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Chroniques La chronique de Daniel André Préambule
L’Internet regorge de
mises en garde alarmantes concernant le péril que les micro-ondes font
censément courir aux consommateurs. Si sonner de la trompette face aux
dangers qui menacent la santé est une initiative louable, elle ne l’est
qu’à la condition, bien entendu, de ni se tromper d’ennemi ni de jouer faux !
Or, il semble
pourtant que les détracteurs de cet outil ménager si pratique
n’aient pas acquis les notions les plus primaires concernant le problème
dont ils débattent d’un ton volontiers péremptoire. Car il ne
s’agit nullement, en l’occurrence, d’un sujet philosophique ou religieux qui
offrirait toute latitude d’affirmer à notre guise nos convictions viscérales
personnelles ; il ne s’agit pas non plus de compiler avec jubilation secrète
tout l’arsenal d’arguments négatifs divulgués sur la question,
mais bien plutôt de se cantonner uniquement sur l’observation et le savoir
scientifiques, celui qui est pondérable, vérifiable, analysable
et qui a servi de base justement à
l’élaboration de cet appareil que d’aucuns accusent de porter préjudice
à la santé de l’individu.
Deux catégories
d’approches paraissent se dessiner face à un sujet sur lequel on manque
d’informations : celle des réfractaires par défaut qui éprouvent
l'impulsion irrésistible de se liguer systématiquement CONTRE
ce qu’ils ne comprennent pas, tout simplement parce que la chose leur PARAIT
à priori peu naturelle, pernicieuse, louche, suspecte et inquiétante,
si ce n’est carrément machiavélique. (Le mot « ondes »
comporte, il est vrai, des connotations tchernobyliennes !). Et puis l’autre
catégorie d’individus, la moins peuplée bien entendu, celle qui
s’accroche à l’analyse objective en jugulant en eux tout désir
d’approche métaphysique ("pensée magique") et capables
de la remplacer par la réflexion rationnelle ou même par l’étude
du sujet, si besoin est ; car il est manifeste qu’en l’absence de connaissances
de base en matière de physique électromagnétique, toute
discussion sur le sujet ne peut aboutir qu’à une prolifération
de polémiques sans fin, d’opinions contradictoires, extravagantes et
passionnelles, fondées essentiellement sur le ressenti personnel et le
besoin de croire.
Qu’est-ce
que le FOM (four à micro-ondes).
Le FOM n’est pas un gadget ésotérique bourré
de démons cagoulés et sombres, mais une invention basée
sur l’application de données scientifiques indiscutables ; inutile,
par conséquent, de s’imaginer qu’il recèle d’inquiétantes
propriétés secrètes et dangereuses que les scientifiques
cacheraient par complicité intéressée avec les constructeurs
de fours. Quiconque se donne la peine de comprendre la mécanique intime
de cet appareil se trouve, après coup, un peu ridicule d'avoir imaginé
tout une litanie de théories extravagantes hors de propos face aux réalités.
Pour aider à faire le ménage dans tout le fatras d’idées
délirantes sur la question et acquérir une vision plus limpide
et surtout plus apaisante de la mécanique du FMO, voici une mise au point
qui, je l’espère, rendra sans objet toute polémique ultérieure.
Origine du FMO
L'utilisation des micro-ondes est survenue pas hasard, lorsqu’un opérateur
radar avait retrouvé sa tablette de chocolat complètement fondue
alors qu'elle se trouvait toute proche de son émetteur en marche. C’est
ainsi que furent découvertes les vertus chauffantes des micro-ondes du
radar ; l’idée fut ensuite de mettre à profit ces ondes radar
via un appareil (FMO) exploitant leurs avantageuses propriétés.
L'avantage immédiat de ces micro-ondes, face aux infrarouges du four
traditionnel, est qu'elles chauffent dans l'épaisseur de l'aliment, tandis
que les infrarouges du feu chauffent en surface et se propagent ensuite vers
le centre de l'aliment par thermoconduction, processus qui est lent, donc plus
coûteux en temps et en argent que le FOM.
Qu’est-ce que les micro-ondes ?
Les micro-ondes sont des ondes électromagnétiques de
très haute fréquence (2,45 gHz) et toute la polémique concernant
leurs prétendus dangers semble provenir du mot « ondes »,
terme apparemment emprunt d’une redoutable connotation morbide, au même
titre que le mot « radioactivité ». Il convient
donc de se faire d’emblée une idée précise concernant les
ondes en général avant d’imaginer n’importe quoi à
leur sujet ; en particulier, il ne faut pas confondre les ondes ionisantes
avec celles qui ne le sont pas. Tout est là ! Seuls les rayons gamma et les rayons X. sont ionisants,
toutes les autres ondes sont non ionisantes ; ces dernières sont les rayons
ultraviolets (ionisants si moins de 100nm), la lumière, les rayons infrarouges
(feu, soleil, four classique..) et notamment les micro-ondes. Il faut garder
en mémoire que seules les ondes ionisantes ont des propriétés
délétères sur la santé, mais que ce n’est pas le
cas des autres, donc pas celles du FMO. C'est pourquoi il est hors de propos
de percevoir les micro-ondes comme s’il s’agissait d’ondes funestes, irradiantes,
radioactives, agissant sournoisement dans un monde invisible ! Du fait
qu’elles ne possèdent aucun effet ionisant, je le répète,
elles sont incapables de briser les liaisons chimiques au sein des cellules
et notamment la chaîne ADN qu’elle contient, rupture qui est la cause
directe des mutations génétiques, mais aussi des cancers par destruction
des cellules ; ces micro-ondes qui
ne sont ni cancérigènes ni mutagènes, sont incapables d’émettre
des « irradiations » pathogènes ; elles sont
simplement absorbées par les molécules d’eau des aliments, par
effet de résonance (Voir plus bas), résonance qui provoque une
agitation de ces mêmes molécules, laquelle produit la chaleur.
L’affaire s’arrête là ! Rappelons que tout réchauffement
est provoqué par ce phénomène d’agitation moléculaire,
que ce soit celui d’une cuisson au four classique ou au barbecue. Sans agitation
moléculaire, il n’y a aucun réchauffement. Aussi longtemps que
cette notion d’ondes n’aura pas été clairement perçue,
certaines personnes n’arriveront jamais à ressentir les ondes autrement
que comme des entités invisibles « radioactives »
contaminantes ou irradiantes, autrement dit ionisantes ! Et tout le noyau
des idées fausses, au sujet du FOM, se trouve justement ici.
LE FOUR A RAYONS INFRAROUGES
De très
nombreux détracteurs du FMO font ressortir la dangerosité de ce
four en signalant qu’il agite les molécules d’eau des aliments 2,45 milliards
de fois par seconde ! Cela paraît horrible, en effet ; surtout
si on ignore que cette agitation moléculaire est indispensable à
la cuisson, même à la flamme. Si ce chiffre astronomique vous effraie,
alors à combien plus forte raison vous refuseriez l’usage d’un four qui
agite ces mêmes molécules 300 milliards de fois par seconde, n’est-ce
pas ? Et pourtant c’est ce que font les rayons infrarouges de votre four
traditionnel !
Si ce four classique s'était, dès le départ,
appelé "four à rayons infra rouges" beaucoup auraient
eu, à son égard, la même attitude de suspicion qu'ils manifestent
aujourd’hui vis-à-vis du four à micro ondes, car ce four à
rayons infrarouges (le mot « rayons » possède lui
aussi une connotation machiavélique) n’est-il pas celui qu’on utilise
routinièrement en toute sérénité, et qui pourtant
est bien plus « énergique» que le four à micro-ondes ?
Rappel : Les infra rouges, c'est
tout ce qui chauffe : radiateur, flamme, ampoule électrique, four classique,
soleil, etc.
Fonctionnement
du FOM : Dans le corps du FOM, un magnétron crée des
ondes électromagnétiques de haute fréquence. Un guide d'ondes
réfléchit ces micro-ondes électromagnétiques vers
les aliments. Comme toute matière, les molécules d'eau des aliments
possèdent une fréquence de résonance propre, et la fréquence
des micro-ondes est calculée pour justement tomber en résonance
avec celle des molécules d’eau de l’aliment à réchauffer.
Au moment de cette résonance, ces molécules d’eau sont agitées 2,45 milliards de fois par seconde,
certes, mais c’est considérablement moins qu’avec le four classique !
Vous savez,
maintenant, que le frottement ainsi créé par cette agitation moléculaire
génère la chaleur qui est à l'origine de la cuisson. Toute
cuisson est due à un échauffement produit par l’agitation des
molécules de l’aliment ; sans cette agitation, l’aliment reste froid !
Comme les micro-ondes n’agitent que les molécules d’eau des aliments,
l’aliment ne chauffe que par la masse d’eau qu’il contient. Sans eau, pas de
cuisson ou de réchauffement. Un aliment totalement débarrassé
de son eau
ne chauffe pas quand il est soumis
au FMO.
Les micro-ondes
traversent le verre mais comme elles ne sont PAS ionisantes, elles ne peuvent
en aucun cas être cancérogènes car seules ondes ionisantes
peuvent l’être ! Il ne faut pas les confondre avec les ondes Gamma qui,
elles, sont très ionisantes et ultra dangereuses !
Réponses
aux critiques faites contre le FMO
La
cuisson par four micro ondes produit une agitation de 2,45 milliards de fois
par seconde des molécules d’eau contenues dans les aliments. Nul ne connaît
les conséquences très certainement désastreuses d’un tel
phénomène sur ce mode de cuisson.
Mais
si, justement ! On connaît très bien les conséquences
de cette super agitation moléculaire sur les aliments ! Elle les
chauffe, rien de plus ! Par exemple, lorsque nous exposons notre main au
soleil, elle chauffe parce que les molécules de notre peau sont agitées
des milliards de fois par seconde par les ondes solaires ; c’est un phénomène
bénin, tout à fait naturel et sans gravité à moins
de se laisser volontairement rôtir ! N’ayez donc plus peur du vocable
épouvantail « agitation moléculaire » que
l’on invoque à tout propos parce qu’il est impressionnant. Ceux qui l’emploient
stratégiquement sont soit ignorants ou bien ils cherchent à manipuler
le lecteur.
D’accord,
dira t-on, mais tout de même à la vitesse vertigineuse de 2,45
milliards de fois par seconde ! Ce qui ne peut pas être dépourvu
de conséquences fâcheuses.
Puisqu’il
faut insister, alors insistons : Les ondes solaires, par exemple, qui sont
notamment des infrarouges pour l’essentiel, agitent les molécules de
notre épiderme entre 300 milliards et 800.000 milliards de fois par seconde ! C’est-à-dire, respectivement,
à des vitesses entre 122 à environ 33.000 fois plus rapidement que le four à micro-ondes sur ces mêmes
molécules. De la même manière, les ondes infrarouges des fours
classiques, entraînent, elles aussi, une agitation moléculaire
des aliments, mais considérablement plus élevée encore
que celle produite par les FMO. Faute
de savoir cela, on peut imaginer tout ce qu’on veut !
NB : Comme déjà
dit plus haut, le four à micro-ondes diffuse, de manière étudiée,
des ondes ajustées sur la fréquence de résonance des molécules d’eau des aliments. Les fabricants
auraient tout aussi bien pu choisir la fréquence de résonance
du carbone, par exemple, car les structures organiques (dont celles des aliments)
possèdent toutes du carbone. Seulement cela n’aurait pas été
aussi rentable, car les matières organiques possèdent davantage
d’eau que de carbone. Ainsi, un steak ou une pomme de terre possède environ
80% d’eau. Il
est donc bien plus avantageux, sur l’aspect rentabilité,
de faire un générateur d’ondes spécialement accordé
sur la fréquence de résonance de l’eau (des aliments).
En
cas de fuite, le FMO émet des radiations non ionisantes
aux effets cancérigènes sur l'organisme humain.
Il est
proprement ahurissant de lire que des ondes non ionisantes puissent avoir des
effets cancérigènes ! C’est comme si on disait qu’une boisson
non empoisonnée possède des effets mortels.
Ce
qui est potentiellement néfaste, dans les fuites des fours à micro-ondes,
c’est que la puissance d’un tel four produit, par rapport au soleil, produit une plus haute densité de chaleur, au cm². Ces ondes sont invisibles et donc, on ne sait pas
que l’on s’y expose avant de sentir ses effets thermiques, c'est-à-dire
de la chaleur ou des brûlures, les mêmes que celles produites si
on met, par exemple, la main dans un four classique. Mais il ne s’agirait, en
aucun cas
de l’effet de fuites d’ondes radioactives ou maléfiques ! Les ondes des
FMO n’ont rien à voir avec les retombées de Tchernobyl !
Que ce soit le four à micro-ondes ou le four à infrarouges, (c'est-à-dire
le four classique) l’effet sur la main ou toute autre partie du corps, serait
celui de la chaleur et non pas l’impact de mystérieuses irradiations radioactives
!
Plusieurs
études entreprises et publiées dès les années 1960
mettent en évidence les faits suivants : Apparition de toxines dangereuses,
cancérigènes et mutagènes dans le lait chauffé au
four micro-ondes. Beaucoup de mères, si elles possédaient cette
information, arrêteraient certainement de "réchauffer"
les biberons de lait artificiel de leurs nourrissons.
Le lait chauffé, en effet, produit des toxines nocives, éventuellement
cancérigènes, mais ceci est vrai quelque soit la façon
de le chauffer ! C’est le fait de surchauffer le lait qui produit ces effets
et non pas le FMO.
Les
micro-ondes induisent des malformations dans la descendance. Les femmes en âge
de procréer, et a fortiori celles débutant une grossesse, ne devraient
pas occuper un travail exposant aux hyperfréquences ou aux écrans
cathodiques qui émettent des rayons X.
Catastrophisme hors contexte et même inexact. Un four à
micro ondes n’est pas une centrale Tchernobyl. Il faut savoir établir
la différence entre les différentes ondes ! Soit que l’on
parle de micro-ondes, qui ne sont nullement « radioactives »,
soit que l’on parle de rayons X. mais il ne faut pas confondre deux sujets différents.
Si le tube cathodique d’un écran TV diffuse une infime quantité
de rayons X, le four micro-ondes, quant à lui, n’en diffuse pas la moindre
micro parcelle, même à des milliards de Watts, donc pourquoi publier
de telles critiques tendancieuses ?
En
1991, une femme nommée Norma Lewitt a failli mourir, dans l'Oklahoma,
des suites d'une transfusion sanguine opérée avec du sang réchauffé
avec des micro-ondes.
Il est sans équivoque, ici, que l’on cherche à insinuer
que le sang réchauffé au FMO contient des ondes maléfiques
(radioactives ? Ionisantes ?). Or, ce n’est un mystère pour
personne que le sang réchauffé au FMO ou sur le gaz, ou encore
de n’importe quelle autre manière, perd forcément ses propriétés
vitales et devient de ce fait inapte à perpétuer la vie.
Apparition
de radicaux libres responsables de bon nombre de désordres organiques.
Qui ignore, aujourd’hui, que tout aliment qui subit un excès
de chaleur produit des radicaux libres, quel que soit le mode de cuisson ?
Il serait donc préférable de cuire les aliments à une température
non destructive, notamment en la faisant plutôt monter lentement, avec
le four classique notamment, que de la faire monter à court terme, c'est-à-dire
d’une manière rapide, au prix d’une haute température transitoire
sur les aliments. (FOM), autrement dit, veiller à ne pas surchauffer.
Toutefois, il n’a pas été démontré que les FOM sont
responsables d’une production plus élevée de radicaux libres que
tout autre moyen de cuisson.
Mais
le plus alarmant reste le désordre de la structure moléculaire
des aliments qui sont transférés aux métabolismes: Perturbations
des cycles naturels, affaiblissement des systèmes immunitaires, apparition
de maladies, pertes de mémoire, affectation de l'activité électrique
de nos organes vitaux.
Cet argument émerge d’un besoin de croire et surtout de faire
croire que le FMO est diabolique. (Radioactif ou contaminant). On met dans le
même sac, ici, rayons X, rayons Gamma et les ondes non ionisantes du FMO.
Ces dernières ne peuvent engendrer aucun désordre de la structure
moléculaire des aliments puisque seules les ondes ionisantes peuvent
le faire.
A
l'usage, des fuites peuvent s'amplifier par l'apparition de micro-fissures (dans
les soudures, les joints, surtout aux angles de l’appareil), et si le grillage
de la porte vitrée subit une effraction à la suite d'un choc,
son maillage détérioré peut laisser s'échapper les
ondes à hyperfréquences.
Cette critique procède encore de cette conviction apparemment
indestructible que les ondes du FMO sont des rayonnements radioactifs et qu’il
ne faut surtout pas les laisser s’échapper ! Le VRAI problème
des fuites d’un four micro-ondes est que ces ondes sont directionnelles, comme
un faisceau de lumière ; donc, par leur pouvoir pénétrant
et chauffant, elles peuvent surchauffer localement un tissu fragile : yeux,
cerveau. Toutefois, ces ondes sont un rayonnement de chaleur, tout comme celles du soleil. Si par mégarde
on expose ses yeux au soleil, on s’en dégage par réflexe parce
que l’on ressent une sensation de chaleur. Si, par pur hasard, les fuites du
four s'orientent sur les yeux, (et on se demande bien comment, à moins
de mettre le nez sur l’appareil) on va, par le même réflexe, s'en
dégager. L'Å“il ne va pas griller instantanément s'il est exposé
dans le sillage d'un rayonnement micro-onde. Il faut quand même un certain
temps pour faire monter en température les quelques cm³ du vitré
de l’œil, et personne ne va non plus s’insérer la tête dans le
four pour s’amuser ! Il faut relativiser le danger furtif d'une exposition aux
micro-ondes ; ce ne sont que des ondes de chaleur, et non pas de la radioactivité !
Le problème de fuites ne peut apparaître qu'au niveau de la porte
et une porte qui pose un problème de fermeture est facilement repérable
et rend le magnétron incapable de se mettre en marche (sécurité
basique). Si le grillage devant la porte est cassé, cela ne peut passer
inaperçu et dans ce cas, il faut porter le four pour une réparation.
Mais une brève exposition, à ces fuites éventuelles, ne
va tuer personne ni rendre aveugle !
Le
test des cristallisations sensibles montre bien que le FMO est le mode de cuisson
qui désorganise le plus l'aliment et altère son énergie
vitale.
Le même test réalisé dans un four conventionnel,
à chaleur strictement égale que celle produite pas le FMO, produira
le MÊME effet, car seul l’effet thermique (chaleur) est en cause et non pas l’effet ionisant puisque, une
bonne fois pour toutes, les FMO n’ont AUCUN effet ionisant !
Cette dénaturation a été
observée sur plusieurs catégories de nutriments.
Personne
ne conteste ce phénomène puisque la chaleur d’un four traditionnel
produit les mêmes effets de dénaturation (relative), mais en pire ;
c’est uniquement la température, quelque soit le mode d’obtention de
celle-ci, qui est en cause.
Le
FMO occasionne des accidents, avec brûlures par ingestion.
Seuls les étourdis qui avalent leurs aliments sans attendre
qu’ils refroidissent se brûlent de cette manière, que ces aliments
soient cuits au barbecue, dans la cheminée ou dans un FMO !
Protéines
: destruction d'acides aminés (méthionine) ou transformation de
leur structure les rendant non métabolisables par le corps humain (réactions
d'hypersensibilité).
La dénaturation des protéines commence à partir
de 65°, quel que soit le moyen avec lequel elles sont chauffées.
Ces
observations, publiées en mars 1990 par la revue médicale "The
Lancet", résultent d'une étude comparative sur les protéines
du lait après chauffage au bain-marie et au FMO.
Les tests ne sont pas équivalents, car la graisse contenue
dans le lait chauffe à plus haute température que l’eau (100°
maxi pour cette dernière dans le four à micro-ondes). Dans le
bain marie, la température est plus basse que 100°.
Graisses
: une étude japonaise (1968) a montré que les acides gras subissent
(d'autant plus qu'ils ont insaturés) une peroxydation avec formation
de radicaux libres (vieillissement cellulaire, athérosclérose,
favorisation du processus de cancérisation).
Ce phénomène est lié à la température
et non pas à une ionisation qui scientifiquement n’a pas lieu avec les
micro-ondes. Un four normal ou une poêle à frire créera
ce même phénomène jusqu’à la calcination totale des
graisses, et je doute que ce soit idéal pour la santé.
A supposer que l'on sache manier ces hyperfréquences
de manière à ne pas chauffer excessivement l'aliment (ce que permettent
aisément les cuissons à l'étouffée ou à la
vapeur), ces altérations qualitatives persisteraient, car elles sont
beaucoup plus dues à l'agitation moléculaire qu'à la température
de cuisson.
Revoilà qu’on agite le redoutable spectre de l’agitation moléculaire !
Les infrarouges d’un four classique ou du soleil agitent, au minimum, 122 fois
davantage les molécules organiques que les micro-ondes ne peuvent le
faire, et il s’agit du même type d’agitation dans les deux cas. Il est,
de toute façon, inconcevable de chauffer un aliment sans que cela implique
une agitation moléculaire ! Sans elle, tout aliment reste froid.
De plus, il demeure un autre inconvénient incontournable
lié à cette technique de cuisson: celui de l'agitation moléculaire
de l'aliment qui, une fois retiré du four, va persister plusieurs minutes.
Aussi longtemps que l’on ne
comprendra pas que la chaleur, quelle que soit la manière dont elle est
obtenue, est TOUJOURS le produit d’une agitation moléculaire, on lira
de tels raisonnements surprenants. Plus la chaleur obtenue sera élevée
et plus l’agitation moléculaire le sera aussi, et donc cette chaleur
se maintiendra d’autant plus longtemps que l’aliment aura été
chauffé – et ceci, quel que soit le mode de cuisson. Il est tout à fait normal que l’agitation moléculaire
persiste dans l’aliment retiré du four tant qu’il n’est pas refroidi,
tout comme elle se poursuit également lorsque l’aliment est retiré
d’un four classique, du gaz ou du barbecue !
Cette agitation moléculaire interfère
avec nos propres cellules selon des modalités encore
mal élucidées mais assurément inquiétantes.
Il s’agit, ici, d’une idée
fondée sur une forme de certitude mystique imperméable aux réalités
concrètes ; or, le mysticisme, aussi noble soit-il, ne doit quand
même pas trop nous éloigner du réel ! Pour pouvoir
affirmer qu’une agitation moléculaire interfère avec nos cellules,
il faut au moins avoir analysé ce prétendu phénomène,
ce qui est incompatible avec le fait de déclarer que celui-ci a lieu
selon des modalités « encore mal élucidées » !
Ce type d'interaction cellulaire est d'autant plus
sensible chez un organisme en croissance, donc chez l'enfant (synthèses
intenses durant les premiers mois de la vie). Nous savons que les protéines
du lait sont mises à mal par les micro-ondes, mais ce qu’il se passe
chez le bébé dont le biberon est ainsi chauffé, « personne
ne le sait ».
Alors pourquoi dire que c’est mauvais, « si personne ne
le sait » ? On ne sait rien de ce qu’il se passe, mais c’est
quand même mauvais. On entre dans le domaine de la pensée partisane
ou de la foi. Le FOM n’est pas une religion ! Toujours la même confusion entre les ondes ionisantes
et non ionisantes ! Quelle interaction cellulaire peut-il y avoir dans un
aliment chauffé via des ondes qui ne sont pas ionisantes ?
Bien qu'il ne s'agisse, pour le moment, que d'une
hypothèse, certains fabricants conseillent d'attendre effectivement quelques
minutes avant de consommer un aliment sorti du FOM.
Oui, Il vaut mieux, en effet, attendre un peu avant de consommer un
aliment brûlant ! Le but
de l’auteur est ici d’insinuer que l’aliment sorti du FMO est encore saturé
d’ondes censément radioactives, et qu’il est conseillé d’attendre
sans doute qu’elles s’évaporent avant de commencer à manger !
A moins que l’auteur confonde les ondes du FOM aux rayons gamma, auquel cas
ce n’est pas quelques minutes qu’il faudrait attendre, mais plusieurs milliards
d’années !
Réchauffer votre nourriture aux micro-ondes
n'est pas sécuritaire : Si vous voulez des preuves concernant cette
vérité, faites cette expérience : Plantez des graines
dans deux pots. Arrosez un pot avec de l'eau qui a été bouillie
aux micro-ondes, l'autre avec de l'eau du robinet régulière. Les
graines ayant reçu l'eau passée aux micro-ondes ne germeront pas.
Si l'eau passée aux micro-ondes peut arrêter les plantes de pousser,
pensez à ce que la nourriture chauffée aux micro-ondes peut faire
à votre santé !
Cet « argument » témoigne
d’emblée que son auteur n’a pas lui-même fait cette expérience,
ou bien qu’il n’a vraiment pas les doigts verts. Quiconque s’amuse, par exemple,
à semer quelques graines de haricots ( ou petits pois qui germent vite)
dans un petit pot rempli de terreau arrosé à l’eau qui a subi
une ébullition au FMO (A condition, bien sûr, de la laisser refroidir),
s’apercevra bien vite qu’elles lèvent allègrement, tout comme
si elles avaient été arrosées à l’eau de pluie.
(Si l’expérience a lieu en hiver, poser le pot sur un radiateur). Par cet argument, l’auteur cherche à insidieusement
graver dans l’esprit des lecteurs, par argument détourné, que
l’eau d’arrosage qui a été chauffée dans le FMO est irradiée
(radioactive ?) et empêche donc toute vie ! Car, en effet, si
cette eau empêchait réellement les graines de germer, il y aurait
de quoi s‘inquiéter ! Mais il n’en est rien, elles poussent sans
se faire prier. Quand on tient à tout prix à diaboliser le FMO,
aucun moyen, même ridicule, n’est à dédaigner - puisque
de toute façon le plus grand nombre de lecteurs, on le comprend, n’ont
pas les notions scientifiques suffisantes pour juger de la
valeur de tels « arguments ».
L’usage du FMO engendre des carences alimentaires
(vitamines, minéraux, oligoéléments).
Ce sont principalement les personnes qui ne préparent pas suffisamment
de la nourriture fraîche et utilisent plutôt des plats préparés
ou légumes surgelés qui utilisent le FMO. Or, ces aliments sont
le plus souvent carencés. Avant les fours à micro-ondes, on observait
que ceux qui ne mangeaient principalement que des conserves présentaient
les mêmes carences qu'aujourd’hui on impute malicieusement aux fours à
micro-ondes.
Donc en conclusion, la façon la plus sûre
de chauffer votre nourriture est d'utiliser votre cuisinière et de vous
débarrasser de votre four micro-ondes !
Une telle idée farfelue
ne saurait exister sans la « certitude »
(Je suis tenté de dire : la
FOI) que les micro-ondes sont ionisantes.
(C'est-à-dire, je le répète : considérées
comme radioactives, irradiantes, ou contaminantes). Scientifiquement,
une telle notion est une hérésie ! Bien sûr que l'on
pourrait tuer une personne avec un FMO si on pouvait la mettre dedans avec le
four en marche pendant des heures, mais on obtiendrait le même effet de
carbonisation avec un four classique ! C’est la chaleur intense et non
l’ionisation (inexistante) qui serait la cause du décès.
Le
four, une fois branché, même lorsqu'il ne fonctionne pas, émet
un champ électromagnétique dans un rayon de 4 à 5 mètres,
qui est très nocif. Cette nocivité est encore une immense inconnue.
Comment
donc peut-on intelligemment prétendre
qu’une chose soit très nocive alors que cette nocivité est une
immense inconnue ?
Le champ électromagnétique n’est pas spécifique
au four à micro-ondes branché, mais à tous les appareils
électriques dotés d’un transformateur. L’émission électromagnétique
est celle du courant domestique, donc une fréquence de 50 Hz. Ainsi,
toute l’installation électrique de nos maisons nous expose sans arrêt
à encore bien plus de champ électromagnétique de 50 Hz
que le seul four à micro-ondes, et pourtant peu de gens s’en offusquent
outre mesure, ou ne diabolisent les appareils électriques. Cette pollution
électromagnétique n’est pas à amalgamer avec d’autres émissions
censément plus graves.
De manière générale, on confond la radioactivité
avec les micro-ondes, or les micro-ondes émettent des fréquences
électromagnétiques qui ne sont pas suffisamment élevées
pour ioniser les aliments. Par ailleurs, la lumière qui entre dans nos
yeux est elle aussi un champ électromagnétique de fréquence
hautement plus élevée que les infrarouges et donc, ô combien
plus élevée que la fréquence du champ électromagnétique
des
micro-ondes ! Si on impute la
nocivité des micro-ondes à leur fréquence, alors le rayonnement
infrarouge de notre propre corps serait très nocif pour lui-même,
puisque leur fréquence est plus élevée que celle des micro-ondes,
et nos yeux subiraient une destruction encore bien plus active par la lumière
que les micro-ondes ne pourraient le faire, à puissance électromagnétique
égale.
Le
FMO transforme les acides aminés L en acides aminés D.
Oui,
comme le fait toute chaleur élevée, donc
aussi celle produite par le four traditionnel. Plus que la chaleur, c’est la
haute chaleur qui est responsable de la destruction (relative) de certains éléments
nobles des aliments. Le four à micro-ondes peut chauffer plus rapidement
que le four traditionnel, mais pour cela il va élever très haut
la température sur une courte période de temps. Comme dit plus
haut, l’énergie est conservative. S’il faut tel travail (l’énergie
sur une période de temps constitue un travail) pour réchauffer
un aliment, qu’importe le temps pour arriver à ce résultat, mais
par contre l’aliment ne va pas subir les mêmes effets avec une cuisson
longue et tempérée, (four classique) par rapport à une
cuisson courte à haute température transitoire. Il est donc préférable
(mais pas interdit) de ne pas utiliser la cuisson rapide du FMO pour certains aliments,
notamment ceux contenant de la graisse car celle-ci peut surchauffer, alors
que les molécules d’eau des autres aliments ne chauffent jamais à
plus de 100°. Il ne faut pas oublier, non plus, que les FMO sont surtout
utilisés pour RÉCHAUFFER les aliments et non pas essentiellement
pour les cuire.
Le
plastique chauffé au micro ondes libère ses phtalates dans l'alimentation ;
ces phtalates sont des perturbateurs hormonaux, des pervertisseurs endocriniens.
Il
semblerait, en effet, qu’il en soit ainsi ; aussi vaut-il mieux s’abstenir
de consommer des aliments qui ont chauffé dans du plastique, mais que
ce soit au micro ondes ou autrement (bain-marie, par exemple) ne change rien.
Le FMO n’est donc pas à incriminer en l’occurrence mais le plastique
chauffé.
Ma conclusion sur ce sujet est que les détracteurs anti micro-ondes
sont d'avance convaincus que les micro-ondes sont nocives, radioactives, tout
comme les rayons gamma ! Ce qui est scientifiquement faux. Ils imputent,
au mode de cuisson par FMO, une détérioration alimentaire qui
n’est imputable qu’à la chaleur nécessaire pour cuire ou réchauffer
les aliments. La vraie recherche devrait être celle qui consiste à
déterminer la température que les différents aliments peuvent
supporter avant que ne commence la décomposition pyrolytique, causée
aussi bien par la cuisson conventionnelle que par celle aux micro-ondes. Pour résumer, tout
champ électromagnétique à partir de 1 Hz jusqu’à
la gamme supérieure de la lumière visible ne détruit pas
les tissus biologiques par brisure des chaînes moléculaires. Cette
destruction commence avec les Ultraviolets, puis les rayons X et enfin avec
les fréquences supérieures, c'est-à-dire le rayonnement
Gamma. Ainsi, en deçà de la bande supérieure
de la lumière visible, AUCUN rayonnement électromagnétique
n’est apte à ioniser la matière, donc à avoir des effets
cancérigènes ou mutagènes.
Avantages
du FOM : Les
modifications induites par la chaleur sont d'autant plus importantes que
la température est élevée et que le temps d'exposition
à la chaleur est long.
- II
faut donc éviter les grillades et les fritures qui se situent entre
300 et 700 °C.
- II faut éviter le four classique qui atteint 300 °C.
- II faut
éviter la cocotte minute qui atteint jusqu'à 140 °C
- II convient de préférer la cuisson à
l'étouffée ou à la vapeur douce.
Le four à micro-ondes, quant à lui, élève la température
pendant un temps très court, et à moindre température (à
l’exception des aliments contenant des graisses, mais cette « surchauffe »
peut tout aussi bien avoir lieu, si ce n’est davantage, avec tout autre moyen
de cuisson).
NOTES DIVERSES
Il est préférable
de ne pas faire tourner le micro ondes sans charge (à vide) car cela crée des ondes stationnaires que le magnétron ne peut
pas longtemps supporter ; cette puissance à vide (une puissance
émise sans charge s’appelle puissance à vide), lui retourne directement
dans la « figure »). Laisser un bol d’eau dedans au cas
où un enfant (ou un adulte distrait) appuierait sur le bouton de démarrage.
Ne pas faire
- N'utilisez pas les
micro-ondes pour frire à très haute température: l'huile
pourrait brûler.
- Ne pas saupoudrer
du sel sur la nourriture avant la cuisson: l'aliment risque d’être
desséché par endroits.
- Ne pas faire cuire
ou bouillir des Å“ufs avec la coquille: ils pourraient exploser. Il en va
de même pour les tomates, pommes, pêches, pommes de terre, etc.
Percer leur membrane permet d'évacuer la vapeur et d'éviter
leur éclatement.
©Daniel
ANDRÉ 2008
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