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La ménopause    

La ménopause n'est pas une maladie. Même si elle détermine la fin d'une période de fécondité chez la femme, elle ne signifie pas la fin de sa vie active et encore moins de sa sexualité.
C'est une période de transition que la femme doit traverser avant d'accéder à une période de la vie qui, dit-on, est une des plus sereine des différents âges de l'existence.

QU'EST-CE QUE LA MENOPAUSE ?

Il est important de définir ce que l'on entend par ménopause, climatère et syndrome ménopausique, des notions qui parfois se confondent et que nous confondons aussi.
La ménopause est un phénomène physiologique qui commence après les dernières règles, période au-delà de laquelle il n'y aura plus de menstruations et donc d'ovulation. Pour que la ménopause soit définitive, il faut compter un an sans période de menstruation. Cet événement se produit à un âge variable mais généralement compris entre 45 et 52 ans. S'il intervient avant ou après, on parle de ménopause précoce ou tardive. On constate toutefois qu'elle se produit de plus en plus tard, à l'image de l'espérance moyenne de vie.
Le climatère est le moment précédent la ménopause, au cours duquel la femme connaît une transformation biologique intermédiaire entre la maturité sexuelle et la vieillesse. Durant le climatère et la ménoapause, la femme peut voir apparaître certains symptômes spécifiques qui, s'ils se développent, donne naissance au syndrome climatérien. Ce syndrome entraîne plusieurs types de troubles (étouffements, palpitations, vaginite, trouble circulatoire, dessèchement cutané).

LES CAUSES DE LA MENOPAUSE

On a longtemps pensé que tous les problèmes causés par la ménopause étaient dus à la diminution de la fonction ovarienne et par voie de conséquence à l'arrêt de la production d'oestrogènes (les hormones agissant sur l'ovulation). Maintenant, nous savons qu'il existe des facteurs prédisposants.
Au début de la période de fertilité, la femme possède environ 300 000 follicules (éléments précurseurs des futurs ovules). Chaque mois un follicule parvient à maturatioon et donne naissance à un ovule tandis que des centaines d'autres disparaissent. Entre la maturation et l'ovulation, le follicule produit de grandes quantités d'oestrogènes. Après la libération de l'ovule, le corps jaune de l'ovaire continue de produire des oestrogènes mais surtout il sécrète une hormone appelée progestérone.
Au cours de la pré-ménopause, il ne reste que quelques milliers de follicules, les cycles menstruels deviennent irréguliers, s'écourtent. Bien que les cycles ovulatoires continuent, l'ovaire va perdre progressivement sa capacité de réaction et de stimulation face aux hormones qui les régulent. Ces hormones élèvent le niveau de sang car elles tentent de stimuler l'ovaire qui ne remplit plus ses fonctions.
Au début de la ménopause, il ne reste donc que peu d'ovules qui semblent ne plus fonctionner ce qui a pour effet la chute du principal oestrogène chez la femme fertile : l'oestradiol bien que d'autres oestrogènes continuent a se former par d'autres moyens.
L'ovulation disparaissant, survient la fin de la menstruation qui laisse la place à la phase dite d'aménorrhée. Toutes ces modifications entraîne un changement progressif de la structure de l'ovaire qui devient fibreux et diminue de taille.

LE ROLE DES OESTROGENES

Ce sont des  hormones qui sont sécrétées par l'ovaire. Au moment de la puberté, ces hormones sont responsables de tout le développement sexué de la petite fille et c'est leur disparition quarante ans plus tard qui entraîne la ménopause.
Le but initial des oestrogènes est de préparer l'ovulation en vue d'une éventuelle grossesse mais ils agissent, par l'intermédiaire de récepteurs, sur de nombreux organes :

Chez la femme, les oestrogènes régulent le système nerveux neuro-végétatif. Leur absence provoque l'apparition de troubles comme la tachycardie, sueurs abondantes, nausées, oppression  respiratoire, vertiges, troubles circulatoires. Ils permettent de contrôler le taux de cholestérol.
Lorsqu'ils diminuent, le taux de graisse dans le sang va augmenter, et entraîner d'éventuels problèmes coronariens.
Les oestrogène agissent sur la croissance de la peau et le maintien des muqueuses (la ménopause agit sur l'épaisseur de l'épiderme). Lorsque leur nombre diminue, les protéines ne sont plus correctement transformées, la peau ne se reconstitue plus aussi facilement et est moins bien irriguée. Au niveau de la zone vulvaire, la peau s'atrophie dans une proportion plus importante que sur le reste du corps ce qui peut entraîner des infections ou des inflammations. La zone vaginale est donc peu irriguée, et la muqueuse à cet endroit est très fine. De ce fait les relations sexuelles peuvent être douloureuses (coïtalgie) ou difficiles (dyspareunie). On constate également une atrophie de l'utérus et des myomes éventuels peuvent se calcifier (petites tumeurs du tissu musculaire).

LES TROUBLES DE LA MENOPAUSE

L'arrêt de la production d'hormones oestrogènes principalement et de la progestérone est à l'origine de troubles divers auxquels il faut être attentif.
Les désagréments qui s'ensuivent varient selon les personnes -bouffées de chaleur, maux de tête, bourdonnements d'oreilles, sensation de brouillard et de mouches devant les yeux, oppression respiratoire, sueurs abondantes, sensations de fatigue, insomnies, instabilité émotive - et sont parfois associés à un état dépressif qui témoigne souvent d'angoisses face à cette situation nouvelle. Suite à ces complications, on constate souvent une prise de poids de trois à quatre kilos environ dans une tranche d'âge allant de 40 à 60 ans (sans changement d'habitude alimentaire).
Le tissu adipeux se marque davantage de cellulite. Les tissus ont tendance à perdre de leur tonicité et à se gorger d'eau.
On constate, à l'inverse, que certaines femmes seront sujettes à une perte de poids. Des problèmes circulatoires peuvent se manifester avec des difficultés de retour veineux, sensations de jambes lourdes, apparitions de varices.

Après 50 ans, des pertes de mémoire apparaissent ce qui ne manque pas de préoccuper les femmes. On oublie ses clefs, le nom d'une personne que l'on connaît depuis toujours reste sur le bout de la langue, etc. Cette période de la vie correspond à la post-ménopause et toutes les femmes se demandent quand elles ont ce genre de trouble , s'ils résultent de la ménopause ou si c'est un effet du vieillissement. Le spectre de la maladie d'Alzheimer hante tous les esprits au-delà de 65 ans, bien que 10% des malades en sont atteints avant cet âge.
Le vieillissement de l'organisme est un processus physiologique, variable d'un sujet à l'autre qui dépend essentiellement de facteurs génétiques Avec l'âge il apparaît une diminution de la mémoire, des performances et de l'adaptabilité, une modification du sommeil et une diminution de l'intérêt et des capacités sexuelles. Tous ces éléments sont aggravés par l'anxiété et la dépression. Devant l'apparition d'un de ces troubles la ou les causes doivent être systématiquement recherchées et traitées. En revanche la capacité de comprendre une situation et celle d'apprendre à partir de nouvelles expériences sont maintenues . L'imagination et la créativité persistent. De nombreuses études tentent de mettre en évidence un rôle positif des oestrogènes sur la survenue de la maladie d'Alzheimer. Les hormones pourraient en retarder l'apparition et l'évolution.
Ceci étant, il est des femmes pour qui la ménopause passe pour ainsi dire inaperçue.

Attention au traitement hormonal substitutif (THS)

Le traitement classique à base d'oestrogènes n'est pas inoffensif. Il peut être contre indiqué face à certaines affections et créer lui-même certaines réactions.
Ainsi, les oestrogènes seraient plutôt déconseillés dans le cas de problèmes cérébro-vasculaire, de risques d'embolie et de thrombose veineuse profonde, de troubles hépatiques ou pancréatiques, d'altération rénales, d'hypertension, de tumeur utérine et/ou mammaire.
Les oestrogènes peuvent entraîner une prise de poids du fait de la rétention de liquides et provoquer des troubles digestifs fonctionnels.
Quant aux risques de cancers de l'endomètre ou du sein, de multiples études scientifiques ont été menées ; certaines ont conclu que l'administration conjointe d'oestrogènes et de progestérone diminuait ce danger grâce à l'action de cette dernière hormone.

Les résultats d'une étude américaine sur le traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS) indiquent que ce traitement présente plus de risques que d'avantages. Une étude publiée dans le journal of the American medical association du 17/7/2002 démontrent que si le THS peut avoir une action bénéfique sur l'ostéoporose, il n'en est pas de même pour les problèmes cardio-vasculaires dont le traitement accroît les risques dès la première année.

CONSEILS D'HYGIENE VITALE

Il est très important de garder une alimentation équilibrée, variée et de bonne qualité biologique, riche en fruits et légumes frais et en protéine végétale afin d'apporter à l'organisme les substances nécessaires à la transformation hormonale.
Il faut savoir par exemple, qu'une alimentation trop acide est déminéralisante. Voir en particulier les liens suivants:

http://www.naturosante.com/rubriques/conseils/conseil.php?23
http://www.naturosante.com/rubriques/conseils/conseil.php?39
http://www.naturosante.com/rubriques/conseils/conseil.php?18

L'exercice physique en plein air est très important. Il améliore l'adaptation hormonale et augmente l'oxygénation des tissus. De plus, il permet de maintenir les structures osseuses et les muscles en forme. De plus c'est un bon moyen pour éliminer le stress. L'exposition au soleil (prudente) est indispensable car elle participe à la fixation de la vitamine D.

Les problèmes rencontrés lors de relations sexuelles (douleurs liées à la sécheresse vaginale) peuvent déclencher un blocage émotionnel et physiologique entraînant un effet négatif sur l'organisme. La  meilleure manière d'éviter l'aridité vaginale est de maintenir une vie sexuelle active.

Il faut éviter de considérer la ménopause comme une diminution physique, mais l'accepter comme un prolongement de la maturité féminine, une étape de libération (plus d'ennuis de règles, plus de risques de grossesse, plus de souci de contraception).

Il est essentiel de maintenir une activité qui permette de se sentir utile, valorisée par les autres et pour soi-même. Dans certains cas, il est important de trouver le moyen de compenser un manque affectif comme le départ des enfants.

Pendant toute cette période, les apports en Vitamines et en certains minéraux doivent être privilégiés :

Pour améliorer l'assimilation du calcium: Mangez des poissons gras riches en vitamines D.
Pour avoir des informations complémentaires sur le rôle du calcium dans l'ostéoporose ainsi que sur les vitamines, consulter les articles aux adresses suivantes :

http://www.naturosante.com/rubriques/conseils/conseil.php?14
http://www.naturosante.com/rubriques/conseils/conseil.php?42

Certaines associations d'oligo-éléments pourront également être utilisées :

QUELQUES CONSEILS COMPLEMENTAIRES

Il est important de se soumettre à des examens médicaux réguliers afin de surveiller l'évolution de la ménopause et aussi d'éliminer la persistance de symptômes qui seraient dus à d'autres causes.

Homéopathie

L'homéopathie peut aussi apporter des solutions pour soulager différents malaises (Sulfur, Sepia, Aconitum, Belledona, Glonoïnum, Ignatia, Lachesis, Tuya, Silicea, Phosphocalcium, Ustilago maïdis etc.).

Phyto-aromathérapie

Drainage lymphatique

Le drainage lymphatique et la lympho-énergie avec l'usage de crèmes aux principes actifs de plantes ont une action positive sur tous ces phénomènes. Tout d'abord parce que la femme s'occupe d'elle même, ce qui lui procure bien-être et confort. Elle se sent mieux dans sa peau en prenant la situation en main. Mais, surtout, elle va pouvoir retrouver un nouvel équilibre grâce aux différentes indications du traitement.
Les séances de lympho-énergie vont d'abord relaxer, réoxygéner les tissus, traiter la cellulite en douceur et régénérer les cellules. Très bénéfiques pour la peau, les manoeuvres de relance lymphatiques (M.R.L.) vont lui rendre du tonus, de l'éclat. Au niveau du visage, la répartition hydrique et la circulation locale s'améliorent. La musculation très fine et fragile, se tonifie grâce aux points d'énergie. Pour le corps, elles agiront préventivement contre les varices et varicosités. La technique permet aussi une amélioration du tonus général. Les problèmes de migraines s'estompent, le sommeil devient plus régulier.

Bibliographie :
Aide-mémoire d'Homéopathie du Dr Véronique Baumann
Le drainage-vitalité de Dominique Jacquemay
L'aromathérapie exactement de P. Franchomme, R. Jollois et D Pénoël
L'Herboristerie de P. de Bonneval
Oligo-éléments et oligothérapie du Dr Claude Binet