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   Chroniques  La chronique de Daniel André

Les Plantes de l'amour

Un sujet encore tabou, donc raillé.
Tentez l'aventure de brancher la conversation sur les aphrodisiaques au cours d'une soirée et il est peu probable que vous n'entendiez pas des propos grivois et sarcastiques, sur un fond d'incrédulité orgueilleuse ! "Les aphrodisiaques ? Quelle foutaise !"

A proprement parler, un tel avis n'est guère sans fondement tant sont nombreux les attrape-nigauds de toutes sortes exploitant sans vergogne cette manne à lucre facile et rapide. Aussi convient-il de déconsubstantialiser les réalités expérimentales des croyances folkloriques.

Toutes comptes faits, existe t-il sérieusement des aliments ou des plantes réellement capables de requinquer la libido, c'est-à-dire de rajeunir l'appétence et la puissance sexuelles ? Pour certains, cela ne fait aucun doute ; mais pour les rationnels qu'un tel sujet fait sourire, ou encore pour les intégristes de la science : tant s'en faut ! En fait, tout dépend de ce que l'on espère des plantes de l'amour. Certains leur demandent qu'elles les embrasent d'un lucre irrésistible qui les pousse malgré eux à oser ce que leur timidité leur empêche de faire. Bien des déceptions semblent résulter d'une attente disproportionnée par rapport aux potentialités réelles de ces produits, ou d'un certain manque de persévérance. En effet, les faiblesses génésiques s'alimentent le plus communément d'un faisceau causal à la fois relationnel, psychologique et physiologique. Or, pour ce qui est du psychologique, aucun végétal ne peut censément améliorer (par exemple) une relation conjugale où l'excitation sexuelle a cédé la place à des émois bien moins passionnés ! (Anaphrodisie relationnelle). Dans un tel cas, une jeune et plantureuse créature sera sans doute le meilleur des aphrodisiaques pour le mari déficient ! ("Quéquette boudeuse ne résiste guère à nouveauté amoureuse" dit-on, par chez nous !)
Aucune préparation, aussi exotiquement élaborée qu'elle soit, ne saurait confondre les fausses projections d'un mari sur sa femme, rendant précaires les aptitudes érotiques qu'il souhaiterait avoir à son égard ! (Anaphrodisie psychologique).

Dans un registre plus physiologique, peu de plantes compenseront les handicaps à l'érection que constituent notamment certaines maladies, ni les effets délétères de quelques médicaments littéralement castrateurs ! Ainsi encore, la deuxième grande cause de l'insuffisance sexuelle, qu'est le diabète, altère les nerfs et les vaisseaux. Aucun aphrodisiaque ne peut compenser de tels dégâts, sauf une hygiène et un mode de vie spécifiques. On pourra alors légitimement taxer ce mode de vie d'aphrodisiaque (indirect). Il en va de même de la sclérose en plaques et des diverses maladies des vaisseaux, comme les plaques d'athéromes qui se déposent sur les parois internes de l'artère caverneuse et finissent par entraver l'apport suffisant de sang dans la verge. Toutefois, si plus de la moitié des impuissances sont d'origine organique, on trouve le plus souvent un panachage complexe du physique et du psychologique, car l'être humain n'est pas qu'un amas de viande souffrante ! Son âme aussi gémit dans ses entrailles !

Comment naît le désir

Qu'est-ce donc qui nous rend amoureux ? Comment naît en soi le désir de faire l'amour et d'accomplir tous les gestes en rapport avec l'activité érotique ? On pense spontanément que c'est l'autre personne qui en est le déclencheur. Son allure, sa voix, sa plastique ou sa personnalité. Ces éléments sont en effet déterminants, mais uniquement par rapport à la présence de l'hormone du désir. L'attraction que l'on éprouve pour l'individu objet de notre désir n'est un paramètre séquentiellement secondaire à l'action de cette hormone.

Scientifiquement, le désir est la conséquence de l'imprégnation du cerveau par une hormone nommée testostérone. Cette hormone, présente chez les deux sexes, est élaborée dans les testicules et dans les surrénales. Sans testostérone en quantité suffisante dans mon flot sanguin, puis dans mon cerveau, la plus belle femme du monde, quoi qu'elle fasse, me laissera érotiquement coi, et tout l'amour que je puis par ailleurs nourrir à son égard laissera ma virilité totalement en berne !

Ce n'est guère avant sa maturité testiculaire que le jeune mâle commence à ressentir du désir, même si les testicules ne sont pas les seules usines à produire de la testostérone, puisque les glandes surrénales y prennent part ; détail qui explique que les castrats (mâles castrés) gardaient souvent leur vigueur et appétits sexuels même après leur opération. Pour mesurer le pouvoir érotisant de la testostérone, il suffit d'une simple injection de cette substance dans la verge ou d'un peu de gel percutané de celle-ci (Andractim, par exemple) sur le pénis. L'érection se produit alors rapidement ! Chez la femme, la phase folliculinique, jusqu'à l'ovulation, s'accompagne d'une sécrétion accrue de testostérone par rapport à d'habitude, ce qui correspond à la phase de désir le plus vif chez elle. De même, juste avant les règles, une seconde montée de testostérone a lieu, entraînant une autre augmentation du désir.
De même, après un rapport, le taux de testostérone sanguin baisse, et c'est pourquoi le désir en fait autant. Le taux de testostérone étant généralement plus élevé pendant la jeunesse, la période réfractaire est bien moins longue chez le jeune homme que chez son homologue plus âgé. Chez ce dernier, c'est la baisse de testostérone qui peu à peu met fin au désir. Mais il est possible, de nos jours, de retarder cette échéance fâcheuse. Pourquoi, en effet, s'imposer une vieillesse asexuée au sein d'une amitié conjugale sénile ?

De cette information on peut déjà conclure que toute substance (naturelle ou non) apte à rehausser la production endogène de testostérone chez les deux sexes, ou à mieux en répartir les fonctions, aura logiquement un effet perceptible sur la force du désir érotique. La médecine officielle, pour sa part, a recours à des injections ou à des applications de testostérone pour ressusciter à la fois le désir et l'érection conséquente, ceci essentiellement lorsqu'il n'y a pas d'autres causes au dysfonctionnement érectile que la baisse hormonale. Toutefois, substituer une hormone exogène à celle produite par l'organisme lui-même finit toujours par atrophier l'aptitude de cet organisme à utiliser l'hormone en question, quelque en soit la forme. Il en va de même de l'insuline, par exemple ! Nous verrons plus loin les réponses naturelles aptes à compenser un déficit de testostérone.

En résumé : Un bon niveau de testostérone est la première condition essentielle à la naissance du désir. Sans elle, les neurotransmetteurs sont sans effet sur le désir. Et sans désir, pas d'érection ! Si l'amour et le désir sont consubstantiels, ce n'est pas le premier qui est le déclencheur de ce dernier. Toutefois, la testostérone n'est pas le seul paramètre qui entre dans l'aptitude érectile normale.

Mécanisme de l'érection

Comme expliqué, pour qu'il y ait érection, il faut d'abord que naisse le désir, c'est-à-dire, que le cerveau soit préalablement imbibé de testostérone et qu'une situation érogène soit présente, situation qui variera suivant les idiosyncrasies érotiques de chaque individu. Ensuite, ce désir va mettre en marche ce qu'on nomme les neurotransmetteurs, à condition qu'ils ne soient pas court-circuités par certains phénomènes adverses que nous verrons tout à l'heure. Ces neurotransmetteurs vont, par voie nerveuse, (comme leur nom l'indique) envoyer un message aux muscles lisses des corps caverneux leur ordonnant de se décontracter. Il faut savoir, en effet, que les corps caverneux sont deux grosses veines situées dans la verge, et que hors de tout contexte érotique, ces parois musculaires sont toujours contractées, c'est-à-dire pressées les unes sur les autres, ceci pour empêcher le sang émanant de l'artère caverneuse (dite "honteuse") de les remplir, sans quoi le pénis serait toujours en état d'érection ! Il faut se rappeler que l'érection est le résultat du remplissage des corps caverneux par le sang artériel, et que la flacidité du pénis est un phénomène actif dû à la contraction automatique des fibres musculaires de ces corps caverneux pour que le sang ne les remplisse pas. Pour que l'érection ait lieu, il faut donc que ces fibres se relâchent via le message des neurotransmetteurs, activés par l'éclosion du désir.
L'érection est donc bel et bien un phénomène de relaxation et non pas de contraction ! Au contraire, tout ce qui contracte les corps caverneux (stress, angoisse) décontracte la verge (donc, pas d'érection). Il est bien évident, compte tenu de la nature de ce phénomène, que certaines plantes, même sans vocation aphrodisiaque directe, par leur sustentation en neurotransmetteurs ou en alpha bloquants, (riches en acétylcholine, par exemple) peuvent améliorer la vie sexuelle de certains individus.
Je le répète, les neurotransmetteurs (dopamine, acétylcholine, noradrénaline, notamment) commandent aux muscles lisses des corps caverneux de s'ouvrir pour laisser le sang artériel les remplir, et ainsi le sexe va se durcir et se raidir. Après que les corps caverneux se soient remplis de sang et qu'en conséquence la verge se trouve en érection, la pression sanguine ainsi obtenue, à l'intérieur de la verge, vient bloquer et empêcher la fuite du sang vers la veine porte de sortie, ceci par un ingénieux système de clapet. Mais celui-ci aussi peut souffrir de dysfonctionnement. Il s'ensuit une érection sans persistance ! Et c'est pourquoi certains hommes, une fois l'érection obtenue, utilisent des anneaux qu'ils fixent à la base de la verge, pour empêcher ce retour sanguin. Souvent, ces clapets artificiels sont fournis avec une pompe aspirante destinée à provoquer une érection exogène. On comprend que si un problème de vaisseaux existe, soit au niveau de l'artère caverneuse ou des clapets, l'érection n'aura pas lieu, même si par ailleurs la testostérone et les neurotransmetteurs accomplissent normalement leur mission. Il convient donc soigner cet état de vaisseaux endommagés ou avoir recours aux procédés mécaniques évoqués plus haut.
Or, un mode de vie adéquat permet de prévenir ce lourd handicap artériel.

Absence d'érection (membre inérigible)

Schématiquement, les principales causes de défaillance érectile peuvent se résumer ainsi :

  1. Taux de testostérone suffisant. Dans ce cas, l'excitation sexuelle existe mais son signal n'est pas transmis aux muscles lisses des corps caverneux pour les forcer à se relâcher, pour qu'ils se remplissent de sang. Ce sont donc soit les neurotransmetteurs qui sont déficitaires ou bien l'arrivée du sang dans la verge qui se fait mal, à cause d'un problème d'artère sexuelle sclérosée, rétrécie ou embourbée. Voir plus bas.
    Pour la partie nerveuse, cela peut provenir d'une lésion du système nerveux central suite à une maladie comme le diabète ou la sclérose en plaques, ou à la présence de signaux psychologiques adverses (angoisses inconscientes, manque de confiance en soi, blocage intérieur, peur, etc.). Certains individus sont en effet si entravés dans leurs relations érotiques que, quand bien même leur sang serait saturé de testostérone, ils auraient quand même du mal à ressentir leur désir et à avoir une érection ! (Causes psychologiques et relationnelles : trac sexuel, angoisse du désir, hyperémotivité, contre-sexualité, désir trop fort, crainte inconsciente de la castration, etc.) Ce court-circuitage peut ne pas se manifester avant l'intromission, mais avoir lieu juste à partir de cet instant, rendant l'organe flasque et inopérationnel. Il s'agit dans ce cas d'un manifeste problème psychologique. Les neurotransmetteurs peuvent donc souffrir d'un contrecoup à la fois physique du à eux-mêmes, ou psychologique. Pour ce qui est du physiologique, nous verrons plus loin comment compenser les déficiences. Lorsque ce ne sont que les neurotransmetteurs qui sont en déficit, il peut y avoir éjaculation sans érection, symptôme qui se manifeste également dans les cas d'insuffisance cardiaque (ventricule gauche). Le cœur n'a pas assez de force pour propulser assez de sang dans les corps caverneux. Bien souvent, l'artère caverneuse, celle qui remplit les corps caverneux, est elle-même le siège de lésions ou d'encrassements divers (cholestérol, glucose). Dans le cas des neurotransmetteurs, toute plante ou tout remède visant à leur redonner la pêche, notamment par un certain choix alimentaire - s'il le faut, associé à une psychothérapie, infléchira ce handicap. Pour les problèmes artériels, prévenir est plus facile que guérir. Médicalement, ce sont les vasodilatateurs qui sont employés (pour dilater l'artère caverneuse afin que le sang passe). En médecine douce, ce sont surtout les plantes qui sont utilisées, ainsi que la vitamine E et les huiles riches en acides gras omega.
  2. Le taux de testostérone est trop bas ou bien il est antidoté par son ennemie, la prolactine. Dans un tel cas, caractérisé par une certaine démotivation érotique, tout remède dit "aphrodisiaque" visant à rétablir le taux normal de l'hormone du désir améliorera la situation. (Tribulus terrestris, par exemple). Il faut savoir, d'autre, part que l'andropause, qui est un déclin des aptitudes érotiques par baisse de testostérone, peut être sensiblement retardée, en particulier par un certain entretien de son corps (Nourriture « spéciale », activité physique, etc.)
  3. La testostérone et les neurotransmetteurs sont adéquats, mais l'artère caverneuse et la veine porte sont endommagées, le plus souvent par rétrécissement et sclérose (Diabète, cholestérol, effets du tabac, par exemple.) Comme déjà expliqué, tout mode de vie ou toute plante, même non aphrodisiaque, mais apte à compenser progressivement ce handicap, aura un effet "aphrodisiaque" indirect en permettant l'expression normale de la libido. Le Viagra force en quelque sorte le sang à affluer vers les corps caverneux. Mais de nombreux autres remèdes végétaux possèdent également cette propriété, comme le Yohimbehe, par exemple. Les sources d'informations indiquent que cette plante retarde l'évacuation du sang hors du pénis et aide les éjaculateurs précoces. Toutefois, cette écorce a une incidence sur la tension artérielle, puisqu'elle était utilisée, avant la pharmacopée moderne, pour compenser l'hypertension.
    Je ne passerai pas en revue ces cas d'impuissance cliniquement bien répertoriés, ni les différentes pathologies sexuelles. Une littérature surabondante exploite déjà le sujet.

A suivre...

© 2001, Daniel ANDRÉ.

  
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