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Les antibiotiques rendent les bacilles indestructibles "En apprenant à résister aux antibiotiques, des bacilles inoffensifs à l'état naturel sont devenus quasi indestructibles." (Fabien Gruhier dans le Nouvel Observateur"
Une bactérie avait infesté, en 2003, le service de réanimation d'un CHU, y contaminant 7 personnes, dont 4 sont décédées. On lui attribue 141 cas d'infection, dont 21 décès. Bien d'autres catastrophes de ce genre se produisent avec le développement de souches de différentes origines mondiales. De nouveaux antibiotiques et de nouvelles techniques de destruction sont recherchés, mais le résultat est simple : plus les moyens de lutte sont importants et variés, plus la tuerie humaine est importante. Par exemple, l'agent de la légionellose, la Legionella phneumophila, qui a contaminé de nombreuses personnes, dont un bon nombre sont décédées, a muté au contact des défenses médicales et pharmaceutiques. A l'état normal, elle vivait dans des eaux stagnantes et tièdes de certains étangs. puis elle a colonisé les circuits d'eau chaude, les réseaux aquatiques artificiels, les aéroréfrigérants, les salles de douches et même les jacuzzis... "Chaque médecin hospitalier conserve le droit sacro-saint de faire absolument ce qu'il veut. Notamment de prescrire trop d'antibiotiques, ou des antibiotiques dits de dernier recours, alors que ce n'est pas du tout justifié. le taux de multi-résistance des staphylocoques est de 35 % en France contre 0.8 % au Danemark" déclare le Pr Patrice Nordmann, au CHU de Bicêtre, qui se plaint de la "culture hospitalière à la française". "Une fois que les gènes de résistance se sont accumulés, il est très difficile de faire marche arrière car on ne pourra jamais détruire 100 % des germes présents." Comment se délivrer de ce fléau bacillaire ? La solution la plus simple est celle de l'hygiène vitale : "la fièvre est le seul remède", selon les affirmations du Pr André Lwoff, prix Nobel, collaborateur de l'Institut Pasteur, mort en 1994. Restriction : la fièvre ne doit pas être due à l'administration d'un médicament ou d'un vaccin dans les quelques semaines qui l'ont précédée. Alors, c'est au médecin qui a vacciné ou prescrit des médicaments à s'occuper de cette fièvre, sous sa responsabilité. Article de la revue Vie et Action
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