![]() |
||
Le Portail de la Santé au Naturel
|
||
|
Pour la version imprimable,
cliquez ici
La prostate et ses troubles Selon les statistiques récentes, environ 60% des hommes âgés de 60 ans souffrent de prostatite (aiguë, chronique ou cancéreuse). L'âge de la prostatite semble être de plus en plus précoce ; à partir de la trentaine, ce mal commencerait à sévir. S'agit-il d'un problème ponctuel ? La prostatite se prépare de longue date. Ce n'est pas un accident immédiatement et définitivement réparable, "guérissable". Des mesures d'hygiène vitale sont à mettre en oeuvre avec sérieux et persévérance, dès la puberté (et même avant) jusqu'à ... la limite de la vie. Il est vrai qu'en même temps, la santé générale en sera largement favorisée. Les troubles prostatiques Dès que la prostate s'enflamme
et s'hypertrophie (prostatite aiguë, adénome),
elle gêne ou empêche le passage de l'urine.
Le flux urinaire devient moins puissant, jusqu'au stade
où ce débit se réduit progressivement
au "goutte à goutte" puis à
l'interruption totale (rétention urinaire), avec
douleurs locales (sensation de brûlure) et même
remontée de l'urine parfois jusqu'aux reins,
ce qui peut entraîner des complications diverses
(l'urémie dans les cas graves). On note aussi
une réduction de la qualité du sommeil. Prostatite aiguë Elle peut apparaître sans risques
prémonitoires objectifs, au cours d'une maladie
infectieuse banale ou à la suite de la formation
d'abcès, par exemple dans la blennorragie. Il
y a fièvre avec frissons. L'état général
est défectueux. Des douleurs apparaissent dans
la région du périnée, notamment
au cours de la miction ou de la défécation. Prostatite chronique Des infections peuvent s'installer à
la suite de la blennorragie ou d'une forme aiguë
de prostatite, incorrectement traitée. Indépendamment
des troubles de la miction (besoin d'uriner fréquemment)
avec douleurs sourdes, sensation de corps étrangers
dans la région du rectum, écoulements
prostatiques au cours d'évacuations rectales,
poussées congestives ou successives (prostatisme). Nota : il peut y avoir tuberculose de
la prostate et des vésicules. On trouve alors
des bacilles de Koch dans l'écoulement urétral
ou dans les urines émises immédiatement
après un massage prostatique. Le traitement allopathique
est celui des autres formes de tuberculose. La chirurgie
intervient dans certains cas. Cancer de la prostate Causes de cette situation. Cancer de la prostate : incertitude L'évolution cancéreuse
peut survenir d'emblée ou résulter d'une
dégénérescence d'un adénome
banal. Les débuts sont sournois puis interviennent
des signes généraux de prostatisme avant
induration et épaississement rigide de la partie
de la glande située en arrière du canal.
Dans un tiers des cas, apparaissent des adénopathies
inguinales. Le taux de phosphatases alcalines tend à
l'élever au-dessus de 13 unités Armstrong
ou de 5 unités Bodanski dès qu'il existe
des métastases osseuses. La prostatectomie est-elle indiquée dans le cancer de la prostate ? La preuve n'en a pas encore été apportée clairement. Une évaluation par une équipe médicale suédoise est restée très dubitative. Le taux de mortalité s'est révélé étonnamment faible : plus de 80% des décès ont été dus à d'autres causes que le cancer de la prostate. L'importance de la croissance tumorale locale dans la prostate, au moment du diagnostic, a été annonciatrice de la progression de la maladie mais non de la mortalité. Des études complémentaires doivent être poursuivies pour savoir si l'ablation chirurgicale radicale de la prostate affecte l'évolution du cancer de la prostate au début, en donnant un net avantage de survie. Tant qu'un effet de ce genre n'aura pas été prouvé, ce procédé chirurgical devra être considéré comme expérimental. Le dépistage du cancer de la prostate suivi du traitement radical (ablation chirurgicale) au stade de début, reste une conduite discutable qui pourrait faire plus de mal que de bien. (D'après la revue anglaise Lancet). Techniques vitales 1 - Alimentation et diététique des prostatites Il s'agit d'éviter une opération
(ablation de la prostate, voir plus haut). En premier
lieu, jeûner totalement plus ou moins longuement
pour permettre la réduction de l'hypertrophie
en suivant les conseils d'un médecin naturothérapeute,
puis adopter un régime cru pendant plusieurs
semaines. Retour progressif à une alimentation
très légère, exempte d'excitants.
2 - Exercices physiques et relaxation fréquente : Exercice physique sous forme de marche
et de respiration profonde, entrecoupées de séances
en position couchée : gymnastique de relaxation
ou le T.E.V. -Training d'Expansion Vitale- qui apporte
beaucoup grâce aux exercices en position couchée
mais aussi à la partie debout. Non seulement
le rachis peut ainsi être plus facilement normalisé
mais encore l'oxygénation et la circulation du
sang et de la lymphe sont accélérées,
ce qui représente un des aspects essentiels de
la nutrition de la prostate et des structures voisines.
Le TEV peut être complété par des
séances d'ostéopathie, notamment aux niveaux
des cervicales, dorsales et lombaires, pour la commande
des muscles costo-diaphragmatiques et pubiens. La libération
intestinale, importante également, s'en trouve
favorisée, elle aussi. (NDLR :le T.E.V est une
technique mise au point par A Passebecq, sous forme
de gymnastique facile, très douce et très
efficace pour résoudre de nombreux problèmes
et diffusée sous forme de K7 vidéo). 3 - D'autres mesures peuvent intervenir :
4 - Bains de siège Les bains de sièges tièdes et froids, alternativement, en terminant par l'eau froide sont à faire intervenir après le T.E.V. ou la marche. Il permet l'éducation du muscle pubo-coccygien, etc. Il est en effet nécessaire d'intervenir au niveau de certaines structures réchauffées, sans oublier l'échauffement général du corps avant ces bains, à pratiquer de diverses manières :
Tonification du muscle pubo-coccygien C'est un exercice utile pour la tonification
des muscles du bassin (notamment le muscle pubo-coccygien,
commun au pubis et au coccyx).
Autres conseils Tonification de la peau : prendre des bains d'air et de soleil, hydrothérapie. Uriner de préférence en position accroupie, qui permet une expulsion plus complète de la vessie. Eviter les excès sexuels Messieurs prudence ! La survenue d'une prostatite est en
général l'aboutissement d'un long processus
dégénératif caractérisé
par la réduction des défenses immunitaires
dont les causes principales sont faciles à mémoriser :
alimentation incorrecte, carencée ou pléthorique,
sédentarité excessive entraînant
une faible oxygénation organique, stress intense
ou prolongé, problèmes relatifs à
la sphère sexuelle, prise régulière
ou excessive de toxiques divers : drogues, alcool,
tabac, café, médicaments, notamment antibiotiques
et traitements de M.S.T. etc... (Article extrait des revues "Vie et Action" et du livre "Traitements naturels des maladies des reins, vessie, prostate" d'André Passebecq) Pour la version imprimable,
cliquez ici |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Inscription
dans l'annuaire des praticiens de médecines alternatives Proposer
un site Copyright © 2000-2012 Naturosanté |