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Infos   L'ortie 

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Quantité d'articles apologétiques ont été écrits à propos de l'ortie, notamment dans le cadre de ses applications jardinières. Ceci n'empêche pas que les bienfaits que nous offre cette "mal aimée" qui nous aime bien quand même, restent toujours aussi peu sollicités.
 

DES PIQUANTS QUI CACHENT MAL L'AMOUR

Est-ce à cause de son contact urticant que l'homme la méprise ? Et si cet abord rébarbatif n'était là que pour décourager les sots qui ne jugent la valeur des choses et des êtres que par leurs apparences, quitte à rater tous les bienfaits qu'ils pourraient leur procurer ? Car, à l'inverse des êtres humains, l'ortie ne pique que si on ne la prend pas à rebrousse-poil, c'est-à­dire en glissant une paume mi-fermée de bas en haut de sa tige.

En réalité, c'est bien plutôt en raison de son ignorance des choses de la nature que l'homme fait si peu de cas de cette merveille végétale qu'est l'ortie, aussi cet article arrive-t-il à point pour compenser cette indigne lacune.
 

SANTÉ

L'ortie est une source abondante de fer et ses feuilles sont employées dans l'industrie pour l'extraction de la chlorophylle, c'est dire si elle sont riches de ce pigment que l'on sait être doté d'une activité assainissante du milieu intestinal. La pureté intérieure gratuite ! Quand on sait le nombre de maladies qui profitent d'un milieu viscéral mal entretenu pour éclore, on ira vite faire "muqueuse neuve" grâce à l'ortie - qui purifie non seulement les entrailles, mais également le sang et le foie ; d'un tel nettoyage, il ne peut résulter qu'un teint plus éclatant, surtout si on complète cette toilette intérieure par des cataplasmes d'infusion de camomille sur le visage. Par ailleurs, à cause de sa richesse martiale et de son action anti-ménorragique, les femmes souffrant de règles trop abondantes gagneront à incorporer l'ortie dans leur alimentation habituelle, ne serait-ce que pour compenser leurs pertes en fer. Point d'anémie chez les mangeurs d'orties ! Qui plus est, riches en silice, ces mêmes orties crues et finement hachées seront utiles à la femme pour la prévention de l'ostéoporose, si possible en synergie avec des algues fraîches.

Pour nettoyer le système digestif et en améliorer le fonctionnement, on consommera cette adventice légume, légèrement cuite et coupée finement, que l'on mélangera intimement avec des pommes de terre cuites à l'eau et écrasées en purée, par exemple.


UN LARGE SPECTRE DE VERTUS CURATIVES

L'ortie, consommée d'une manière courante, en tant que légume au même statut que les autres, assainit le milieu interne, dissout les cristaux d'acide, draine le foie, évacue les rétentions liquides diverses, améliore les rhumatismes des grands carnivores, régénère le sang, fortifie le corps (en raison de sa richesse en minéraux variés et de ses oligo-éléments), tout ceci d'autant plus encore qu'elle ne souffre pas de certaines pratiques délétères infligées par les jardiniers (engrais et traitements pathogènes, par exemple). Nombre d'utilisateurs et d'auteurs attribuent également à notre ortie une efficacité observable contre les irrégularités glycémiques, contre les hémorroïdes, la goutte, les douleurs rhumatismales, contre l'oligurie et les troubles de la prostate, ainsi qu'une certaine prévention de la calvitie (cataplasmes sur la tête). Dans de nombreux pays, on utilise traditionnellement la décoction d'orties dont on imprègne un cataplasme destiné à arrêter les saignements divers. Des feuilles d'orties fraîches écrasées avec les doigts et placées dans le nez, par exemple, arrêtent aussitôt le saignement.


L'ORTIE ET LES PROBLEMES MASCULIN

Des études récentes ont confirmé la réalité de certaines vertus traditionnelles de l'ortie que l'on croyait folkloriques, notamment celles concernant la prostate. Selon la science médicale, l'inflammation et l'élargissement de la prostate sont due à la conversion, au sein de l'organisme, d'une partie de la testostérone en dihydrotestostérone (DHT en abrégé). Or, des extraits concentrés de racines d'Urtica Dioica (orties), empêchent que la dihydrotestostérone ne s'attache sur les sites récepteurs des cellules de la prostate ; ce qui revient à dire que cette dernière ne subit pas l'impact négatif de cette DHT. D'autres plantes, telles que le prunier d'Afrique et le palmier scie inhibent, quant à elles, la conversion de la testostérone en dihydrotestostérone, d'où leur association fréquente avec l'ortie. On y associe également l'huile de pépins de courge "Lady Godiva" dont on peut cultiver soi-même les graines, à consommer séchées ou sous forme d'un macérât huileux très riche en zinc d'origine végétale dont la prostate est "friande". Les extraits de racines d'orties s'opposant à la conversion de la testostérone en un sous-produit nocif à la prostate, le DHT, il en résulte que davantage de testostérone devient de ce fait disponible pour la libido qui s'en trouve renforcée, puisque, comme on le sait, c'est la testostérone qui, au niveau physiologique, est responsable du désir. D'où sans doute cette réputation des graines d'orties à être aphrodisiaques, vraisemblablement aussi à cause de leur richesse en acétylcholine, un neurotransmetteur essentiel à la vie sexuelle.

RÉFÉRENCES:
Koch E. and A. Biber, 1994, Pharmacological ­Effects of Saw Palmetto and Urtica Extracts for Benign Prostatic Hyperplasia, and sex drive - Urology 34 (2):90-95.

Quant aux effets régulateurs de l'ortie sur le taux de sucre sanguin, ils peuvent s'expliquer par la plus grande disponibilité de testostérone qu'elle rend possible à l'organisme, et dont les effets anti-diabétiques ont été récemment mis en lumière par certains chercheurs.

A la lecture de toutes ces vertus, on se demande bien comment on a pu, avec tant de désinvolture, fouler aux pieds une herbe si prodigue en bienfaits !


L'ALCOOLATURE DE RACINES D'ORTIES

En arrachant des orties pour les faire sécher, ou pour les consommer, il est avantageux de couper les racines, c'est-à-dire ces petites terminaisons pauvrement dotées de filets radiculaires, de les laver, les faire sécher, et d'en mettre une bonne poignée dans environ 75 cc d'eau de vie. On peut également ajouter une petite poignée de graines de bruyère séchées, si on souffre d'irritation ou d'infections urinaires.
Faire mariner pendant quinze jours, en remuant vigoureusement une fois par jour.  Filtrez. Boire une cuillerée à soupe chaque soir. (Prostate, libido, inflammation de l'urètre).
Pour la libido, il faut ramasser les graines à la poignée, en tirant dessus, les faire sécher en les étalant sur du papier dans un endroit très chaud, en plein été.  En mélanger une cuillerée à soupe avec du miel d'acacia. Cure de trois semaines.

Note:
Peu de plantes aphrodisiaques ont d'effet sur les diabétiques

En conclusion, l'ortie peut soigner bien des misères du corps, et quoiqu'elle ne se pique point d'être anti-cancérigène, certains auteurs vont jusqu'à lui attribuer une telle vertu.


L'ORTIE AU COURTIL

Le purin d'orties, si cher aux jardiniers biodynamiques, ne sert pas qu'à lutter contre les pucerons.

L'ortie tamponne l'assimilation de l'azote par les plantes, soit qu'il s'agisse de l'azote apporté par l'homme sous sa forme minérale soluble (engrais chimiques), ou bien même celui issu d'une minéralisation intense des réserves humiques du sol ou des matières organiques que l'homme lui apporte sous forme de compost.  Au cours de certains printemps particulièrement chauds et humides, après que le sol ait bien été travaillé, il se produit souvent une minéralisation massive de l'azote organique du sol, entraînant une vague de parasitisme et de maladies, tout comme en agriculture chimique intensive. Or, l'ortie tempère cette brutale absorption de nitrates, en l'étalant dans le temps, ce qui évite ainsi le parasitisme inhérent à une flambée de nitrates au sein de la plante. Officiellement, on ne connaît pas, d'une manière absolument certaine, l'articulation intime de ce processus. Mais peu importe dès l'instant que les apports d'azote deviennent plus pondérés, réduisant ainsi le nombre de maladies et de ravageurs des légumes, tout en leur offrant un goût plus subtil et plus prononcé. L'ortie est en effet une bonne source de potasse biodisponible sous une forme particulièrement avantageuse pour les plantes potagères, surtout en association avec la consoude de Russie. Il suffit d'en mettre quelques poignées coupées en morceaux ou pilées quelques jours après arrachage, au fond du trou de plantation des tomates, par exemple, pour s'en convaincre. En arrosages dilués, un tel purin ravive les plantes anémiées et blafardes et accentue la couleur des fleurs plantées en sol pauvre (potasse de source végétale). Il sert d'engrais de démarrage, du moins dès que le système radiculaire des plantes est suffisamment développé pour en tirer parti. Il constitue un engrais biologique aux effets indiscutablement visibles, notamment en arrosage au pied des plantes.


SAUVETAGE DE SCIONS MAL REPRIS

Si au printemps, voire en début d'été, on s'aperçoit que l'un de ses arbres plantés à l'automne, ou plus récemment, fait la moue et peine à bien démarrer, notamment parce qu'il est planté dans un endroit qui finalement ne lui convient pas, il est possible de l'arracher et de le replanter dans un grand pot, ou tout autre container suffisamment dimensionné, en insérant les racines dans un bon terreau bien imbibé d'eau. On enveloppera ensuite le scion d'un tissu que l'on imbibera régulièrement de purin d'orties. L'azote contenu dans cette macération, en synergie avec une multitude de micro nutriments catalytiques, sera directement absorbé par l'écorce du scion et compensera ainsi celui que les racines, non encore fixées dans le sol, ne peuvent lui apporter. Que de fois ai-je récupéré des scions déclinant vers la mort, dans mon "hôpital de jardin" grâce notamment à la thérapeutique végétale basée sur un tel purin d'orties, dont voici d'autres débouchés: repiquages (tremper les racines dans le purin, si possible mélangé avec un peu d'argile en poudre), trempage des graines, à faire ensuite sécher avant le semis, arrosage du sillon de vos semis...

Tout au long de la saison de jardinage, arrosez vos plantes, au pied et sur le feuillage, avec du purin d'orties. Vous n'aurez plus besoin d'engrais, ni chimiques ni autres !


CULINAIRE

L'ortie n'est pas habituellement perçue en tant que légume, comme le sont par exemple l'oseille ou les épinards.  Mais il en était de même de la tomate, légume-fruit si apprécié de nos jours et qui n'était pourtant considéré que comme une simple plante ornementale et toxique il y a à peine deux siècles ! Il convient donc d'inscrire dans nos mentalités l'idée que l'ortie est un légume, c'est-à-dire un végétal nutritif et surtout thérapeutique à introduire dans son mode d'alimentation habituel. Au besoin, cultivez-la dans votre potager, à l'ombre, dans un sol riche en azote et plutôt frais. Il suffit, en fin d'hiver, d'aller arracher quelques pieds dans la nature, de les couper à une dizaine de centimètres, et de les planter en veillant à ce que le sol reste humide jusqu'à la reprise. Ne fertilisez pas votre ortie, ce qui ne vous empêche pas de déposer des bouts de ferraille à ses pieds, elle condensera ainsi le fer, dont elle est gourmande, et dont votre sang peut avoir besoin, surtout si vous êtes une femme.


PARTIES UTILISÉES

Les premières feuilles tendres du printemps, alors que les jeunes pousses ne sont pas encore trop urticantes et que l'on peut les hacher finement, sous forme crue avec de la salade, par exemple, ou avec des algues ; mais également les feuilles disponibles pendant toute l'année, ainsi que les racines, en automne. Séchage des feuilles suspendues au fil à linge, alors que le soleil est au zénith, ou en serre. Il est avantageux de faire sécher, de la même façon, des feuilles de basilic et de les mélanger à la poudre d'orties, à saupoudrer sur ses aliments. On peut consommer l'ortie en potage, avec de l'oseille, ou cuite une dizaine d'heures après la récolte (nettoyage intestinal) de la même façon que les poireaux en vinaigrette.

Trouvez vous-mêmes des applications culinaires à ce légume gratuit.  Vous constaterez que, culinairement parlant, l'ortie et l'oseille se marient fort bien ensemble. Vous aurez des vitamines et des minéraux à bon marché et une cure de trois semaines vous remettra d'aplomb, votre organisme étant débarrassé de tous les cumuls métaboliques engendrés au cours de l'hiver, avec ses excès glucidiques, surtout si vous y associez des pissenlits.

Par Daniel André
Article paru dans la brochure "
Vie et Action" n°232.

Recettes à bases d'orties sur NATUROsanté:

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