui, elle, alimente les maux en rapport avec la prostate
et certains autres, comme la calvitie. Une baisse de testostérone libre
(due à sa transformation avec l’âge et le travail pernicieux de
la 5 alpha-réductase), cause entre
autres, une perte du désir sexuel, de la fatigabilité, un manque
de punch, de l’embonpoint, de l’apathie, parfois de la dépression, des
troubles cardiovasculaires et de la glycémie, une certaine mollesse musculaire
et bien sûr des problèmes de prostate. Puisque la dihydrotestostérone fait gonfler la
prostate. Il convient d’adopter une médication qui empêche la testostérone
libre de se transformer en testostérone liée (dihydrotestostérone). Traitements
médicaux classiques : 1)-Finastéride. Le finastéride inhibe spécifiquement
la 5 alpha-réductase, enzyme catalysant la transformation de la testostérone
libre en dihydrotestostérone, cette dernière étant à
l’origine de l’enflure de la prostate, comme pleinement expliqué en amont.
L’efficacité du produit commence à se manifester vers le sixième
mois de traitement, mais le plus souvent au bout d’une année seulement.
Ce produit actif peut entraîner l’impuissance et potentiellement une forme
agressive de cancer de la prostate, une gynécomastie (développement embryonnaire de seins chez l’homme) et il s’est même montré tératogène chez
l’animal. Mais rassurez-vous : De nombreuses études ont montré
que l’utilisation conjuguée d’extraits de plantes médicinales
naturelles (Saw palmetto, de pygeum et d’extraits de racine d’ortie) ont la
même efficacité que le finastéride allopathique, mais sans
ses effets secondaires. (Lire plus bas). 2)-Ablation de la prostate dans les cas avancés, et notamment de cancer,
la chirurgie est envisagée. Les effets secondaires sont le plus souvent
l’impuissance et divers désordres urinaires. 3)-Traitements hormonaux : Ils consistent à faire chuter médicalement
les taux de testostérone, l’hormone de la sexualité ; une
forme de castration chimique, en quelque sorte. Traitements
naturels : 1)-Saw palmetto : (Synonymes : Serenoa repens, chou palmiste, palmier-scie,
prunier de Floride). Sous forme d’extrait lipido-stérolique (Permixon, par exemple), en plus de contrarier la conversion de
la testostérone libre en dihydrotestostérone, il empêche
celle-ci de se lier aux récepteurs de la prostate, ce qui inhibe donc
son action néfaste sur l’organe visé. (Selon les recherches de Strauch, en 1994). Certaines autres études révèlent que cet extrait
de serenoa repens possède également une activité anti-Ĺ“strogène,
ce qui ne peut que contribuer à ses effets positifs sur les personnes
atteintes de HBP, puisqu’avec l’âge le taux d’œstrogènes augmente
chez l’homme, et que ce déséquilibre contribue également
aux problèmes de la prostate. PERMIXON 160 mg : En vente libre, prix abordable, remboursé
par la sécurité sociale si prescrit par un médecin. En
cas de problèmes urinaires suspectés d’être de cause prostatique,
il est de toute façon très vivement conseillé de consulter
un médecin ou urologue qui pourra prescrire des médicaments à
base de plantes. Les spécialistes recommandent, en général,
2 gélules par jour, au long cours, avec examen du PSA après six
mois. 2)-Prunier d’Afrique (Pygeum africanum) est utilisé en Europe depuis le milieu
des années 1960 pour traiter l’hypertrophie bénigne de la prostate.
Il est le plus souvent prescrit par un médecin sous le nom de Tadenan.
Il régénère l’épithélium prostatique et possède
une action anti-inflammatoire sur la prostate. Il inhibe, par ailleurs, le développement
anormal du tissu prostatique et diminue même son volume (Yablonsky, 1997, G Mathé, M Hallard, CH Bourut, E Chenu).
TADENAN : Forme pharmaceutique du Prunier d’Afrique. En
vente libre, mais il est recommandé de se faire établir un protocole
thérapeutique par un médecin, qui est le mieux placé pour
suivre l’évolution du traitement. Le Tadenan vient compléter l’action
du saw palmetto. 3)-Racine d’ortie (Urtica dioica) : Plus de 20 études cliniques ont montré
que, combiné aux plantes précédentes, il améliore
les symptômes de l’hypertrophie bénigne de la prostate. On trouve
la racine d’orties, par exemple, chez ArkoGélules en pharmacie. Ce produit
n’est pas remboursé. 4)-Pollen de seigle : Un extrait de pollen de seigle a été étudié
(http://www.prostaphil.com), en complément du traitement phytothérapeutique
habituel. L’étude conclut qu’il réduit, lui aussi, la formation
de la dihydrotestostérone en entravant la 5-alpha réductase. Il
constitue donc un autre complément idéal du saw palmetto. 2x15
grammes par jour si l’on souhaite accélérer l’action des remèdes
déjà cités plus haut. Les plantes font-elles baisser le taux de PSA ? Si le taux élevé de PSA n’est pas en rapport
avec un cancer, les végétaux cités font baisser le taux
de PAS, signe de leur efficacité. Lutter contre les excès d’œstrogènes : L’excès d’œstrogènes endogènes (ceux produits par l’organisme) collabore à la genèse de l’hypertrophie
bénigne de la prostate. Or, nous avons compris qu’à mesure que
l’homme vieillit, son taux de testostérone libre tend à diminuer
au profit de la dihydrotestostérone ; il s’ensuit un déséquilibre
en faveur des Ĺ“strogènes qui se retrouvent excédentaires face
au peu de testostérone libre restant. Les phyto-Ĺ“strogènes (ceux contenus dans les plantes), quant à eux, régulent la production des
Ĺ“strogènes endogènes dont l’excès est néfaste à
la prostate. Pour être plus précis, ces Ĺ“strogènes végétaux
imitent le comportement des véritables Ĺ“strogènes de l’organisme,
si bien que ce dernier, par autorégulation, équilibre sa propre
production. Ils sont donc oestrogéno-régulateurs. Chez la femme,
si les Ĺ“strogènes sont en excès, les phyto-Ĺ“strogènes vont
limiter la production endogène, (interne), et s’ils sont insuffisants, ils font combler le manque,
même s’ils sont environ cinquante fois moins actifs que les vrais Ĺ“strogènes.
La consommation de phyto-Ĺ“strogènes est donc bénéfique
à la prostate, ainsi que pour lutter contre tous les problèmes
liés au déséquilibre de la production des Ĺ“strogènes
chez la femme (ménopause). Ces effets ont fait l’objet d’études
scientifiques approfondies. Des statistiques montrent que le cancer du sein
est moins fréquent chez les femmes ayant une alimentation riche en phyto-Ĺ“strogènes,
et que le risque de cancer du col de l’utérus se montre moins courant
chez les femmes dont le régime alimentaire contient beaucoup de fibres
et de soja, lequel est riche en phyto-Ĺ“strogènes. De même, les
hommes consommant beaucoup de soja souffrent moins souvent du cancer de la prostate.
Ces deux cancers étant hormonaux dépendants, l’équilibre,
à ce niveau, est cardinal. La source la plus connue de phyto-Ĺ“strogènes est
le soja, mais le houblon est également riche en phyto-Ĺ“strogènes
(Bière). Mais attention, les excès de cette boisson ont tendance
à produire les effets inverses (déséquilibre testostérone/Ĺ“strogènes
en faveur de ces derniers), ainsi que l’excès d’alcool d’ailleurs. De
plus, il vaut mieux éviter de consommer cette boisson diurétique
le soir ! Le surpoids est, lui aussi, l’ennemi de la prostate, la graisse
produisant des Ĺ“strogènes endogènes ! Ĺ’strogènes végétaux (phyto-Ĺ“strogènes) : Tofu, miso, tempeh, farine de soja, lécithine
de soja, sauge, Maca, coriandre, angélique, ginseng, Kudzu, actée
à grappes, pois chiche, lentilles. Le cumin inhibe la production excessive
des Ĺ“strogènes. A noter aussi que l’indole -3-carbinol favorise l’évacuation
des excès d’œstrogènes (On le trouve dans les choux et surtout dans les brocolis). Point trop n’en faut : Il ne faut pas oublier cependant que les Ĺ“strogènes antidotent la testostérone
au niveau de certains effets. (La testostérone est l’hormone du sexe chez l’homme
et la femme !) Alimentation : La prostate est très sensible aux carences en zinc. On le
trouve dans les huitres, Ĺ“ufs, haricots secs, noix, spiruline. Le bêta-sitostérol, un des principaux phytostérols du soja, allège
les ennuis urinaires en augmentant le flux urinaire et surtout en diminuant
l’urine résiduelle dans la vessie. Par ailleurs, il abaisse également
les niveaux sanguins de cholestérol. On le trouve en gélules (60
mg par jour) et dans l’alimentation : Huile de graines de courges, germe
de blé au sélénium, par exemple. (Voir ma formule). Lycopène : De nombreuses recherches ont abouti au constat
que le lycopène, présent dans le concentré de tomates,
par exemple, diminuait les problèmes de prostate et même le risque
de cancer de celle-ci. (Voir ma recette ci-dessous). N’hésitez pas à acheter du concentré
en boîtes de 1 kilo et d’en déverser régulièrement
des cuillerées dans vos plats (ragoûts, sauces, etc.), mais n’oubliez pas qu’il faut le mélanger à
de la matière grasse pour qu’il soit bien assimilé. Sélénium : Il est déclaré protecteur du cancer de la prostate,
associé au concentré de tomates à l’huile (lycopène).
On le trouve dans l’ail, le thon, le hareng, les fruits de mer, les œufs, les
champignons, et associé à la vitamine E dans le Selégerme. En grandes surfaces). Sauce
soins de la prostate. Recette Daniel
ANDRÉ. Ingrédients : 1. 1 bol 2. 140 grammes de double concentré de tomates. (Boîte
de 140 grammes dans le commerce). 3. 1 cuillerée à soupe d’huile d’olive première
pression. (De préférence, huile de pépins
de courge, si on en supporte le goût). 4. 1 cuillerée à soupe de Sélegerme. 5. ½ cuillerée à café de curcuma
en poudre. (Anti-inflammatoire). 6. ½ cuillerée à café de gingembre
en poudre. (Anti-inflammatoire). Verser le concentré de tomates dans le bol avec
l’huile (l’idéal serait de l’huile de graines de courges,
vendue en magasins diététiques), puis les autres ingrédients, et bien mélanger.
(On peut ajouter quelques gouttes de jus de citron
pour rendre la préparation plus appétante). A prendre en prévention et en complément
de la cure à la dose d’une cuillerée à soupe par jour,
de préférence au repas du soir. (Mélanger dans les aliments, par exemple). Sexualité : L’éjaculation reste la méthode de massage de la prostate
la plus naturelle qui soit. Les plantes évoquées plus haut, le
saw palmetto, en particulier, empêchent la testostérone sexuellement
active de se transformer en dihydrotestostérone délétère.
Il est donc logique de s’attendre à éprouver un regain de désir
après une cure prolongée. Cette plante est d’ailleurs, en certains
endroits du globe, consommée depuis très longtemps en tant que
remède à l’impuissance. (Avec la Maca du Pérou). CONCLUSION : Que faire dans la pratique ? En présence de signes de désordres urinaires
tels que ceux de l’HBP, il est sage de consulter un médecin afin d’établir
le bilan de la prostate. Les troubles de cet organe ne régressent pas
spontanément et s’hypertrophient plutôt avec le temps. Avant d’en
arriver à la rétention urinaire totale, il est possible de retrouver
une prostate normale, sans passer pour autant par une médication chimique
aux effets iatrogènes handicapants. Le médecin prescrit, en principe,
une ordonnance pour mesurer le taux de PSA. Si ce taux dépasse 4ng, et
après que l’échographie ait écarté l’existence naissante
ou déclarée de tout cancer, il prescrira vraisemblablement une
médication allopathique à base de finastéride (Proscar),
mais vous pouvez souhaiter vous faire prescrire plutôt du Permixon (dont le principe actif est une plante, le saw palmetto), en association éventuelle avec du Tadenan (prunier d’Afrique)
pour un effet synergique total. Si vous ne désirez pas être suivi
par un médecin, il vous reste la possibilité de vous procurer
vous-même les remèdes évoqués dans cet article, de
préférence en pharmacie plutôt que sur l’internet où
on n’est jamais tout à fait certain d’obtenir ce qu’on désire
vraiment. Attention : Retrouver un volume de prostate normal prend
du temps. Ni le médicament allopathique ni le remède naturel ne
donnent des résultats instantanés. Il s’agit d’un traitement au
long cours à associer à une alimentation et hygiène de
vie adéquates. Il faut savoir, aussi, qu’à un certain âge,
il n’est pas du tout anormal de devoir se lever une fois dans la nuit pour aller
uriner ! Daniel ANDRÉ.2009. ANNEXE Réponse à quelques questions :
N’y a t-il pas, dans votre exposé quelques notions
contradictoires ? Ainsi, vous dites que : « Un niveau élevé de dihydrotestostérone
est également à l’origine de la calvitie… ». Ce qui voudrait
dire que, moi qui suis atteint de calvitie, j'ai peu de testostérone
libre et beaucoup de dihydrotestostérone. Mais pourquoi, alors, ai-je
des érections quasi permanentes (signe d’un grand capital de testostérone
libre), alors que ma calvitie prouve au contraire que mon taux de dihydrotestostérone devrait
éclipser mon taux de testostérone libre, justement, c'est-à-dire
celle qui alimente ma libido ? » Réponse : Parce que vous êtes bourré
de testostérone ! Si vous disposez d’une réserve importante de
testostérone totale, même si une grande partie est transformée
en dihydrotestostérone, compte-tenu de votre taux de testostérone
global, il en reste une grande quantité à l’état libre. Plus la somme totale de testostérone
est élevée, plus il y a de DHT mais aussi davantage de testostérone
libre restant pour la libido. Question : Par ailleurs, je connais un homme de 70 ans qui a gardé
ses cheveux de jeunesse, très abondants et pratiquement sans aucune trace
blanche, mais qui a pourtant une prostate diagnostiquée comme énorme
et bloquant presque totalement ses mictions. Son taux élevé de
DHT manifesté par son hypertrophie de la prostate aurait dû l’avoir
rendu chauve ! Réponse : Médicalement parlant, il est admis
que la calvitie est corrélée à un excès de dihydrotestostérone.
Cet excès favorise soit la calvitie ou bien l'hyperplasie de la prostate,
sans doute plus rarement les deux. La dihydrotestostérone - si elle est
toute investie à faire des siennes à la prostate, peut très
bien ne pas suffire à taquiner en même temps le scalp du pisse-petit
! Question : Vous dites : « Les traitements hormonaux consistent à
faire chuter médicalement les taux de testostérone, l’hormone
de la sexualité ; une forme de castration chimique, en quelque sorte ». N’est-ce pas là un contresens puisque vous prétendez
par ailleurs que ce n'est pas la testostérone qui cause les problèmes
de la prostate mais la dihydrotestostérone. Pourquoi alors parler de
chasser médicalement la testostérone ? Réponse : Tout simplement parce que c'est à
partir de la testostérone libre que se forme la dihydrotestostérone.
Pas de testostérone : pas de dihydrotestostérone non plus.
Approche médicale radicale mais lorsque la prostate est dans un état
tel qu’elle réclame soit la chirurgie ou la lutte contre la testostérone, le choix est précaire,
plus encore lorsqu’il s’agit d’un cancer. Dans le cas d’hypertrophie bénigne
de la prostate, l’efficacité de certaines plantes fait régulièrement
ses preuves. dA. Pour la version imprimable,
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